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au revoir

Tous les départs
Resserrent les coeurs qui se séparent.

Auteur: Voulzy Laurent

Info: chanson Paradoxal Système

[ séparation ] [ émotion ]

 

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au revoir

Qu'aimes-tu tant dans les départs, Ménalque? Il répondit: - L'avant-goût de la mort.

Auteur: Gide André

Info:

[ séparation ]

 

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pensée-de-femme

Il lui avait fallu trois enfants, trois départs, et la menace d’un quatrième pour comprendre ce que c’était qu’être mère. Le destin d’une mère, c’est de laisser partir ses enfants. De son ventre, de sa maison, de ses bras. Les douleurs de l’enfantement ne sont rien comparées à la douleur éternelle de la séparation. Mettre au monde ce n’est pas accoucher, c’est se laisser abandonner.

Auteur: Matine Alexandra

Info: Les Grandes Occasions

[ maman ] [ génitrice ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

jeunesse

On se débarrasse à bon compte des voyageurs et du voyage en alléguant que presque tous les départs sont des fuites. Peut-être. C’est oublier qu’il y a des choses devant lesquelles on ne peut que fuir : des lieux, des familiers, des "raisons" qui nous chantent une chanson si médiocre qu’il ne reste qu’à prendre ses jambes à son cou. On part pour s’éloigner d’une enfance étouffante, pour ne pas occuper la niche que les autres déjà vous assignent, pour ne pas s’appeler Médor.

Auteur: Bouvier Nicolas

Info: L’échappée belle

[ indépendance ] [ ennui ]

 

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cérémonie

On est en été, il fait très chaud, tout l'ensemble est encore vide, quelques finitions sont encore à faire, l'entreprise Bâtimo, maître d'oeuvre, a organisé une fête pour arroser la fin du chantier, avant le mois d'août et les grands départs en vacances. Des tentes blanches ont été dressées le long du canal, et toute une foule d'hommes en costumes sombres et quelques femmes en robes claires se pressent autour des buffets débordants de fraîcheur et de champagne. Entrepreneurs et hommes politiques de toutes tailles, de tous bords, se croisent et s'enchevêtrent.

Auteur: Manotti Dominique

Info: Carnet rose

[ célébration ] [ buffet ]

 

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oppression

Au-delà, nous avons toutes deux rapidement mesuré à quel point le poids de la présence israélienne restait capital pour comprendre les dynamiques internes à la société palestinienne. Les mobilités quotidiennes, les demandes de permis de construire, les départs en voyage, les inscriptions à l'école : tous les actes, jusqu'au plus banal de la vie des Palestiniens, restaient déterminés par l'Etat d'Israël.
C'est la raison pour laquelle la restitution du vécu et ressenti de la situation sur le terrain ne pouvait être évacuée si facilement de nos recherches : acteurs de la vie publique comme habitants ordinaires avaient à traiter au jour le jour avec les multiples contraintes d'une occupation étrangère qui ne disait plus son nom.

Auteur: Bontemps Veronique

Info: Vivre sous occupation : Quotidiens palestiniens. Ecrit avec Aude Signoles

[ sionisme ] [ judaïsme ]

 

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poésie

Pour écrire un seul vers, il faut avoir vu beaucoup de villes, d’hommes et de choses, il faut connaître les animaux, il faut sentir comment volent les oiseaux et savoir quel mouvement font les fleurs en s’ouvrant le matin. Il faut pouvoir repenser à des chemins dans des régions inconnues, à des rencontres inattendues, à des départs que l’on voyait longtemps approcher, à des jours d’enfance dont le mystère ne s’est pas encore éclairci, à ses parents qu’il fallait qu’on froissât lorsqu’ils vous apportaient une joie et qu’on ne la comprenait pas (c’était une joie faite pour un autre), à des maladies d’enfance qui commençaient si singulièrement, par tant de profondes et graves transformations, à des jours passés dans des chambres calmes et contenues, à des matins au bord de la mer, à la mer elle-même, à des mers, à des nuits de voyage qui frémissaient très haut et volaient avec toutes les étoiles – et il ne suffit même pas de savoir penser à tout cela. Il faut avoir des souvenirs de beaucoup de nuits d’amour, dont aucune ne ressemblait à l’autre, de cris de femmes hurlant en mal d’enfant, et de légères, de blanches, de dormantes accouchées qui se refermaient. Il faut encore avoir été auprès de mourants, être resté assis auprès de morts, dans la chambre, avec la fenêtre ouverte et les bruits qui venaient par à-coups. Et il ne suffit même pas d’avoir des souvenirs. Il faut savoir les oublier quand ils sont nombreux, et il faut avoir la grande patience d’attendre qu’ils reviennent. Car les souvenirs ne sont pas encore cela. Ce n’est que lorsqu’ils deviennent en nous sang, regard, geste, lorsqu’ils n’ont plus de nom et ne se distinguent plus de nous, ce n’est qu’alors qu’il peut arriver qu’en une heure très rare, du milieu d’eux, se lève le premier mot d’un vers.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info: Les Cahiers de Malte Laurids Brigge (1910)

[ expériences ] [ vécu ] [ sensibilité ] [ sensations ] [ conseil d'écriture ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson