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question

Notre choix éthique de base alors que nous considérons le nouveau contrôle de l'homme sur lui-même, sur son corps et son esprit ainsi que sur sa société et son environnement, est toujours le même que celui des hommes primitifs qui se terraient dans les cavernes et faisaient des feux.
Chance contre contrôle. Faut-il laisser les fruits de la reproduction humaine prendre forme au hasard, en gardant nos enfants dépendants des accidents de la romance et du patrimoine génétique, de la loterie sexuelle ou de ce qu'un médecin appelle "la roulette méiotique des chromosomes de ses parents" ? Ou devrions-nous en être responsables, c'est-à-dire exercer notre choix rationnel et humain, ne plus nous soumettre à l'adoration aveugle de la nature brute ?

Auteur: Fletcher Joseph

Info: The Ethics of Genetic Control: Ending Reproductive Roulette. Chapter I. Trying to be Natural (p. 36). Prometheus Books. Buffalo, New York, USA. Fin de la Roulette Reproductive. Chapitre I. Essayer d'être naturel (p. 36). Prometheus Books. Buffalo, New York, États-Unis. 1988

[ transhumanisme ] [ manipulation génétique ] [ eugénisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

introspection

Être coupé de sa propre auto-compassion naturelle est l'une des plus grandes déficiences que l'on puisse subir. Parallèlement à notre capacité à ressentir notre propre douleur, nous perdons nos meilleurs espoirs de rétablissement, de dignité et d'amour. Ce qui semble non adaptatif et autodestructeur dans le présent fut, à un moment donné de notre vie, une adaptation pour nous aider à supporter ce que nous avons ensuite dû traverser. Si certains sont dépendants de comportements d'auto-apaisement, c'est uniquement parce que, dans leurs jeunes années, ils n'ont pas reçu l'adoucicement dont ils avaient besoin. La compréhension de ce phénomène permet de supprimer les auto-jugements négatifs sur le passé et favorise la responsabilité pour le présent. D'où la nécessité d'une enquête compatissante sur soi-même.

Auteur: Mate Gabor

Info: In the Realm of Hungry Ghosts: Close Encounters with Addiction

[ acceptation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

ordre du pouvoir

Toutes les nations esclavagistes se caractérisent par la dépendance des propriétaires envers leurs esclaves, alors que l’inverse n’est pas le cas. Les esclaves ne sont pas dépendants de leurs propriétaires, parce que les premiers travaillent beaucoup alors que les seconds travaillent peu. Les propriétaires d’esclaves sont les réels parasites de la société et les esclaves sont les véritables pivots de la société.

Pour éviter que les gents comprennent aussi facilement qu’il en va ainsi, les propriétaires d’esclaves doivent inventer une doctrine reposant sur le principe opposé : ils font croire aux esclaves qu’ils sont des fainéants inutiles et qu'ils leur sont indispensables. Tant que les esclaves y croient, les propriétaires d’esclaves sont tranquilles. Qui ose se révolter contre quelqu’une d’indispensable à sa propre existence ?

Auteur: Brantenberg Gerd

Info: Les filles d'Égalie

[ inversion ] [ hiérarchie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

agriculture biologique

Je suis inquiète. Entre le bon score des écologistes aux Européennes et En marche et ses positions antiglyphosate, j’ai peur qu’on impose de plus en plus de contraintes aux agriculteurs au détriment du revenu : plans Écophyto, bio dans les cantines… Même si aujourd’hui on gagne un peu mieux sa vie en bio, la guerre des prix est désormais déclarée par les grandes enseignes.

Je crains aussi qu’on devienne de plus en plus dépendants de nos importations. Notre solde d’exportations jusqu’ici très positif est en train de baisser, alors que celui des importations augmente au nom de la bio équivalence, qui veut que le bio de Haïti vaille celui de France, ce qui est faux. Un grand nombre d’importations étiquetées bio sont plus que louches… J’ai peur que les gens soient trompés ou s’empoisonnent : datura dans le sarrasin, mycotoxines dans les céréales…

Auteur: Brunel Sylvie

Info: https://terres-et-territoires.com/les-urbains-ont-oublie-la-peur-de-manquer/

[ concurrence déloyale ] [ contradictions ] [ crainte ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

vivre

Toutes ces complexités de la vie, ces tensions qui s'opposent et se combinent, cette envie de quête, d'amélioration, de progrès technologique... que l'homme parvient toujours mieux à comprendre et maitriser, je suis assez optimiste quant à tout ceci. Surtout parce que je sens l'amour qui pousse derrière. Avec ces deux interrogations : a) Pour aller où ? b) Seront nous capables de survivre, au cas où dans un un jour lointain, devenus totalement dépendants de ce bien-être externe, ne devrons faire sans parce qu'il aura disparu ?

'aussi loin que je me souvienne, je me suis vu comme un paléo humain, singe stupéfait, ahuri par le confort que sa race a su s'aménager, étonné sans cesse de pouvoir contempler ces centaines de millions d'êtres, mes soeurs et frères, confortablement installés devant leur télé, au chaud avec le ventre plein. Je parle bien sûr en helvète bien nourri.

Auteur: Mg

Info: 28 octobre 2013

[ étonnement ]

 

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environnement

Plus nous devenons indépendants, plus nous devenons dépendants du monde extérieur : c'est le problème même de la société moderne qui croit au contraire s'émanciper du monde extérieur en le dominant. (...) La conscience de la dépendance de notre indépendance, c'est-à-dire de la relation fondamentale avec l'écosystème, (...) nous entraîne à rejeter notre vision du monde objet et de l'homme insulaire. C'est du reste la seule façon de comprendre les vérités des philosophies non occidentales - asiatiques et africaines -, de nous réconcilier avec elles et de déboucher sur une vision universelle du monde. L'homme doit se considérer comme le berger (...) des êtres vivants, et non comme le Gengis Khan de la banlieue solaire.
(...)
L'homme doit cesser d'agir comme un Gengis Khan de la banlieue solaire et se considérer, non pas comme le berger de la vie, mais comme le copilote de la nature.

