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science-fiction

Contrairement aux plantes, les animaux devaient lutter contre le champ magnétique de l'étoile. Les plantes ne se déplaçaient pas, il leur importait peu d'être étirées en une longue élipse alignée sur les lignes de force du champ magnétique.

Auteur: Forward Robert L.

Info: L'oeuf du dragon

[ planète ] [ extraterrestre ]

 

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week-end

Toute la ville semblait en goguette. C'était un samedi soir typique d'un bourg anglais. Les foules se déplaçaient de pubs en pubs comme les troupeaux de gnous à la saison des pluies. Nous derrière. Au bout de quelques heures, nous connaissions pratiquement le circuit.

Auteur: Mills Magnus

Info: Retenir les bêtes

[ british ]

 

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aube

Les ténèbres se faisaient peu à peu moins épaisses et le ciel tournait au gris foncé. Au loin, je distinguais le point de fusion des nuages avec l'horizon. Une ligne rouge très pâle commençait même à cerner les contours d'un petit nuage. Comme portés par la lumière, le nuage et ses compagnons se déplaçaient lentement au-dessus de nous. Le vent les entrainait loin de la source lumineuse. Le halo rougeâtre s'étendait, touchant par instants les nuages à la dérive, les chassant d'une vaste étendue de ciel qui se teintait alors d'un orange profond.

Auteur: Priest Christopher

Info: Le monde inverti

[ aurore ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

barbarie

Il y a cinquante ans, dans mon enfance, il semblait absolument évident que le mauvais vieux temps était passé, que la torture, les massacres, l'esclavage et la persécution des hérétiques avaient disparu à jamais. Pour des gens qui portaient haut-de-forme, se déplaçaient en train et prenaient un bain quotidien, de pareilles horreurs étaient simplement inconcevables. Nous vivions au vingtième siècle, que diable ! Quelques années plus tard, ces mêmes hommes qui se baignaient chaque jour et allaient à l'église en huit-reflets commettaient des atrocités d'une ampleur dont les Asiatiques et les Africains enténébrés n'eussent jamais rêvé. À la lumière de l'histoire récente, il serait stupide de croire que ce genre de choses ne peut pas se reproduire. Il le peut et sans doute il le fera.

Auteur: Huxley Aldous

Info: Retour au meilleur des mondes

[ cyclique ] [ vigilance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

obèse

Donna Toscana était devenue une femme imposante... Ses chevilles enflées ressemblaient à des goitres. Ses minuscules chaussures semblaient prêtes à éclater sous la pression de ses cent-vingt-cinq kilos. Une douzaine de seins superposés semblaient s'écraser sur sa poitrine. Elle était bâtie comme une pyramide, sans hanches. Ses bras étaient si charnus qu'ils ne tombaient pas à la verticale, mais faisaient un angle avec son corps ; ses doigts enrobés de graisse évoquaient des saucisses. Elle n'avait quasiment pas de cou. Quand elle tournait la tête, les bourrelets de chair se déplaçaient avec la lenteur mélancolique de la cire molle. On voyait son crâne rose à travers ses cheveux blancs clairsemés. Son nez était mince et exquis, mais ses yeux évoquaient deux raisins noirs écrasés. Dès qu'elle parlait, ses fausses dents jacassaient dans l'idiome qui leur était propre.

Auteur: Fante John

Info: Bandini

[ littérature ]

 

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désert

Ses ancêtres appartenaient à une tribu de Bédouins nomades. Ils s'arrêtaient dans les oueds, ces lits de fleuve recouverts de végétation, et ils montaient leurs tentes. Les chèvres allaient paître, les femmes cuisinaient sur les pierres brûlantes. Ils n'avaient jamais quitté le désert. Ils se méfiaient un peu des gens de la côte, marchands, corsaires. Le désert était leur maison, ouverte, sans limites. Le désert était leur mer de sable. Tacheté de dunes comme le pelage d'un jaguar. Ils ne possédaient rien. Rien que des traces de pas que le sable bientôt effaçait. Le soleil faisait glisser les ombres. Ils étaient habitués à résister à la soif, à se dessécher comme des dattes, sans mourir. Un dromadaire leur ouvrait la voie, une ombre longue et tordue. Ils disparaissaient au milieu des dunes.
Nous sommes invisibles aux yeux du monde, mais pas à ceux de Dieu.
Ils se déplaçaient avec cette pensée au coeur.

Auteur: Mazzantini Margaret

Info: La mer le matin

[ Islam ] [ minéral ] [ Maghreb ] [ littérature ]

 

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pensée-de-femme

Elle tenta de s'éloigner de lui. L'effort se brisa contre ses bras. Ses poings battaient ses épaules, contre son visage. Il bougea une de ses mains, prit ses deux poignets, les plaqua derrière elle, sous son bras, lui arrachant les omoplates. Elle tordit la tête en arrière. Elle sentit ses lèvres sur sa poitrine. Elle s'arracha... Elle se battait comme un animal. Mais sans faire aucun bruit. Elle n'appela pas à l'aide. Elle entendait les échos de ses coups dans le souffle de son haleine, et elle sut que c'était un halètement de plaisir... Elle ressentit de la haine et ses mains; ses mains qui se déplaçaient sur son corps, des mains qui cassent le granit. Elle a combattit dans une dernière convulsion. Puis la douleur soudaine jaillit, à travers son corps, jusqu'à sa gorge, et elle cria. Puis elle s'allongea immobile. C'était un acte qui pouvait être accompli dans la tendresse, comme un sceau d'amour, ou dans le mépris, comme un symbole d'humiliation et de conquête. Ce pouvait être l'acte d'un amant ou celui d'un soldat violant une femme ennemie. Il le faisait comme un acte de mépris. Pas d'amour, mais comme pour souiller. Ce qui la rendit immobile et soumise... l'acte d'un maître en train de prendre sans honte, dédaigneusement, possession d'elle, c'était le genre de capture qu'elle avait voulu...

