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déracinement

En fuyant ma famille, je ne me rendais pas compte que j'abdiquais face à une aliénation bien pire : la soumission à l'individualisme amnésique. Privé de nos liens familiaux, nous sommes des numéros interchangeables comme les amis de Facebook, les demandeurs d'emploi de l'ANPE ou les prisonniers du Dépôt.

Auteur: Beigbeder Frédéric

Info: Un roman français

[ fuite ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déracinement

Quittant son pays de gré ou de force, on ne sait de quoi l'horizon sera rempli. Ni même si il le sera. Ce qu'on ne sait pas non plus c'est que, le coeur dans une terre et les pieds dans une autre, désarticulé, on ne sera plus jamais chez soi là d'où l'on est parti.

Auteur: Lecloux Frédéric

Info: Brumes à venir : A la recherche de la Belgique

[ migration ]

 

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déracinement

La perte de cette tradition orale et la rupture de la communication entre les générations avaient laissé ma famille à la dérive, flottant sans but, sans histoire et sans toute l'expérience accumulée pour nous guider. Nous avons besoin de contexte, de mythes, de légendes familiales pour voir l'héritage invisible qui nous suit, qui nous dit qui nous sommes.

Auteur: Wilson Diane

Info:

[ discontinuité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

déracinement

Je me sentais bien, mais quelque chose commençait à me ronger. Je me disais que je ne pourrais guère supporter de vivre sous les tropiques, pas tant à cause de la chaleur et de l'uniformité du climat, avec pour seules variations celles du soleil, de la chaleur et du vent. D'effrayants ouragans se déchaînaient périodiquement, ils balayaient l'île en écrasant tout sur leur passage. Je ne pourrais pas me passer du changement des saisons. Le froid et la première âpre tempête de l'automne, qui faisait écumer la mer du Nord et qui rongeait les falaises, me manqueraient. Rien qu'à la pensée de l'automne, j'avais la nostalgie de la fumée odorante d'un feu de bois.

Auteur: Davidsen Leif

Info: À la recherche d'Hemingway

 

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déracinement

Ma déception a dû être évidente. Les Occidentaux ont une tendance inhérente à se servir du reste du monde pour réfléchir à leurs propres problèmes. Andareus n'était pas un "bon sauvage" stigmatisant les défauts de notre civilisation. Il était plutôt plus moderne que moi: il parlait couramment le jargon de l'informatique et de l'électronique. Ses valeurs étaient probablement très proches des miennes, et son attachement au monde traditionnel aussi extérieur que le mien. Il le considérait depuis le confort d'un bungalow moderne et climatisé de Kalimantan, juste par romantisme peu-être. Son implacable lucidité sur lui-même me retournait le couteau dans la plaie.
"Vous voyez. Ce n'est qu'en partant à l'étranger que j'ai appris à apprécier nos anciennes coutumes."

Auteur: Barley Nigel

Info: L'Anthropologie n'est pas un sport dangereux, p.183-184

[ comprendre ] [ recul ] [ émigration ]

 

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déracinement

Y retourner, après toutes ces années, était une mauvaise idée, pensai-je soudain. Ma famille en était partie en 1979, trente-trois ans plus tôt. Telle était la mesure du gouffre qui me séparait aujourd'hui du garçon huit ans que j'étais alors. (...) Ce genre de voyage était évidemment risqué. Il pourrait me priver d'une aptitude que j'avais acquise au prix d'un long travail: vivre loin des gens et des lieux que j'aime. Joseph Borodsky avait raison. Nabokov et Conrad aussi. Ces artistes n'étaient jamais retournés chez eux. Chacun d'eux, à sa manière, avait tenté de se guérir de son pays. Ce qu'on laisse derrière soi se dissout. Si l'on y retourne, on se confronte forcément à l'absence ou à la défiguration de ce que l'on a chéri. Mais Dimitri Chostakovitch, Boris Pasternak et Naguib Mahfouz avaient raison, eux aussi: ne quittez jamais votre patrie. Si vous la quittez, ce qui vous lie à la source sera brisé. Vous serez comme le tronc d'un arbre mort, dur et creux.
Que fait-on lorsqu'on ne peut ni partir ni revenir ?

Auteur: Hisham Matar

Info: La terre qui les sépare,p. 14-15

[ question ] [ littérature ]

 

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