Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 42
Temps de recherche: 0.0534s

introspection

La dépression a en partie un effet nocebo, en ce sens qu'elle peut être produite par des impressions négatives sur soi et sur le monde. La manière dont ces attentes négatives se développent et produisent leurs effets nocifs donne quelques indices sur comment elles peuvent être inversées. Les effets d'espérance augmentent, s'auto nourrissent eux-mêmes. Une raison en est que nos états subjectifs - sentiments, humeurs et sensations - sont en constante évolution, changeant de jour en jour et d'heure en heure. Les effets de ces fluctuations dépendent donc de la manière dont nous les interprétons, et ces interprétations dépendent de nos croyances et attentes. Lorsque nous nous attendons à pire, nous avons tendance à remarquer les petits changements aléatoires négatifs et les interprétons comme preuve de l'aggravation. Interprétation qui nous fait réellement nous sentir moins bien et renforce le sentiment pessimiste, cercle vicieux dans lequel nos attentes et émotions négatives se nourrissent les unes les autres en cascade dans un épisode totalement dépressif. .. Les espérances positives ont l'effet inverse. Elles peuvent initier un début de cycle par lequel les fluctuations aléatoires de l'humeur et des sensations sont interprétées comme preuve de l'efficacité du traitement, renforçant un sentiment d'espoir qui contre les sentiments négatifs si essentiels à la dépression clinique.

Auteur: Kirsch Irving

Info: The Emperor's New Drugs: Exploding the Antidepressant Myth

[ déprime ] [ chair-esprit ]

 

Commentaires: 0

existence

Voilà la grande leçon que la dépressif apprend : Rien au monde n'est intrinsèquement irréfutable. Ce qui peut être réellement "dehors" ne peut se projeter comme une expérience affective. C'est un truc vide de sens, avec juste un prestige chimique. Rien n'est bon ou mauvais, désirable ou indésirable, ou quoi que ce soit d'autre, n'est qu'il est produit par des laboratoires en nous qui génèrent les émotions dont nous vivons. Et vivre de ses émotions, c'est vivre arbitrairement, c'est donner un sens inexact à ce qui n'a rien à voir avec soi. Mais quelle autre façon de vivre ? Sans ce moteur de l'émotion qui ne cesse jamais tout resterait au point mort. Il n'y aurait rien à faire, nulle part où aller, personne à connaître. Les alternatives sont claires : vivre faussement comme des pions de l'affect, ou vivre dans les faits comme un dépressif, ou une personne reconnue comme telle. Combien il est avantageux que nous ne soyons pas contraints de choisir, aucun des deux n'étant excellent. Un regard vers l'existence humaine est preuve suffisante que notre espèce ne sera jamais libérée de l'emprise de cette émotivité qui l'ancre dans des hallucinations. Ce n'est peut-être pas une façon de vivre, mais opter pour la dépression, c'est choisir de ne plus exister comme nous le savons très bien.

Auteur: Ligotti Thomas

Info: The Conspiracy Against the Human Race

[ illusion ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

hypothèse

Les anorexiques sont souvent des jeunes filles […] ayant une perception aiguë des êtres et des choses, "prises" littéralement dans une faim qu’aucune nourriture ne pourra jamais assouvir. La faim, c’est la faim de l’Autre. D’un autre qui n’a pas été là pour vous apprendre à dire "je" et "tu", un autre dont l’indifférence, la cruauté ou l’état dépressif les a plongées bébé dans la prostration ou la sidération (l’évitement de la dépendance). Or la maîtrise que leur donne le fait de ne pas manger ou de se faire vomir […] est préférée au fait de supporter le poids de cette attente d’amour rendue vaine, parce que cela leur donne un pouvoir imaginaire. Le pouvoir fait comme si c’étaient elles qui ne voulaient pas de l’amour maternel, et non l’inverse. Alors qu’en réalité, elles vivent dans l’enfer quotidien de leurs crises l’impossible coupure du lien ombilical. Il faut un certain deuil en direction de la douleur et du manque pour inventer une figure autour de ce vide, de cette absence. C’est une réinvention du monde, semblable à celle que rencontre l’artiste dans son travail quotidien avec la matière, que demande le travail de guérison de ces jeunes femmes dont la faim ne pourra être assumée comme telle qu’à se reconnaître pour ce qu’elle est : sexuelle, mais aussi spirituelle.

Auteur: Dufourmantelle Anne

Info: Dans "La sauvagerie maternelle", pages 129-130

[ explication ] [ symptôme ] [ trouble du comportement alimentaire ]

 
Commentaires: 8
Ajouté à la BD par Coli Masson

abattement

La dépression est pour partie un effet nocebo, en ce sens qu'elle peut être produite par des attentes négatives concernant soi-même et le monde. La manière dont ces anticipations négatives se développent et produisent leurs effets néfastes fournit quelques indices sur la façon dont elles peuvent être inversées. Les effets de ces anticipations se développent, se nourrissant d'eux-mêmes. L'une des raisons pour lesquelles cela se produit est que nos états subjectifs - nos sentiments, nos humeurs et sensations - sont en constante évolution, changeant de jour en jour et même d'un instant à l'autre. Les effets de ces fluctuations dépendent de la façon dont nous les interprétons, et ces interprétations dépendent de nos croyances et de nos espérances. Si on s'attend à se sentir plus mal, on a tendance à remarquer les petits changements négatifs aléatoires et à les interpréter comme preuve que notre état se dégrade effectivement. Cette interprétation nous fait nous sentir plus mal et renforce la croyance que notre état empire, ce qui entraîne un cercle vicieux dans lequel nos attentes et nos émotions négatives s'alimentent mutuellement pour déboucher sur un épisode dépressif complet. ... Les attentes positives ont l'effet inverse. Elles auront tendances à enclencher un cycle initial par lequel les fluctuations aléatoires de l'humeur et du bien-être sont interprétées comme une preuve de l'efficacité du traitement, insufflant ainsi un sentiment d'espoir supplémentaire et contrant le sentiment de désespoir qui est si central à la dépression clinique.

Auteur: Kirsch Irving

Info: The Emperor's New Drugs : Exploding the Antidepressant Myth

[ processus ] [ psychothérapie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

troubles du comportement alimentaire

La personne anorexique n’a pas à se demander si elle plaît à tel autre : la réponse est, par défaut, connue. Tous les jugements particuliers lui deviennent indifférents en ce sens que le jugement général (social) lui est favorable. L’anorexique est ainsi un sujet exposant à un autre abstrait un soi non moins abstrait – ou genre de soi. C’est par le même mouvement que l’altérité et la subjectivité sont vidées de leur substance dans le développement du TCA. L’anorexie nous paraît ainsi située dans un au-delà de l’intersubjectivité, reposant sur un double vide de soi et de l’autre, ou faisant du jugement social "anonyme" l’arbitre et le médiateur des relations particulières. Quiconque fait l’expérience de la maigreur sait à quel point elle suscite une célébration permanente. Cette validation ne suffit pas à causer un trouble aussi complexe que l’anorexie mentale, ni à rendre compte des pratiques radicales de privation qui la caractérisent, mais elle figure parmi les "bénéfices" qui ont un rôle majeur dans sa perpétuation. C’est en raison de ces bénéfices que la fatigue générée par les comportements autodestructeurs est longtemps sous-estimée voire déréalisée – elle paraît un moindre mal à qui est "fatigué d’être soi". Le surmenage physique est supporté parce qu’il décharge le sujet de l’épuisement psychologique d’avoir à exister. C’est le contraste qui le rend tolérable. Que sont les troubles du corps au regard du sentiment d’invulnérabilité aux autres ? On comprend que le désir de rémission ne puisse apparaître que lorsque la fatigue physique devient invalidante et génère à son tour des sentiments dépressifs, la boucle étant bouclée.

Auteur: Merand Margaux

Info: http://www.implications-philosophiques.org/actualite/une/lanorexie-mentale-comme-production-alienee-de-soi-meme/

[ bénéfices secondaires ] [ question existentielle ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

complexe d'Œdipe

[...] pour autant que le moi se trouve dans cette position de rejet de la part de l’Idéal du moi par exemple, il s’établit l’état mélancolique. [...] C’est pour autant que, de la part de l’Idéal du moi, le sujet dans sa réalité vivante peut se trouver lui-même dans une position d’exclusion de toute signification possible, que s’établit l’état dépressif comme tel.