Auteur: Ayn Rand

Info: The Fountainhead

[ dominée ] [ séduction ] [ femmes-hommes ]

 

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Asie

Parmi mes souvenirs de Ceylan, je revois une grande chasse à l'éléphant.
Les éléphants étaient devenus trop nombreux dans un certain secteur et au cours de leurs incursions endommageaient maisons et cultures. Durant plus d'un mois, au long d'un fleuve, les paysans, avec du feu, des brasiers et des gongs, obligèrent peu à peu les troupeaux sauvages à reculer vers un coin de la forêt et à s'y rassembler.
Nuit et jour, les flammes et le bruit des instruments inquiétaient les grands animaux qui se déplaçaient comme un fleuve lent vers le nord-ouest de l'île.
Puis arriva le jour du kraal. Les palissades obstruaient une partie de la forêt. Par un étroit couloir je vis entrer le premier éléphant qui se sentit aussitôt pris au piège. Il était trop tard. Des centaines d'autres s'avançaient dans le corridor sans issue. L'immense troupeau de près de cinq cents éléphants était dans l'impossibilité d'avancer ou de reculer.
Les mâles les plus puissants se dirigèrent vers les palissades en essayant de les briser, mais derrière celles-ci surgirent d'innombrables lances qui les arrêtèrent. Alors ils se replièrent au centre de l'enclos, décidés à protéger les femelles et leurs petits. Leur défense et leur organisation étaient émouvantes. Ils lançaient un appel angoissé, une sorte de hennissement ou un coup de trompette, et dans leur désespoir déracinaient les arbres les plus faibles.

Auteur: Neruda Pablo

Info: La solitude lumineuse

[ littérature ]

 

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colonialisme

"Terra nullius", c'est un petit concept amusant, tu sais. C'est quelque chose que les Anglais ont inventé quand ils sont arrivés ici, en voyant qu'il n'y avait pas des masses de terres cultivées en Australie. Il se trouve que les Aborigènes formaient un peuple semi-nomade, qui vivait de chasse, de pêche et de cueillette. Et juste parce qu'eux ne passaient pas la moitié de la journée courbés sur des champs de patates, les Anglais les ont considérés comme inférieurs. Ils partaient du principe que le travail de la terre était un maillon obligatoire dans l'évolution de toute civilisation, en oubliant que les premiers qui étaient venus ici avaient failli mourir de faim après avoir essayé de vivre sur ce que leur donnait cette terre stérile. Mais les Aborigènes connaissaient la nature de A à Z, se déplaçaient pour trouver leur nourriture en fonction des saisons, et semblaient vivre dans l'abondance. Le Capitaine Cook en parlait comme des êtres les plus heureux qu'il ait jamais rencontrés. Ils n'avaient tout simplement pas besoin de travailler la terre. Mais parce qu'ils n'étaient pas sédentaires, les Anglais ont décidé que cette terre n'appartenait à personne. C'est donc devenu terra nullius. Et selon ce principe, les Anglais pouvaient sans scrupule établir des titres de propriétés aux colons intéressés, sans se soucier de ce que les Aborigènes pouvaient en penser. En fin de compte, ils n'étaient pas propriétaires de leur terre.

Auteur: Nesbo Jo

Info: L'homme chauve-souris : Une enquête de l'inspecteur Harry Hole

[ envahisseurs ]

 

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extraterrestres

Qu'est ce qui explique le mieux le phénomène UFO ?
En juillet dernier, le site Unexplained Mysteries a procédé a un sondage demandant aux gens comment ils expliquent le phénomène UFO.
Le sondage s'est déroulé sur une période de 3 mois, il posait la question : "qu'est ce qui explique le mieux le phénomène UFO ?". Aujourd'hui la vue générale sur les UFOs semble être très différente du passé. Beaucoup plus de gens sont disposées à accepter des explications autres que l'idée extraterrestre. Ce phénomène débuta en 1947 quand le pilote Kenneth Arnold fut spectateur témoin d'un certain nombre d'objets en forme de disques, volant en formation au-dessus des Cascade Mountains. Interviewé plus tard au sujet de ce qu'il avait vu, Arnold déclara que les objets se déplaçaient "comme une soucoupe qu'on ferait ricocher sur l'eau". Les résultats du dernier sondage donnent que sur presque 2300 voix, 41% sont encore convaincus que les UFOS sont des visiteurs d'une autre planète, 19% croient qu'il s'agit de "projets noirs", cad de technologies secrètes des militaires. Cette explication a pris un poids considérable au cours des années, en particulier après la vague d'UFOs triangulaire des années 89 - 90 qui furent révélée plus tard comme ayant été provoquées par les essais du chasseur "furtif " américain. Une explication moins commune a reçu 8% des voix - l'idée que les UFOs sont en réalité des humains qui voyagent dans le temps bien qu'il n'y ait absolument aucune preuve pour soutenir cette hypothèse. Les plus sceptiques représentent 29% des voix, 14% pensent que les UFOs sont des phénomènes d'hystérie de masse, 9% que c'est autre chose et 6% refusent de croire que les UFOs existent.

Auteur: Unexplained Mysteries

Info: mercredi 10 Novembre 2004

[ spéculations ]

 

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