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alcoolisme

- Votre femme s'est très bien intégrée dans notre établissement. Elle prend la parole dans nos groupes de discussion, dialogue avec de nombreux patients, elle en aide même certains à sortir de leur addiction.
- Pourquoi elle boit ?
Le docteur à l'air un peu déstabilisé par cette question. Comme si elle manquait de tact, qu'elle était déplacée. Mais c'est un peu pour ça qu'on est là. Pourquoi ma mère boit ? Et comment faire pour qu'elle arrête ?
- Vous savez, c'est souvent compliqué. Il n'y a pas une seule raison en particulier, c'est en général une accumulation de petits événements, d'habitudes. Il est primordial de rompre l'environnement dans lequel vivait votre femme, changer les meubles de place par exemple, changer les horaires des repas. Lors de mes entretiens avec votre épouse, plusieurs choses sont revenues assez fréquemment.Elle m'a parlé de son manque de liberté à la maison, de son manque d'autonomie, de votre maladie. Elle vous a épousé et à accepté de fonder une famille avec vous sachant que vous n'aviez pas une espérance de vie très longue. Revient souvent aussi le fait qu'elle se sente seule à gérer la maison. Ni vous ni les enfants ne l'aideraient. Elle se sent aussi abandonnée, hum, disons affectivement. Vous auriez quitté le lit conjugal.
- Donc, c'est ça que vous avez fait depuis deux semaines. Vous êtes resté assis là à remplir des pages et des pages de tout ce qui pouvait sortir de la bouche de ma femme. Et maintenant, vous nous ressortez tout en bloc. Tout est de ma faute parce que je vais bientôt crever. C'est de leur faute si leur mère boit parce qu'ils ne l'ont pas aidée à faire la vaisselle. Et si je ne vous interrompais pas, vous entreriez certainement dans le détail des coucheries que j'ai eues ou pas avec ma femme devant mes enfants. Mais vous devez avoir raison, ne vous retenez surtout pas. Ma femme leur à déjà tout balancé. Ils sont blindés niveau sordide et saloperies. Je voudrais vous poser une question docteur Freud. On essaie d'aider les alcooliques, mais leur famille qui s'en occupe ?

Auteur: Valambois Rod

Info: Mal de mère

[ entourage ]

 

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anonymat de masse

Supposons que la bombe ait été utilisée.

Il serait déplacé de parler encore ici d’ "acte". Le processus qui aboutirait à un tel fait compterait en fin de compte tant de médiations, il serait si peu transparent, il se composerait de tant d’étapes intermédiaires et ferait intervenir tant d’instances – sans qu’aucune ne soit plus décisive que les autres – que pour finir tout le monde aurait fait quelque chose mais personne n’aurait "fait" cela. En fin de compte, personne n’aurait rien fait.

Pour écarter tout risque d’un ultime sursaut de la conscience, on a construit des êtres sur lesquels rejeter la responsabilité, c’est-à-dire des machines à oracles, des consciences-automates électroniques [...]. [...]

Quand bien même il n’y aurait pas de robots, la complexité de l’organisation moderne à elle seule, le fait que cette chose monstrueuse soit le résultat d’un travail mille fois divisé et médiatisé, suffirait à en faciliter l’exécution. Cela semble paradoxal. Ce n’est pourtant pas un paradoxe parce que les innombrables procédures organisationnelles, en consommant beaucoup d’énergie, affaiblissent ou épuisent les énergies morales contraires, et remplissent ainsi une fonction analogue à celle des résistances électriques.

En outre, lorsqu’une organisation est au travail, l’idée d’une moralité de l’action est automatiquement remplacée par celle d’un parfait fonctionnement. [...] Chacun des innombrables travailleurs spécialisés intégrés au processus considérant exclusivement la tâche qu’il doit accomplir et n’étant lui-même considéré comme consciencieux que dans la mesure où il accomplit consciencieusement la tâche dont il est chargé, il n’y a pas pour lui matière à la moindre considération morale. Autrement dit, s’il n’y a pas là pour lui la moindre perspective d’immoralité, c’est parce qu’il n’a pas de "perspective" du tout. [...]

Et comme il ne sait pas comment sa tâche se combine avec celle des autres, il ne peut prendre conscience du fait que la somme des tâches spécialisées et consciencieusement accomplies pourrait se révéler une monstrueuse absence de conscience morale. [...]

Rien ne peut donc contrecarrer la production et l’utilisation de la bombe : ce sont le grand nombre des participants et la complexité de l’appareil qui empêchent d’empêcher.

Auteur: Anders Günther Stern

Info: Dans "L'obsolescence de l'homme", trad. de l'allemand par Christophe David, éditions Ivrea, Paris, 2002, pp. 272-274

[ responsabilité diluée ] [ ignorance ] [ totalitarisme ] [ pions ]

 

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relations amoureuses

Sandeau, Musset, Chopin… A travers les aventures rocambolesques de sa vie et les couples transitoires qu’elle [George Sand] forme avec ses compagnons successifs dans les décors variés de l’Europe, c’est toujours la même odeur qui persiste, de clinique et de désinfectant. Un hôpital de campagne qu’elle traîne après elle de Venise à Paris et de Paris à Nohant puis encore de Nohant à Majorque… Un bloc opératoire mobile, maternel, bienveillant. Pour ses amants ectoplasmes, ses amis translucides et fluidiques, ses appendices mâles si peu phalliques de plus en plus efflorescents. Sandeau est extrêmement paresseux et à peu près dépourvu de talent, elle l’oblige à se mettre à son bureau, le nourrit quand il oublie de le faire, se fatigue vite de le tenir à bout de bras sur ce bord de son propre néant où il titube. Musset abuse de l’alcool, se montre souvent grossier et violent, s’effondre de temps en temps en proie à des espèces de crises nerveuses qu’elle regarde assez lucidement comme des affaires de possession. Inondé de sueur il se tord et hurle et croit voir des fantômes tomber sur lui. Intensité de l’exhibition du lien démoniaque derrière les jets déclamatifs de passion. "Est-ce que l’amour élevé et croyant est possible ? Est-ce qu’il faut que je meure sans l’avoir rencontré ? Toujours saisir des fantômes et poursuivre des ombres !" s’écrit George Sand qui sait très bien qu’elle va de spectre en spectre quand elle dit chercher l’amour… Elle est frigide, raconte-t-on parfois ? Mais non, bien sûr, pas plus que n’importe qui. Et puis d’ailleurs, comment pourrait-elle "jouir" puisqu’elle n’a à sa disposition dans son lit que des ombres, fatalement ? Au fond ses amants de passage me semblent des incarnations assez modernes de l’espèce masculine, ils ne seraient pas déplacés aujourd’hui. Les bouclettes de Sandeau l’incapable, la vulgarité éthérée de Musset, le retrait digne et silencieux de Chopin derrière sa toux de Dame aux camélias… Le gâtisme final de son mari qui, à la veille de mourir, en 1869, écrit à Napoléon III pour lui demander la Légion d’honneur non pas en tant qu’ancien officier mais parce qu’il a été l’époux de Sand et qu’elle l’a fait cruellement souffrir…

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 606, à propos de George Sand

[ déceptions ] [ littérature ] [ femme-hommes ]

 

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femmes-entre-elles

Parmi les femmes qui composaient la société de***, Mélanide était la moins aimable, et l'une des plus remarquables par son esprit ; mais personne encore n'avait poussé plus loin l'enivrement et l'aveuglement de l'amour-propre. Ce qui entraîne le défaut de goût, et produit toujours les ridicules les plus saillants.
Avec des traits et une taille hommasse, Mélanide ne pouvait se trouver jolie ; mais elle se persuadait qu'elle était belle, et d'après cette opinion, elle avait toute la recherche de la parure, toutes les mines d'une coquette uniquement occupée de sa figure. Il y avait dans sa personne et dans ses manières quelque chose de si affecté, de si bizarre, que dès qu'elle paraissait, tous les yeux se fixaient sur elle. Et, prenant alors l'étonnement et la curiosité pour de l'admiration, elle se disait tout bas, "nulle femme n'a produit cet effet"; et cette comique illusion de son orgueil était parfaitement exprimée par la mâle assurance de son maintien, par son air intrépide et conquérant : elle ignorait que les hommes qui aiment le mieux les femmes, ne regardent jamais fixement celles qui sont jeunes, jolies, et modestes. La galanterie à cet égard ressemble à l'amour: elle craint de blesser et de profaner son objet ; elle n'ose le contempler qu'à la dérobée; et c'est ainsi qu'en admirant la beauté elle rend hommage à la pudeur.
Mélanide avait infiniment d'esprit, mais un esprit absolument dénué de grâce; et le désir ardent et continuel de briller le rendait souvent faux. Ne pensant qu'à elle, rapportant tout à elle, ne parlant que d'elle, directement ou indirectement, elle ne savait ni écouler, ni répondre. Quand on ne voyait pas clairement sa vanité, on la sentait; on en était toujours ou frappé ou importuné. Les amis de Mélanide faisaient d'elle, sans le vouloir, la critique la plus piquante; ils avouaient qu'elle contait mal, qu'elle était dépourvue du charme, du naturel et de la naïveté, de celui de la gaîté. Mais ils prétendaient qu'elle avait dans la conversation "de la force et de l'éloquence".
Cette singulière admiration ressemblait plus à une épigramme qu'à un éloge. Sans doute on peut être éloquent en tête-à-tête avec ce qu'on aime, tandis que dans la conversation il faut, non les talents d'un orateur, mais de la grâce et du naturel. Dans la société la plus intime, un entretien agréable est toujours un dialogue vif et serré : l'usage du monde en exclut les "longues tirades", et par conséquent l'éloquence; rien n'y doit être approfondi : la variété, la légèreté en font le charme ; la force y serait déplacée, elle n'y paraîtrait que comme de la pesanteur.

Auteur: Genlis Madame de

Info: à propos de Mme de Staël

[ vacherie ] [ haine ] [ mondanités ]

 

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ufo

Le mercredi 17 juillet 1957, à l'aube, un bombardier de reconnaissance électronique RB-47H Stratojet de l'USAF, indicatif Lacy 17, se rend à Oklahoma City, avec 6 officiers à bord, dont le commandant Mac Clure, et le major Lewis D. Chase.
A 10500 m il repère une grosse et intense lumière blanche-bleutée, comme le rappelle le résumé de l'American Institute of Aeronautics and Astronautics.
Muni d'un appareillage électronique de contre-mesures (ECM) le RB-47 de l'Air Force sera suivi par un objet non identifié sur plus de 1200 km pendant 1 heure et 30 minutes, tandis qu'il survole le Mississippi, la Louisiane, le Texas et atteint l'Oklahoma. L'objet fut à plusieurs reprises vu directement par l'équipe du poste de pilotage comme une très vive lumière ; il fut acquis par un radar au sol et détecté par les appareils de contrôle ECM du RB 47. Une transmission de micro-ondes à 3 Ghz a été détectée par l'équipage du RB-47. L'opérateur #2 des contre-mesures électroniques de Lucy 17 (identifiant), du RB47, intercepta près de Meridian, Mississippi, un signal ayant les caractéristiques suivantes : fréquence 2995 à 3.000 Ghz; étendue du signal pulsé : 2.0 microsecondes; fréquence de répétition du signal : 600 Hz (cycles par seconde); taux de balayage 4 tours/mn; polarité verticale. Le signal s'est rapidement déplacé sur l'écran du localisateur, indiquant un déplacement rapide de la source émettrice; la source est en vol. L'intérêt de ce cas tient aux apparitions et disparitions constatées simultanément par 3 canaux distincts et à la rapidité des manoeuvres qui dépassait tout ce dont l'équipage avait eu jusque-là l'expérience 1.
L'objet disparaît ainsi des écrans radar plusieurs fois de suite, pour réapparaître simultanément en suivant presque tout le temps l'avion à une distance d'environ 17 km, avant de changer rapidement de position pour se trouver devant l'avion. Chase oublie un moment sa mission et met le cap sur la mystérieuse lumière qui disparaît à son approche. Chase reprend son cap initial mais la "cible" réapparaît sous le Stratojet. L'avion pique à nouveau vers l'ovni qui disparaît encore une fois. A court de kérosène, le Boeing doit retourner sur sa base de Forbes.
10 ans plus tard, la commission Condon est saisie du cas, mais classera l'affaire faute de pouvoir accéder au dossier, ayant fait ses recherches sur la date erronée du jeudi 19 septembre.
Par la suite, James E. McDonald retrouve la date correcte du mercredi 17 juillet, et de ce fait beaucoup plus d'informations.
Philip Julian Klass proposera des explications de ce cas qui seront contestées, notamment par Brad Sparks 6 qui arguera que sans le vouloir Klass n'avait en fait que renforcer ce cas.

Auteur: Internet

Info:

[ ovni ] [ témoignage ]

 

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méthode philosophique

La dialectique consiste à voir le point commun dans ce qui constitue à priori les oppositions dans leur apparence inconciliable.

Dans le cas du jugement, par exemple qu’est-ce que vrai?, nous avons toujours affaire à:

- le premier temps qui est celui du jugement dit "dogmatique": ce qui est vrai, c’est ce que je reconnais déjà comme vrai, que je trouve vrai (thèse)

- dans un deuxième temps, je me rends compte que c’est la culture spécifique du sujet qui prédétermine ce qui est vrai pour lui, et j’en arrive donc au jugement sceptique qui aboutit au relativisme culturel: tout se vaut, il n’y a pas de vrai en soi, chacun sa vérité...

- le troisième temps permet de poser le problème de manière différente, le jugement dialectique (synthèse) permet de saisir le point commun entre les deux temps précédents: dans les deux cas, le vrai semble dépendre de quelque chose d’externe, or si je reconnais le vrai, ce n’est pas dans l’objet extérieur qu’il s’agit de chercher les critères décisifs du vrai, mais chez le sujet lui-même.

Il y a deux sortes de vérité, la vérité des faits et la vérité du désir. Or la vérité des faits s’énonce toujours en fonction du désir de qui rapporte les faits.

S’il y a reconnaissance (du vrai) c’est qu’il y aura eu désir (subversion du sujet et dialectique du désir), si j’ai du plaisir à boire, c’est que j’aurai eu soif, le plaisir de boire présuppose la soif (sauf pour les boit-sans-soif...) car nous dit Spinoza, nous ne désirons pas les choses parce qu’elles sont bonnes mais nous trouvons les choses bonnes parce que nous les désirons.

La synthèse au plan dialectique intègre donc les deux propositions qui précèdent (thèse et antithèse) et reprend la position de l’antithèse mais en lui faisant faire un pas de plus, le pas décisif, qui consiste à réintégrer le sujet de l’énonciation dans son énoncé.

Le problème s’en trouve déplacé et ne se pose plus de la même manière, la question ne peut plus être "qu’est-ce qui est vrai?" mais: "qu’est-ce que, toi, tu appelles vrai?"

C’est la manière de questionner propre à Socrate qui fait passer la question du plan objectif "qu’est ce qu’une chose?" au plan du sujet "qu’appelles-tu, toi, cette chose?", rappelant que ce sont toujours à des mots que nous avons affaire a priori, et que chaque sujet est unique dans sa singularité absolue.

Voilà pourquoi Lacan considère Socrate comme le premier psychanalyste ("l’hystérie géniale de Socrate") et Hegel, qui a remis la dialectique au cœur de la logique comme: "le plus sublime des hystériques"..

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 17.03.2021

[ expliquée ] [ discours hystérique ] [ innovation ] [ subjectif-objectif ]

 

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perception

Le sixième sens pourrait venir de ce que notre sens de la position compte plus sur les signaux du cerveau plutôt que ceux du corps.
Même les yeux bandé nous pouvons sentir où nos mains et d'autres parties de notre corps se trouvent.
Pour sentir où les diverses parties de notre corps sont, nous comptons parfois sur les signaux qui proviennent de notre cerveau plutôt que dans nos doigts ou orteils.
Le prétendu sixième sens, connu sous le nom de proprioception, est essentiel à beaucoup d'actions de base, y compris la marche sans devoir regarder vos pieds ou toucher votre nez avec vos yeux fermés. Mais les scientifiques ont longtemps considéré comment ce sens fonctionne. On accepte généralement que les senseurs dans la peau et les muscles envoient l'information au cerveau qui est crucial à sentir la position de membre. Maintenant des chercheurs d'Australie ont la preuve de l'importance des messages du cerveau.
"ça va provoquer la discussion, parce que l'idée que le sens de la position est la plupart du temps le résultat des récepteurs sensoriels est difficile à déloger" dit Timothy Miles, physiologiste à l'université d'Adelaïde, Australie, qui est indépendant de l'étude.
Janet Taylor du Prince of Wales Medical Research Institute a Sydney et ses collègues ont attaché l'avant-bras et la main de volontaires dans un appareil couvert qui empêche le sujet de voir la position de ses mains. Dans des conditions normales, le sujet pourrait exactement indiquer comment est sa main est déplacée par un expérimentateur ou par lui-même.
Maladie de Raynaud
Les choses changent quand leur avant-bras et main furent paralysés par une restriction d'écoulement de sang et anesthésiés par injection. Les volontaires ne purent alors pas dire où leur main avait été déplacée quand elle était déplacée par un expérimentateur.
Mais ils avaient toujours l'impression qu'ils pourraient déplacer leur main si on le leur demandait. En fait ils pensaient que leur main était déplacée même lorsqu'elle en avait été empêchée. Plus ils essayaient dur, plus qu'ils jugeaient qu'elle s'étaient déplacée. En l'absence de signaux du monde extérieur, sentiment ou vue, les commandes moteur du cerveau ont dominé le sens de positionnement de la main du volontaire "nous avons été très étonnés que les résultats soient si évidents et si confirmés par les sujets" dit Taylor. Qui rapporte ce travail dans le journal de Physiology.
Dedans et dehors
Les résultats pourraient modifier la compréhension des chercheurs sur d'importance des commandes moteur dans la proprioception. "Il semble qu'il y ait une certaine sorte de comparaison entre les signaux sortants et entrant qui donne le résultat du sens final de la position," indique Miles.
Le travail aide également à expliquer le phénomène 'du syndrome du membre fantôme, quand les amputés ont l'impression que leur membre existe toujours.
Mais il reste beaucoup de travail à faire. "Nous ne savons pas combien la contribution de ce signal sortant l'est au sens de la proprioception dans des conditions normales," dit Taylor. Les chercheurs ne savent également pas quelles sont les voies neurales qui transmettent le signal sortant du cerveau.

Auteur: Internet

Info: Fortean Times, Carina Dennis Références . S. C., Smith J. L., M. De Crawford, Tailleur J.L. J Physiol, 571.3 De Gandevia De Proske U.&.703 - 710, 2006

[ 6e sens ]

 

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chainon manquant

La question de l'origine de l'arbre de vie, vieille de plusieurs décennies, pourrait enfin être résolue

Des scientifiques utilisent une nouvelle application de l'analyse chromosomique pour répondre enfin à une question qui a interpellé les biologistes pendant plus d'un siècle.

Après des décennies de débats, des scientifiques pensent avoir identifié l'ancêtre le plus récent de la sœur de tous les animaux grâce à l'utilisation novatrice d'une technique analytique. Cette découverte résout une question centrale concernant l'évolution de l'arbre de la vie animale dans son ensemble.

Tous les animaux descendent d'un seul ancêtre commun, un organisme multicellulaire qui a probablement vécu il y a plus de 600 millions d'années. Cet ancêtre a eu deux descendances : l'une qui a conduit à l'évolution de toute la vie animale, et l'autre qui est considérée comme la sœur de tous les animaux.

Dans leur quête pour identifier les animaux vivants les plus étroitement liés à ce groupe jumeau, les scientifiques ont réduit les possibilités à deux candidats : les éponges de mer et les méduses à peigne (cténophores). Cependant, les preuves concluantes de l'existence de l'un ou l'autre de ces candidats n'ont pas encore été apportées.

Une nouvelle étude, publiée le 17 mai dans la revue Nature, vient de résoudre ce débat de longue haleine grâce à l'utilisation novatrice de l'analyse chromosomique.

La solution est apparue alors que Darrin T. Schultz, auteur principal et actuel chercheur postdoctoral à l'université de Vienne, et une équipe multi-institutionnelle séquençaient les génomes (l'ensemble des informations génétiques) de la méduse et de ses proches parents afin de mieux comprendre leur évolution.

Plutôt que comparer des gènes individuels, l'équipe a examiné leur position sur les chromosomes d'une espèce à l'autre. Bien que l'ADN subisse des modifications au cours de l'évolution, les gènes ont tendance à rester sur le même chromosome. Dans de rares cas de fusion et de mélange, les gènes sont transférés d'un chromosome à l'autre dans le cadre d'un processus irréversible. Schultz compare ce processus au mélange d'un jeu de cartes. Si vous avez deux jeux de cartes et que vous les mélangez "il est impossible de les démélanger comme elles étaient avant, la probabilité d'une telle opération est presque impossible", a déclaré Schultz à Live Science.

En d'autres termes, une fois qu'un gène s'est déplacé d'un chromosome à l'autre, il n'y a pratiquement aucune chance qu'il réapparaisse dans sa position d'origine à un stade ultérieur de l'évolution. En examinant le mouvement à grande échelle de groupes de gènes à travers les groupes d'animaux, Schultz et son équipe ont pu obtenir des informations importantes sur l'arbre généalogique de ces animaux.

L'équipe a trouvé 14 groupes de gènes qui apparaissaient sur des chromosomes distincts chez les méduses à peigne et leurs parents unicellulaires "non animaux". Il est intéressant de noter que chez les éponges et tous les autres animaux, ces gènes ont été réarrangés en sept groupes.

Étant donné que l'ADN de la méduse à peigne conserve les groupes de gènes dans leur position d'origine (avant leur réarrangement en sept groupes), cela indique qu'elle est la descendantes du groupe frère qui s'est détaché de l'arbre généalogique animal, avant que le mélange ne se produise.

En outre, les réarrangements de l'emplacement des gènes qui étaient communs aux éponges et à tous les autres animaux suggèrent un ancêtre commun dont ces réarrangements sont l'héritage. Ces résultats résolvent donc la question controversée quant à l'ensemble de l'arbre de vie des animaux et son origine.

Depuis que les ancêtres des méduses à peigne et des éponges se sont détachés de l'arbre généalogique, leurs descendants modernes n'ont cessé d'évoluer, de sorte que nous ne pouvons pas utiliser ces informations pour indiquer à quoi ressemblaient exactement les premiers animaux. Toutefois, les scientifiques estiment qu'il sera très utile d'étudier ces animaux modernes à la lumière de ces nouvelles informations sur leur lignée. "Si nous comprenons comment tous les animaux sont liés les uns aux autres, cela nous aide à comprendre comment les animaux ont évolué et ce qui fait d'eux ce qu'ils sont", a déclaré M. Schultz.

Auteur: Internet

Info: https://www.livescience.com/, 22 mai 2023, article de Sarah Moore

[ animal-végétal ] [ évolution du vivant ] [ septénaire ]

 

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mémoire

Mettez vos données sur disque dur et elles seront peut être sûres pendant une décennie si rien ne casse. Mais que faire pour garder l'info des millions d'années ?
La puissance de l'ADN comme dispositif de stockage a été identifiée la première fois seulement six ans après la découverte de la molécule. Dans une conférence de 1959 au California Institute of Technology, Richard Feynman, un des physiciens les plus admiré du 20 ème siècle, prévoyait que la miniaturisation de la technologie changerait probablement le monde - essentiellement en prévoyant la révolution numérique. Il précisa alors que la nature avait déjà fait un chip bien meilleur sous forme d'acide désoxyribonucléique.
Dans un petit paquet d'atomes au centre de chaque cellule, Feynman remarqua que toute l'information requise pour créer un humain, une amibe ou une tomate y sont codés. En beaucoup de domaines Feynman était en avance sur son temps. Les scientifiques ont calculé que l'ADN pourrait être le support de stockage idéal. Une seule livre d'ADN pouvant contenir toutes les données de tous les ordinateur.
Mais gérer cette puissance informatique s'est avérée difficile. Le premier ordinateur fonctionnant entièrement comme l'ADN fut créé en 1994 par Leonard Adleman, informaticien à l'université de Californie. Dans une cuillère à café d'eau, il utilisa une série de réactions biochimiques pour résoudre le problème célèbre "du représentant de commerce" (en bref de combien de manières peut-on aller de New York à Cleveland en s'arrêtant dans 7 autres villes dans l'intervalle ?). La promesse de l'approche était due au fait que chaque morceau d'ADN peut fonctionner essentiellement comme ordinateur indépendant, il devrait lui être possible de faire près d'un quadrillion de calculs immédiatement. Plus facile à dire qu'a faire !. Et si Adleman est lui-même est parvenu à résoudre un problème à 20 variables avec son ordinateur ADN beaucoup de chercheurs depuis, dans ce champ de l'ADN, travaillant après ce papier initial d'Adleman, se sont maintenant déplacés vers la confection de machines minuscules au lieu d'utiliser des molécules d'ADN. Le problème : Accéder à toute l'information d’une molécule de l'ADN.
"Ma propre conclusion est que le paradigme du calcul de l'ADN ne fournira pas une plate-forme de calcul puissante pour résoudre des problèmes" dit Lloyd Smith, scientifique à l'université de Wisconsin-Madison qui a effectué ce travail de calcul ADN, mais il ne prévoit pas de remplacer ses applications liées à la matière. "c'est mignon, mais je ne sais pas si c'est un concept si important." Quelques chercheurs qui sont resté avec cette idée de stocker l'information par ADN s'éloignent actuellement de l'idée que la molécule puisse sauvegarder des quantités d'information massives. Au lieu de cela, ils se concentrent sur de plus petits messages correcteurs pendant de très longues périodes - peut-être destinés à survivre à tous les livres et disques durs que la civilisation a produits.
L'ADN des organismes évolue constamment, mais les messages correcteurs d'erreurs destinés à protéger les organismes - restent très longtemps. Pak Chung Wong, chercheur aux Pacific National Laboratories, précise que quelques unes de ces contraintes de bactéries ont maintenu leur ADN quasi intact pendant des millions d'années. Lui et ses collègues ont développé une technique pour implanter au moins 100 mots dans le génome d'un organisme de sorte que le message soit protégé contre des erreurs. Wong et ses collègues ont prouvé qu'ils pourraient implanter un message (ils ont employé "c'est un petit monde après tout") dans le génome de bactérie. Une famille entière de bactéries avec le message put être créée, et même après des centaines de générations, le message était encore intact. Wong note qu'il devrait être possible d'envoyer un message au futur dans un organisme particulièrement robuste - tel que les bactéries ou autres cancrelats, qui survivraient à une guerre nucléaire. Plus pratiquement, les compagnies qui créent des organismes génétiquement modifiés pourraient employer cette technologie pour créer un genre de filigrane ADN pour protéger leur propriété intellectuelle. Au delà de fournir de la manière pour Genentech ou Monsanto afin d’empêcher d'autres compagnies de voler leurs organismes génétiquement modifiés, une telle technologie pourrait être la meilleure manière que nous ayons d'envoyer un message au futur éloigné. Oublions les gravures sur le satellites Voyager. Ce message pourrait durer aussi longtemps que n'importe quelle vie sur terre. La seule question : qu’y mettrons nous ?

Auteur: Internet

Info: Fortean Times, Message dans une bouteille d'ADN, 10.24.05

[ conservation ]

 

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nord-sud

La direction de l'institution américaine Carnegie Mellon University s'est distanciée des tweets offensants d'Uju Anya, professeur au département de langues modernes de l'école, qui décrivent feu la reine Elizabeth II comme une "femme misérable" et une "colonisatrice génocidaire".

Parmi l'afflux des inquiétudes concernant l'état de santé de la reine malade tôt jeudi – quelques heures avant l'annonce officielle de sa mort – Mme Anya, dans un fil de tweets, souhaitait à la reine "une mort atrocement douloureuse comme celle qu'elle a pu causer à des millions de personnes".

"J'ai entendu dire que le monarque en chef d'un empire génocidaire, voleur et violeur est enfin en train de mourir. Que sa douleur soit atroce".

Après que de nombreuses personnes aient signalé ce tweet, Twitter l'a retiré pour avoir enfreint la règle interdisant de "souhaiter ou espérer que quelqu'un subisse un préjudice physique".

Ce qui n'a pas empêché un déluge de critiques, notamment de la part de l'Université Carnegie Mellon, où Mme Anya enseigne la linguistique appliquée.