Auteur: Morin Edgar

Info: Écologiser l'homme

[ responsabilité ] [ sagesse ]

 

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dualités

Pour qui voudra modéliser la vie des mammifères communautaires humains dans un cadre tétravalent-orthogonal où se jouxtent/conjuguent mâles-femelles avec objectif-subjectif, il apparaitra assez clairement certaines tendances, qu'on peut voir comme des déséquilibres nécessaires parce que créatifs. 

Au premier chef la part "femelle", de constitution plus stable de par son rôle de génitrice, est naturellement orientée communautaire et verticale. Alors que le mâle, plus déséquilibré, présente un tropisme plus égotique, sorte de génie individuel horizontal, qui peut aisément toucher à la folie lorsqu'il s'éloigne trop du plan communautaire vertical.

Cette modélisation recèle d'infinis trésors de possibilités souples et combinatoires dans la mesure ou les frontières entre genres ne sont pas définies nettement en termes scientifico-génétique ; elles le sont encore moins clairement entre les personnalités puisqu'un mâle peut se sentir femelle et inversément. 

La nature mélange deux pôles étroitement dépendants-intriqués au sein d'un système-race qui, simultanément, collectivise et singularise. 

L'uniformité c'est la mort. Contrastes et variétés sont indispensables. ,

Auteur: Mg

Info: 10 oct 2023

[ monde bayésien ] [  statistiques ] [ tendances ] [ grégarisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

végétal

L'homme et les plantes évoluent ensemble depuis longtemps. Nos ancêtres vivaient dans les arbres et les civilisations anciennes les ont souvent vénérés comme des divinités. Puis nous avons cultivés les plantes pendant des milliers d'années et sommes devenus dépendants de ces cultures et réciproquement comme le montre l'exemple du maïs qui ne survit plus à l'état sauvage. Il est intéressant de remarquer que certaines plantes ne peuvent pas être cultivées, comme s'il fallait qu'elles trouvent un intérêt à cette transformation.
La coévolution des plantes, des insectes et des animaux est un processus très compliqué. Lorsqu'une plante a besoin de se disperser dans son environnement, elle doit se trouver un organisme partenaire. Elle commence alors à sécréter des substances nouvelles, sous la forme de fruits par exemple, afin que les animaux les consomment et disséminent les graines. Pour la plante elle-même, le fruit n'a aucune signification, d'ailleurs les plantes n'avaient pas de fruit à l'origine de l'Evolution, c'est une partie de la plante qui est entièrement destinée à être mangée.

Auteur: Baluska Frantisek

Info:

[ animal ] [ interaction ]

 

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question

Le temps : c'est la complexité qui se développe, souvent organique. Les mots : des univers mathématiques symbolisés. 

Le mélange des deux : points de vues sémantiques humains, issus de perspectivismes limitants. 

Problème : si les mots sont des mondes, la diachronie nous montre qu'ils glissent au fil du temps, changent de sens ("quelqu'un" devient "personne", etc ) et par là même induisent tout un tas de biais dans nos raisonnements.

De plus nos idiomes sont dépendants d'une logique trop simple, boléenne, donc incapables constituer une continuité acceptable en terme scientifique. 

En ce sens il est évidemment difficile et dangereux d'user (de citer) des pensées issues de collègues homo sapiens non contemporains. Sauf si elles abordent les rapports entre humains. 

Ici alors on pourra éventuellement étudier notre évolution propre, et probablement l'égarement que représente l'anthropocentisme primaire qui aura piloté tant de philosophies, et les langages, de l'humanité. 

La tétravalence montrée par le carbone est-elle la voie ?

Auteur: Mg

Info: 28.7.2023

[ chronos défini ] [ linguistique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

initiation

L’amour est difficile. L’amour d’un être humain pour un autre, c’est peut-être l’épreuve la plus difficile pour chacun de nous, c’est le plus haut témoignage de nous-mêmes ; l’œuvre suprême dont toutes les autres ne sont que les préparations. C’est pour cela que les êtres jeunes, neuf en toutes choses, ne savent pas encore aimer ; ils doivent apprendre. De toutes les forces de leur être, concentrées dans leur cœur qui bat anxieux et solitaire, ils apprennent à aimer. Tout apprentissage est un temps de clôture. Ainsi pour celui qui aime, l’amour n’est longtemps, et jusqu’au large de la vie, que solitude, solitude toujours plus intense et plus profonde. L’amour ce n’est pas dès l’abord se donner, s’unir à un autre. (Que serait l’union de deux êtres encore imprécis, inachevés, dépendants ?) L’amour, c’est l’occasion unique de mûrir ; de prendre forme, de devenir soi-même un monde pour l’amour de l’être aimé. C’est une haute exigence, une ambition sans limite, qui fait de celui qui aime, un élu qu’appelle le large. Dans l’amour quand il se présente, ce n’est que l’obligation de travailler à eux-mêmes que les être jeunes devraient voir. Se perdre, dans un autre, se donner à un autre, toutes les façons de s’unir ne sont pas encore pour eux. Il leur faut d’abord thésauriser longtemps, accumuler beaucoup. Le don de soi-même est un achèvement.

Auteur: Rilke Rainer Maria

Info: Les Cahiers de Laurids Brigge

[ sacrifice ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini