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cohérence

La conversation enrichit l'intelligence, mais la solitude est l'école du génie, et l'uniformité d'un ouvrage dénote la main d'un seul artiste.

Auteur: Gibbon Edward

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légende

N'étant ni un discours pour démontrer, ni un récit pour montrer, le mythe doit user d'une insistance persuasive que dénote les variations symboliques sur un thème.

Auteur: Durand Gilbert

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[ répétition ]

 

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fuite

On peut avoir envie d'admirer une personne pleine de vigueur et d'énergie. Mais son activité dénote un certain désespoir, comme si seul son travail lui permettait de ne pas craquer.

Auteur: Kureishi Hanif

Info: Intimité, p.60, 10|18, n°3170

 

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fuite

On peut avoir envie d'admirer une personne pleine de vigueur et d'énergie. Mais son activité dénote un certain désespoir, comme si seul son travail lui permettait de ne pas craquer.

Auteur: Kureishi Hanif

Info:

 

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courtoisie

La politesse rend le méchant plus haïssable parce qu'elle dénote en lui une éducation sans laquelle sa méchanceté, en quelque sorte, serait excusable. Le salaud poli, c'est le contraire d'un fauve, et l'on n'en veut pas aux fauves. C'est le contraire d'un sauvage, et l'on excuse les sauvages.

Auteur: Comte-Sponville André

Info: Petit traité des grandes vertus/PUF 1995, p.16

[ urbanité ]

 

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autodérision

Quand James Thurber a décrit l'humour comme " Un chaos émotionnel qu'on se remémore lors de moments tranquilles", il voulait souligner qu'il est important de relativiser : ce n'est pas grave de rire des malheurs temporaires, surtout quand il s'agit des nôtres. Il est même plutôt sain de savoir rire de soi-même, et personne n'apprécie les gens qui se prennent trop au sérieux. Un bon sens de l'humour dénote une bonne santé mentale, ce qui explique que les personnes qui en sont dépourvues soient ou bien pompeuses (imbues d'elles-mêmes), ou bien névrosées (trop sensibles).

Auteur: Cleese John

Info: Enfin, bref...

[ sérieux ]

 

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méfiance

Sur un site qu’il est convenu d’appeler "conspirationniste", un jeune homme a récemment posté une photo de la comète Tchouri sur laquelle devait se poser la sonde Philae ; devant la petite du noyau cométaire, il doutait que quoi que ce soit fabriqué par l’homme puisse s’y poser et concluait : "On nous ment."
La réaction de ce jeune homme et de nombre de jeunes gens de sa génération dénote une perte de foi en l’homme, une perte de la capacité de nous émerveiller de nos propres réalisations. Pourtant, elles existent et seront de plus en plus à la hauteur de nos rêves. A nous de ne pas les transformer en cauchemars.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle", page 21

[ scepticisme ] [ science ] [ optimisme ] [ dubitation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

france

A leur franchise, à leur fougue naturelle les Gaulois joignent une grande légèreté et beaucoup de fanfaronnade, ainsi que la passion de la parure, car ils se couvrent de bijoux d'or, portent des colliers d'or autour du cou, des anneaux d'or autour des bras et des poignets, et leurs chefs s'habillent d'étoffes teintes de couleurs éclatantes et brochées d'or. Cette frivolité de caractère fait que la victoire rend les Gaulois insupportables d'orgueil, tandis que la défaite les consterne. Avec leurs habitudes de légèreté, ils ont cependant certaines coutumes qui dénotent quelque chose de féroce et de sauvage dans leur caractère, mais qui se retrouvent, il faut le dire, chez la plupart des nations du Nord. Celle-ci est du nombre : au sortir du combat, ils suspendent au cou de leurs chevaux les têtes des ennemis qu'ils ont tués et les rapportent avec eux pour les clouer, comme autant de trophées, aux portes de leurs maisons. Posidonies dit avoir été souvent témoin de ce spectacle, il avait été long à s'y faire, toutefois l'habitude avait fini par l'y rendre insensible. Les têtes des chefs ou personnages illustres étaient conservées dans de l'huile de cèdre et ils les montraient avec orgueil aux étrangers, refusant de les rendre même quand on voulait les leur racheter au poids de l'or.

Auteur: Thollard Patrick

Info: La Gaule selon Strabon : du texte à l'archéologie : Géographie, livre IV, traduction et études

[ historique ]

 

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patronymes

Qu’avons-nous montré jusqu’ici, si tant est que nous ayons montré quoi que ce soit ? Premièrement, j’ai dit qu’il y a une doctrine généralement admise concernant la façon dont la référence des noms est déterminée et que cette doctrine, en général, n’est pas conforme à la réalité. Il n’est pas vrai, en règle générale, que la référence d’un nom soit déterminée par des traits singularisants, des propriétés identifiantes que possède le réfèrent et dont le locuteur sait ou croit que le réfèrent les possède. D’abord, il n’est pas nécessaire que les propriétés auxquelles pense le locuteur soient singularisantes. Ensuite, même si elles le sont, elles peuvent très bien ne pas être vraies du réfèrent que vise effectivement le locuteur, mais de quelque chose d’autre ou de rien du tout. C’est le cas lorsque le locuteur a des croyances erronées au sujet d’une certaine personne. Ce n’est pas qu’il ait des croyances correctes au sujet de quelqu’un d’autre, mais il a des croyances erronées au sujet d’une certaine personne. Dans des cas de ce genre, la référence semble finalement déterminée par le fait que le locuteur fait partie d’une communauté de locuteurs qui utilisent le nom. Le nom lui a été transmis grâce à une tradition, de maillon en maillon.



Deuxièmement, j’ai dit que même si, dans certains cas spéciaux, notamment dans certains cas de baptême initial, un réfèrent est effectivement déterminé par une description, par une propriété singularisante, bien souvent la fonction de la propriété n’est pas de fournir un synonyme, de fournir quelque chose dont le nom est une abréviation. Sa fonction, c’est de fixer la référence. Elle fixe la référence au moyen de certains traits contingents de l’objet. Le nom qui dénote cet objet est alors utilisé pour désigner l’objet en question, même en référence à des situations contrefactuelles dans lesquelles l’objet n’a pas les propriétés en question.

Auteur: Kripke Saul Aaron

Info: La logique des noms propres

[ idées reçues ] [ mots secondéïtés ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

attitude borderline

[Dans la pratique de la psychiatrie infantile, un enfant paraît particulièrement vivant, charmant, créatif.] Néanmoins, à l’arrière-plan, il y a une dépression ou une sorte de paralysie ou d’impuissance qui, à la maison, est la symptomatologie principale, ce qui dénote qu’il y a quelque chose qui ne va pas quelque part du point de vue de la mère.
Il a fallu plusieurs années pour réaliser que ces enfants me divertissaient, tout comme ils avaient le sentiment qu’il fallait qu’ils divertissent leur mère pour prendre soin de l’humeur dépressive de celle-ci. Ils prenaient soin de ma dépression […] ou l’empêchaient d’advenir, en m’attendant, ils faisaient des dessins charmants et coloriés ou même écrivaient des poèmes pour que je les ajoute à ma collection. Je me suis souvent laissé prendre avant de réaliser finalement que les enfants étaient malades et me montraient une organisation de faux-Self […].
[En contrepartie] la mère devait supporter la haine qui fait partie du sentiment qu’a l’enfant d’être exploité et d’avoir perdu son identité. [Chez le garçon, ce sentiment se traduit par la régression.] Dans tous les cas il y a une organisation du faux-Self : c’est le mieux que puisse faire l’enfant pour garder le contact avec une mère susceptible de souffrir d’humeur dépressive. […]
Ces enfants sont toujours en train d’essayer de parvenir au point de départ ; quand finalement ils l’atteignent, c’est-à-dire quand ils atteignent le lieu où la mère n’est pas déprimée, ils sont toujours épuisés et ont besoin de repos si bien qu’ils ne peuvent pas en venir à leur vie à eux. […]
Pour ces enfants, s’accomplir c’est parvenir à réparer quelque chose qui ne va pas chez la mère et, par conséquent, cela ne les avance personnellement à rien. […] Dans l’analyse de ces enfants, il est nécessaire de parvenir à quelque chose de nouveau, qui est la destructivité dans la réalité psychique interne, la destructivité qui appartient effectivement à l’enfant et non pas à la mère.

Auteur: Winnicott Donald W. Woods

Info: Dans "La crainte de l'effondrement" page 190

[ étiologie ] [ faux moi ] [ état-limite ] [ épuisement psychique ] [ mère-enfant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson