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possession

Lorsqu’une personne meurt, son âme passe au Guéhinnom (Géhenne), sorte de purgatoire où les fautes sont rachetées, avant de reprendre son cycle de réincarnations qui doit la ramener à sa perfection originelle. Mais il arrive, lorsqu’une personne a commis des fautes trop lourdes, que les anges refusent à son âme l’entrée du Guéhinnom et que celle-ci soit condamné à errer sur terre, pourchassée par des anges malfaisants. Elle se réfugie alors dans le corps d’une personne vivante, s’accrochant (dibbouk) à celle-ci et la tourmentant par sa seule présence malfaisante. On a alors recours à une cérémonie d’exorcisme alternant menaces et malédictions si l’esprit refuse de quitter ce corps, et promesses d’accumuler des mérites en son nom afin qu’il puisse trouver le repos, s’il s’exécute.

Auteur: Keve Tom

Info: Dans "Trois explications du monde", page 546

[ judaïsme ] [ âme errante ] [ damnation ] [ métempsychose ] [ désenvoûtement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mort

Je revois donc cette chambre dont je parlais. La liste, allongée chaque jour, des médicaments inscrits sur un panneau au pied du lit. Je me souviens de la potion de Brampton en particulier. On m’avait expliqué qu’il fallait en augmenter les doses quotidiennement et qu’on ne pourrait plus revenir en arrière. Je réentends des mots, des expressions, des bribes de phrases. Radiographies, scintigraphies, vitesse de sédimentation, carcinome rénal, tumeurs. Radiothérapie, scanner, biopsie, chimiothérapie.

Et les noms des médicaments : Depoprodazone, Fortal, Solupred, Glifanan. Je revois le "matelas alternand" destiné à éviter les escarres. Et, sous le lit, ce petit sac en plastique, relié à la vessie, en train de se remplir lentement. Je revois les visiteurs et les visiteuses. Apitoyés, ennuyés, attentifs, pressés, tendres, impatients, rassurants. Pendant ce temps, les métastases, aussi imperturbables qu’invisibles, poursuivaient leur danse dévorante.

Cet engourdissement a duré jusqu’au réveil de la malade, je veux dire jusqu’à son entrée dans un délire terminal d’une éblouissante lucidité. Avec d’autant plus de violence qu’elle avait été longuement refoulée, la vérité s’est déchaînée alors, torrentielle, ravageant d’un seul coup le théâtre de semblant sous lequel on avait essayé de l’étouffer. Il y a eu des cris, des appels au secours, je les réentendrai toute ma vie. Comme j’aurai toujours dans l’oreille ses accusations : ceux qui l’approchaient portaient des "masques", on avait conspiré contre elle, le terme de "scénario" revenait tout le temps pour désigner ses quatre mois de torture : "Le scénario n’est vraiment pas fameux, je ne vous félicite pas ! … " (le visage hideux du Spectateur se révélait enfin).

C’était clair. Depuis le début, elle savait. Jamais un seul instant elle n’avait cru à ce qu’on lui racontait. Elle avait fait semblant, par politesse, c’est tout. Après cette bouffée de désenvoûtement radical, l’agonie est venue très vite.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", pages 287-288

[ hôpital ] [ acharnement thérapeutique ] [ cancer ] [ fin de vie ]

 

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