Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 8
Temps de recherche: 0.0443s

éducation

En Occident la jeunesse est désemparée ; l'une des raisons de son trouble est que l'on n'exige plus assez d'elle. La jeunesse avec raison exige qu'on exige.

Auteur: Guitton Jean

Info: Ce que je crois

[ vingtième siècle ]

 
Commentaires: 1

question

Qui peut dire où se cache la raison? Où se tapit la folie?
L'une est volage... L'autre endormie!
À peine libérée... Pfiou! ... La raison s'envole!
Mais plus de camisole et la voilà désemparée! ...
Quant à la folie elle a déserté son lit!

Auteur: Loisel Régis

Info: La Quête de l'oiseau du temps, tome 3 : Le Rige

[ vésanie ] [ santé mentale ]

 

Commentaires: 0

prison

Hélèna ne s’est jamais habituée et ne s’habituera jamais. La honte de franchir la porte. De passer à la fouille. Proscrire les vêtements avec des pièces métalliques pour ne pas affoler le portique de détection, pour ne pas exciter les surveillants. Attendre parqués comme du bétail. Au milieu des familles désemparées, des conjointes maquillées à outrance et vêtues sans pudeur. Respirer l’odeur viciée. Mélange de sueur, de crasse et de misère. Une atmosphère malsaine qui prend aux tripes et ne vous lâche plus.

Auteur: Cédric Cham

Info: Le fruit de mes entrailles

[ visite ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

initié perdu

Il était très étrange pour moi, qui connaissais toute l'étendue de l'espace et du temps, qui comptais les étoiles errantes comme des moutons sans en oublier aucune, moi qui étais le plus éveillé de tous les êtres, Moi, gloire pour laquelle des myriades d'hommes avaient donné leur vie à tous les âges, et que d'autres myriades avaient adoré, je regardais maintenant autour de moi, ressentant la même crainte écrasante, la même adoration muette et désemparée que celle que peut ressentir un voyageur humain dans le désert, sous les étoiles.

Auteur: Stapledon William Olaf

Info:

[ affranchi désorienté ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

autoportrait

Depuis que je suis capable de penser, j’ai eu de tels profonds soucis en matière d’affirmation spirituelle de mon existence que tout le reste m’était indifférent. Les lycéens juifs, chez nous, sont facilement bizarres, on trouve là les choses les plus invraisemblables, mais mon indifférence froide, à peine dissimulée, indestructible, puérilement désemparée, allant jusqu’au ridicule et d’une autosatisfaction animale, chez un enfant passablement fantasque mais à froid, je ne l’ai retrouvée nulle part ailleurs ; il faut dire que, là aussi, elle était l’unique protection contre la destruction nerveuse par l’angoisse et la culpabilité.

Auteur: Kafka Franz

Info: Lettre au père, traduit de l’allemand par Bernard Lortholary, éditions Gallimard, 2023, pages 66-67

[ défense ] [ psychologique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

mort

Au retour, elle se rappelle sa mère des années auparavant, sur son lit d’hôpital, lui souriant comme si elle était déjà en train de contempler de très, très loin, son cher visage illuminé contredisant son pauvre corps amaigri, tout en os, et las de résister. Et elle le lendemain, à l’église, désemparée, la clé d’un cercueil à la main. Elle s’en était voulu alors des contrariétés, des petits déplaisirs qu’elle avait causés à sa mère, si peu justifiés. Elle la revoyait lui disant, avec une douceur résignée : "Les hommes quand ils sont là, on n’en a rien à faire, quand ils ne sont pas là, ils vous manquent." Et Arnaldo, s’il se mettait à lui manquer ? Si elle regardait objectivement les réalités, en les pesant une à une, elle n’avait peut-être pas toujours été juste à l’égard de son mari. Elle se voyait parcourant les allées du cimetière, se retrouvant devant une triste stèle, avec cette inscription juste à côté de la statue d’un ange : "Arnaldo Vargas".

Auteur: Carvalho Mario de

Info: Dans "L'art de mourir au loin", trad. Marie-Hélène Piwnik, Les Allusifs, 2014, page 93

[ rupture ] [ vanité ] [ regrets ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

dégradation psy

La maladie a également entraîné une grave dégénérescence des tissus de son cortex cingulaire antérieur rostral, une zone située à l'avant du cerveau qui agit comme une sorte de recruteur engageant les autres zones cérébrales plus rationnelles pour aider en cas de conflit (pensez à une personne très impulsive et désemparée qui appelle des amis plus pondérés pour obtenir une perspective et des conseils objectifs) et qui est nécessaire pour un contrôle cognitif et impulsif adéquat, sauf que dans Pwnage, cette zone avait commencé à s'éteindre complètement, comme une maison qui aurait éteint toutes ses lumières de Noël, se désactivant simplement, ce qui se produisait dans le cerveau des héroïnomanes lorsqu'on leur présentait de l'héroïne : leur cortex cingulaire antérieur s'est éteint et ils n'ont reçu aucune information décisionnelle de la part des parties intelligentes de leur cerveau et leur cerveau ne les a littéralement pas aidés à surmonter leurs impulsions les plus fondamentales, les plus primaires, les plus autodestructrices, les impulsions pour lesquelles ils avaient le plus besoin d'aide pour les surmonter.

Auteur: Hill Nathan

Info: The Nix

[ destruction ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

maman

... Dans la chambre, il m'a laissé le déshabiller et quand je lui ai demandé quel pyjama il voulait mettre, au lieu de lever les yeux au ciel en grognant : "M'en fiche," il a réfléchi un instant avant de murmurer, d'une petite voix : "Celui de l'astronaute. J'aime bien le singe dans la fusée." C'était la première fois que je l'entendais dire qu'il aimait une pièce de sa garde-robe, et quand je me suis rendue compte qu'il s'agissait de l'unique pyjama se trouvant au linge sale, j'ai été plus que désemparée en l'extirpant du panier avant de vite revenir lui promettre de le laver le lendemain pour qu'il soit comme neuf. J'attendais un "Pas la peine," au lieu de quoi - autre première - j'ai entendu "Merci." Quand je l'ai bordé, il s'est niché volontiers, en remontant la couverture sous son menton, et quand j'ai glissé le thermomètre entre ses lèvres écarlates - son visage était criblé de rougeurs de fièvre - il a léché l'extrémité en verre à coup de minuscules succions, comme si finalement, à dix ans, il avait appris à téter. Sa température était élevée pour un enfant - plus de 38°4 - et lorsque je lui ai tamponné le front avec un linge humide, il a ronronné.
Je ne saurais dire si nous sommes moins nous-mêmes quand nous sommes malades, ou plus. Mais ces deux semaines hors du commun ont été pour moi une révélation. (...) Je sais bien que nous changeons tous, dans un sens ou dans un autre, quand nous sommes malades, mais Kevin n'était pas seulement sur les nerfs ou fatigué, il était une personne radicalement différente. C'est d'ailleurs ce qui m'a permis d'évaluer la quantité d'énergie et de volonté qu'il devait dépenser le reste du temps pour être un autre enfant (ou d'autres enfants). (...) J'avais cru immuable le registre émotionnel qui le gouvernait depuis sa naissance. Rage ou colère, la seule variante était le degré d'intensité. Or, sous les couches de fureur, je découvrais, avec stupéfaction, une strate de désespoir. Il n'était pas furieux. Il était triste. ...

Auteur: Shriver Lionel

Info: Il faut qu'on parle de Kevin

[ affection ] [ thérapie ] [ littérature ]

 

Commentaires: 0