Ce dont il s’agit dans la formation de l’Idéal du moi est un processus tout opposé. L’objet se trouve confronté à ce que nous avons appelé privation pour autant qu’il s’agit d’un désir négatif, que c’est un objet qui peut être demandé, que c’est sur le plan de la demande que le sujet se voit refuser son désir. La liaison entre le désir en tant que refusé et l’objet, voilà ce qui est au départ de la constitution de cet objet comme un certain signifiant qui prend une certaine place, qui se substitue au sujet, qui devient une métaphore du sujet.

Cela se produit dans l’identification à l’objet du désir, dans le cas où la fille s’identifie à son père. Ce père qu’elle a désiré et qui lui a refusé le désir de sa demande, vient à sa place. La formation de l’Idéal du moi a ainsi un caractère métaphorique, et de même que dans la métaphore, ce qui en résulte, c’est la modification d’un désir qui n’a rien à faire avec le désir intéressé dans la constitution de l’objet, un désir qui est ailleurs, celui qui avait lié la petite fille à sa mère.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, page 301

[ genèse ] [ rapports ] [ triade ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

hyperfestivité

La société de l'autonomie individuelle sécrète des solitaires dépressifs. Le processus est multiforme. L'individu, plus que jamais confronté à l'obligation de faire des choix en permanence, se sent pleinement responsable de ses échecs. Ce n'est évidemment pas un hasard si l'existentialisme s'est développé au moment de la révolution de l'autonomie : l'homme s'éprouve comme pure liberté, comme existant, élaborant son essence dans l'angoisse. L'individu a en outre le devoir de "s'accomplir". Dans une société où tout est affaire de séduction, il faut savoir se vendre, faire preuve de motivation, de dynamisme, donner une image positive de soi. Le culte du look et du corps, la hantise des signes de vieillissement et des traits disgracieux sont une obsession supplémentaire. Il faut à la fois être différent et reconnu de ses pairs. Et toutes ces obligations sont beaucoup plus pesantes que ne l'étaient les règles sociales d'autrefois, qui ne requéraient qu'obéissance et conformisme.

Aux contraintes de la société du narcissisme s'ajoutent les contraintes et frustrations de la société de consommation qui, pour écouler une production de masse, a besoin de consommateurs isolés. Tous pareils et tous différents. Créer des besoins massifs en profondeur et encourager la personnalisation superficielle ; faire croire à chacun qu'il est unique, tout en le réduisant à l'état de clone indifférencié. Pour cela, créer un climat hédoniste, encourageant la satisfaction immédiate des besoins et abolissant les interdits, ce qui suppose la disparition des valeurs transcendantales et de toute idée d'un sens de l'existence ; instaurer la liberté de choix, privilégier l'initiative individuelle, la nécessité pour chacun de s'affirmer, de se faire une place.

L'atmosphère euphorique est entretenue par les fêtes, célébrations, jeux, animations, émissions centrés sur le narcissisme. Tous ces éléments combinés créent un climat propice à une prise de conscience de la solitude individuelle.

Auteur: Minois Georges

Info: Histoire de la solitude et des solitaires, XXe siècle

[ vingtième siècle ] [ psycho-sociologie ] [ individualisme ] [ développement personnel ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-hommes

Elle serait à la retraite dans quinze ans, si le gouvernement ne pondait pas une connerie d'ici là. C'était loin encore. Elle comptait les jours. Le week-end, elle voyait sa sœur. Elle rendait visite des copines. c'était fou le nombre de femmes seules qui voulaient profiter de la vie. Elles faisaient des balades, s'inscrivaient à des voyages organisés. C'est ainsi qu'on voyait des bus parcourir l'Alsace et la Forêt Noire, gorgés de célibataires, de veuves, de bonnes femmes abandonnées. Elles se marraient désormais entre elles, gueuletonnaient au forfait dans des auberges avec poutres apparentes, menu tout compris, fromage et café gourmand. Elles visitaient des châteaux et des villages typiques, organisaient des soirées Karaoké et des cagnottes pour aller aux Baléares. Dans leur vie, les enfants, les bonshommes n'auraient été qu'un épisode. Premières de leur sorte, elles s'offraient une escapade hors des servitudes millénaires. Et ces amazones en pantacourt, modestes, rieuses, avec leurs coquetteries restreintes, leurs cheveux teints, leur cul qu'elles trouvaient trop gros et leur désir de profiter, parce que la vie, au fond, était trop courte, ces filles de prolo, ces gamines grandies en écoutant les yéyés et qui avaient massivement accédé à l'emploi salarié, s'en payaient une bonne tranche après une vie de mouron et de bouts de chandelle. Toutes ou presque avaient connu des grossesses multiples, des époux licenciés, dépressifs, des violents, des machos, des chômeurs, des humiliés compulsifs. À table, au bistrot, au lit, avec leurs têtes d'enterrement, leurs grosses mains, leurs cœurs broyés, ces hommes avaient emmerdé le monde des années durant. Inconsolables depuis que leurs fameuses usines avaient fermé, que les hauts-fourneaux s'étaient tus. Même les gentils, les pères attentionnés, les bons gars, les silencieux, les soumis. Tous ces mecs, ou à peu près, étaient partis par le fond. Les fils aussi, en règle générale, avaient mal tourné, à faire n'importe quoi, et causé bien du souci, avant de trouver une raison de se ranger, une fille bien souvent. Tout ce temps, les femmes avaient tenu, endurantes et malmenées. Et les choses, finalement, avaient repris un cours admissible, après le grand creux de la crise. Encore que la crise, ce n'était plus un moment. C'était une position dans l'ordre des choses. Un destin. Le leur.