"Nous ne tolérons pas les messages offensants et répréhensibles publiés par Uju Anya aujourd'hui sur son compte personnel de médias sociaux. La liberté d'expression est au cœur de la mission de l'enseignement supérieur, cependant, les opinions qu'elle a partagées ne représentent absolument pas les valeurs de l'institution, ni les normes de discours que nous cherchons à promouvoir", a tweeté l'Université Carnegie Mellon.

Les tweets ignobles de Mme Anya ont également attiré l'attention du fondateur d'Amazon, Jeff Bezos.

"Est-ce quelqu'un qui travaille pour rendre le monde meilleur ?" a-t'il tweeté. "Je ne pense pas. Wow."

Les commentataires en ligne ne cessent depuis d'envahir la section de commentaires du tweet de l'université, appelant au licenciement de Mme Anya, soulignant qu'un condamnation ne suffirait pas et demandant des mesures de rétorsion contre le professeur.

L'utilisateur de Twitter @DavidWohl par exemple : "Ainsi, cette ignoble fauteuse de haine restera professeur titulaire, et continuera de recevoir son plein salaire sans aucune mesure disciplinaire, ni suspension, ni rien. Au cas où vous envisageriez d'envoyer vos enfants dans cette université dégénérée."

Un autre tweet, @InterestedObs13 indique : "La liberté d'expression est essentielle, mais la méchanceté de ce tweet ne reflète pas l'opinion réfléchie et rationnelle d'un leader pondéré. Colère et rancune comme celles-ci diminuent la légitimité de l'argument et au final la réputation de la personne qui le transmet."

Un autre @kristi_mccall a été plus explicite : "Si vous ne la virez pas, vous l'approuvez."

Et @chefjohnny84 a écrit: "Alors virez-la. Résilier son contrat. Cette femme ne devrait rien apprendre à personne. Elle devrait apprendre l'histoire, pas remplir le monde de haine."

Plus tôt cette année Mme Anya a indiqué à Carnegie Mellon qu'elle était née au Nigeria et avait déménagé aux États-Unis à l'âge de 10 ans., déplorant être en butte à "l'exclusion du système".

"En raison de l'exclusion systémique, ma voix est unique et fondamentale dans le domaine", expliquait Mme Anya dans l'interview de Carnegie Mellon. "Je suis le principal chercheur qui étudie la race et les expériences de la race noire dans l'apprentissage des langues et l'un des rares à examiner l'éducation des langages dans une perspective de justice sociale."

L'attaque de Mme Anya contre la reine Elizabeth correspond à sa profonde animosité, souvent exprimée, suite à la guerre civile nigériane (1967-1970). On estime que deux millions de personnes auraient été tuées par les troupes nigérianes lors d'une tentative du groupe ethnique Igbo de Mme Anya de se séparer du Nigéria à peine sept ans après l'indépendance.

"Si quelqu'un s'attend à ce que j'exprime autre chose que du mépris pour une monarque qui a supervisé le gouvernement qui a parrainé le génocide, a massacré et déplacé la moitié de ma famille avec des conséquences encore visibles aujourd'hui, vous pouvez continuer à rêver", a ajouté Mme Anya sur Twitter suite à la réprimande de Bezos.

La professeur, qui est d'origine Igbo dans l'est du Nigeria, a acquis cette notoriété sur Twitter après avoir incité à la haine ethnique, en particulier contre les populations haoussa et yoruba.

Il y a deux semaines, elle fut stigmatisée par certains Afro-Américains pour son utilisation d'une insulte de rue, "Akata", puisqu'elle affirmait que ce mot qui émane de la langue yoruba et que le peuple yoruba l'utilise pour décrire les Afro-Américains comme des animaux sauvages.

Son affirmation fut immédiatement démystifiée et présentée comme une tentative d'opposer les Afro-Américains aux personnes de l'ethnie Yoruba au Nigeria, à qui elle n'a jamais pardonné de s'être rangé du côté des troupes fédérales pour maintenir l'unité du Nigeria durant la guerre civile.

 

Auteur: Internet

Info: https://gazettengr.com/, 8 sept. 2022

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Ajouté à la BD par miguel