Auteur: Nicolas Mathieu

Info: Leurs enfants après eux, pp 418-419, Actes Sud, 2018

[ ménopausées ] [ femmes-entre-elles ] [ sociologie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

recherche extrême

Si le déni du signifiant chez le dépressif rappelle le mécanisme de la perversion, deux remarques s’imposent.

D’abord, dans la dépression, le déni est d’une puissance supérieure à celle du déni pervers, qui atteint l’identité subjective elle-même et non seulement l’identité sexuelle mise en cause par l’inversion (homosexualité) ou la perversion (fétichisme, exhibitionnisme, etc.). Le déni annihile jusqu’aux introjections du dépressif et lui laisse le sentiment d’être sans valeur, "vide". En se dépréciant et en se détruisant, il consume toute possibilité d’objet, ce qui est aussi un moyen détourné de le préserver... ailleurs, intouchable. Les seules traces d’objectalité que conserve le dépressif sont les affects. [...] Aussi l’affect dépressif – et sa verbalisation dans les cures, mais aussi dans les œuvres d’art – est-il la panoplie perverse du dépressif, sa source de plaisir ambiguë qui comble le vide et évince la mort, préservant le sujet aussi bien du suicide que de l’accès psychotique.

Parallèlement, les diverses perversions apparaissent, dans cette optique, comme l’autre face du déni dépressif. [...] Ces actes et relations avec des objets partiels préservent le sujet et son objet d’une destruction totale et procurent, avec l’homéostase narcissique, une vitalité qui contrecarre Thanatos. La dépression est ainsi mise entre parenthèses, mais au prix d’une dépendance souvent vécue comme atroce vis-à-vis du théâtre pervers où se déploient les objets et les relations omnipotentes qui évitent l’affrontement à la castration et font écran à la douleur de la séparation pré-œdipienne. La faiblesse du fantasme qui est évincé par le passage à l’acte témoigne de la permanence du déni du signifiant au niveau du fonctionnement mental dans les perversions. Ce trait rejoint l’inconsistance du symbolique vécue par le dépressif ainsi que l’excitation maniaque par des actes qui ne deviennent effrénés qu’à condition d’être considérés insignifiants.

[...] Le déni dépressif [...] atteint jusqu’aux possibilités de représentation d’une cohérence narcissique et prive, par conséquent, le sujet de sa jubilation auto-érotique, de son "assomption jubilatoire". Seule demeure alors la domination masochique des replis narcissiques par un surmoi sans médiation qui condamne l’affect à rester sans objet, fût-il partiel, et à ne se représenter à la conscience que comme veuf, endeuillé, douloureux. Cette douleur affective, résultante du déni, est un sens sans signification, mais elle est utilisée comme écran contre la mort. Lorsque cet écran cède aussi, il ne reste comme seul enchaînement ou acte possible que l’acte de rupture, de dés-enchaînement, imposant le non-sens de la mort : défi pour les autres ainsi retrouvés au titre de rejetés, ou bien consolidation narcissique du sujet qui se fait reconnaître, par un passage à l’acte fatal, comme ayant toujours été hors du pacte symbolique parental, c’est-à-dire là où le déni (parental ou le sien propre) l’avait bloqué.

Auteur: Kristeva Julia

Info: Dans "Soleil noir", éditions Gallimard, 1987, pages 60-61

[ conjonction impossible ] [ absurde ] [ suicide ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

autosuggestion

L'autohypnose est une forme de technique de méditation poussée qui permet d'accéder à son inconscient sans être guidé par une tierce personne. Par ce biais, on peut apprendre à se relaxer et à mieux se connaître. Voici 5 méthodes d'autohypnose accessibles et rapides.

L'autohypnose a des bienfaits surprenants pour apprendre à mieux se comprendre, se connaître, dénouer certains blocages, réduire l'état dépressif ou mieux contrôler nos émotions.

Ces techniques permettent d'accéder aux ressources inconscientes par la focalisation de l'esprit et l'imagerie mentale. Choisissez, testez, pratiquez-les pour trouver celle qui vous correspond et qui sera la plus efficace pour vous.

Avant toute chose, installez-vous confortablement, assis ou couché, et surtout assurez-vous d'être aucunement dérangé. Vous pouvez également créer un cadre de détente : bougies, encens, musique douce, lumière tamisée... C'est parti.

Technique 1 : La spirale sensorielle (technique de Betty Erickson, fille du célèbre psychiatre)

Fixez un point légèrement au-dessus de la ligne du regard, jusqu'à ce que les yeux se ferment afin d'amorcer un état différent.

Puis les yeux fermés, sans changer la focalisation du regard, dites à voix haute ou dans votre tête 5 phrases décrivant votre expérience visuelle interne (je vois A, je vois B, je vois C...), 5 phrases décrivant votre expérience auditive (j'entends...), 5 phrases décrivant votre expérience kinesthésique (je ressens...)

Puis ensuite 4 descriptions de chaque sens, puis 3, puis 2, puis 1 description.

Technique 2 : L'escalier

Imaginez un escalier devant vous qui descend, déterminez un nombre de marches (au moins 10) et décrire intérieurement cet escalier (clair, obscur, droit, en colimaçon, quelle matière, quelle couleur, quels détails...).

Descendez ensuite mentalement chacune des marches, le plus lentement possible, en prêtant attention aux ressentis et en les accentuant à chaque marche. Par exemple : "Et à chaque marche que je descends, je rentre un peu plus à l'intérieur de moi, en toute confiance, en toute sécurité, toujours plus profondément détendu, le corps de plus en plus lourd".

Technique 3 : Le body scan

Les yeux fermés, visualisez devant vous une boule de lumière, observez les détails qui la composent, sa couleur, sa texture...

Puis ensuite déplacez mentalement cette boule au-dessus du crâne pour ensuite la faire pénétrer à l'intérieur de la tête en ressentant sa chaleur, les ondes bienfaisantes et apaisantes qu'elle procure.

Imaginez que cette boule libère toutes les pensées parasites, chacune des tensions et la faire descendre lentement dans l'ensemble des parties du corps jusqu'au bout de chaque orteil comme si ce corps était entièrement scanné.

Technique 4 : La main aimantée

Mettez une main à hauteur des yeux, paume face à soi et focalisez le regard sur un point au centre. Tout en relâchant le corps et en restant focalisé, demandez à l'inconscient d'avancer la main jusqu'au visage par des mouvements lents et saccadés, comme si elle était aimantée par le visage.

Répétez-vous ensuite que plus la main se rapproche du visage, plus la détente s'approfondit, que le corps devient de plus en plus lourd, que les yeux fatiguent jusqu'à ce fermer totalement.

Remerciez l'inconscient, laissez faire et soyez spectateur·rice.

Technique 5 : Le souvenir agréable

Beaucoup de nos activités quotidiennes sont hypnotiques : télé, transport, lecture... car elles permettent de se focaliser et de s'évader par la pensée. Imaginez un souvenir agréable, revivez chaque détail, retrouvez chaque élément présent dans la scène (images, sons, sensations, émotions, odeurs) comme si vous y étiez, et d'ailleurs vous y êtes.

Une fois en état modifié de conscience, demandez à l'inconscient de bien vouloir faire tout ce qui est possible pour lui afin d'améliorer telle ou telle chose et de laisser ensuite venir les images, les pensées, les sensations, les souvenirs...

Auteur: Hort Javi

Info: https://www.terrafemina.com, 1 Mars 2019

[ auto-thérapie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste