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détachement

Ne faites de mal à personne. Que votre attachement pour les personnes qui vous entourent soit réduit au minimum. Et lorsque se fera entendre l’appel à la sortie définitive, tous les liens de votre vie se dénoueront et vous n’aurez pas un instant d’hésitation. Pourquoi pleurez-vous ? Ne voyez-vous pas que ce monde n’est qu’une auberge de passage.

Auteur: Ma-Ananda Moyi

Info: Dans "L'enseignement de Mâ Ananda Moyî", trad. Josette Herbert, page 183

[ désidentification ] [ provisoire ]

 

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vacuité

Non ego
Je ne suis pas le nom qu’on m’a donné
Je ne suis pas ce que j’ai étudié
Je ne suis pas ce qu’on m’a appris
Je ne suis pas ce qu’on dit de moi
Je ne suis pas ce qui m’arrive
Je est un autre et ce n’est pas moi
Allô Jacques Lacan ? Certainement pas
Le non ego échappe à la publicité
Le capitalisme s’effondre sur lui-même
Le non ego jouit en paix et en tranquillité
Dans tous les mondes
Et ça ne lui coûte pas un sou

Auteur: Massat Guy

Info: Publication facebook du 25.03.19

[ distanciation ] [ désidentification ] [ apophatique ]

 
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perspective métaphysique

La sérénité objective de la connaissance ainsi que son universalité présupposent une "intériorité préalable". (…) Mais cette intériorisation, qui se veut radicale, dépasse en fait la dualité entre l’intérieur et l’extérieur… Ainsi qu’une réflexion sur le Cogito cartésien peut nous en assurer, le passage à l’absolu ne peut s’accomplir qu’à partir de l’intériorité du sujet pensant. (…) L’extériorité présuppose l’intériorité, la conscience du monde présuppose la conscience de soi… Pour passer du relatif à l’Absolu, il faut d’abord passer de l’extériorité, c’est-à-dire à la subjectivité. Ceci explique que la "preuve fondamentale de l’existence" de l’Absolu soit axée chez Shankara sur "une espèce de Cogito". Il s’agit de "dépouiller progressivement la conscience de soi de tout ce qui n’est pas le pur Sujet, le Témoin, le Spectateur, qu’il faut soigneusement discriminer du "Spectacle"." (…) Aussi l’intériorisation poussée jusqu’à son extrême limite aboutit-elle à une "intériorité vidée de toute relation avec un "en-dehors", et même un "en dehors" qui serait situé "à l’intérieur" d’elle-même.

Auteur: Vallin Georges

Info: Voie de gnose et voie d’amour – Eléments de mystique comparée, p. 126-127.

[ désidentification ] [ désêtre ] [ indiscrimination ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

désidentification

Comme il n’y a aucun problème dans le moment présent, il n’y a pas de maladie non plus. Quand quelqu’un adopte une croyance vis-à-vis de votre état et vous colle ainsi une étiquette sur le dos, celle-ci amène l’état à s’installer pour de bon, lui donne du pouvoir et fait d’un déséquilibre temporaire une réalité apparemment immuable. La croyance confère non seulement réalité et consistance à la maladie, mais aussi une continuité temporelle qu’elle n’avait pas auparavant. En vous concentrant sur l’instant et en vous retenant de l’étiqueter mentalement, la maladie est réduite à un ou à plusieurs des facteurs suivants : la douleur physique, la faiblesse, l’inconfort ou l’invalidité. C’est ce face à quoi vous lâchez prise maintenant, et non pas à l’idée de la maladie. Permettez à la souffrance de vous ramener de force dans le "maintenant" dans un état d’intense et consciente présence. Utilisez-la pour arriver à l’éveil.
[…] Etes-vous gravement malade et ce que je viens de dire vous met-il en colère ? Alors, c’est le signe flagrant que votre maladie a fini par faire partie du sens que vous avez de vous-même et que vous protégez votre identité, en même temps que vous protégez votre maladie. La circonstance qui porte l’étiquette "maladie" n’a rien à voir avec ce que vous êtes vraiment.

Auteur: Tolle Eckhart

Info: Dans "Le pouvoir du moment présent" pages 234-235

[ croyance performative ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

auto-distanciation

Dans la mesure où vous réalisez réellement que vous n'êtes pas, par exemple, vos angoisses, alors vos angoisses ne vous menacent plus. Même si l'anxiété est présente, elle ne vous submerge plus parce que vous n'y êtes plus exclusivement lié. Vous ne la courtisez plus, vous ne la combattez plus, vous ne lui résistez plus, vous ne la fuyez plus. De la manière la plus radicale, l'anxiété est acceptée telle quelle et peut évoluer comme elle le souhaite. Vous n'avez rien à perdre, rien à gagner, par sa présence ou son absence, car vous ne faites que la regarder passer.

Ainsi, toute émotion, sensation, pensée, souvenir ou expérience qui vous dérange est simplement une émotion à laquelle vous vous êtes exclusivement identifié, et la résolution ultime de la perturbation est simplement de se désidentifier à elle. Vous les laissez tous tomber proprement en réalisant qu'elles ne sont pas vous - puisque vous pouvez les voir, elles ne peuvent être véritablement Sujet et Spectateur. Puisqu'elles ne sont pas votre vrai moi, il n'y a aucune raison pour vous de vous identifier à elles, de vous accrocher à elles ou de vous laisser lier par elles..

Lentement, doucement, en poursuivant cette "thérapie" de désidentification, vous pouvez constater que le moi individuel (personnage, ego, centaure), que vous avez jusqu'ici combattu pour défendre et protéger, commence à devenir transparent et à s'effondrer. Non pas qu'il disparaisse littéralement et que vous vous retrouviez à flotter, désincarné, dans l'espace. Au contraire, vous commencez à sentir que ce qui arrive à votre moi personnel - vos souhaits, vos espoirs, vos désirs, vos blessures - n'est pas une question de vie ou de mort, car il y a en vous un moi plus profond et plus fondamental qui n'est pas touché par ces fluctuations périphériques, vagues de surface de grande agitation mais de faible substance.

Ainsi, votre corps et votre esprit personnels peuvent souffrir, être humiliés ou effrayés, mais tant que vous restez le témoin de ces affaires, comme si elles venaient d'en haut, elles ne vous menacent plus, et vous n'êtes donc plus poussé à les manipuler, à lutter contre elles ou à les soumettre. Parce que vous êtes prêt à en être témoin, à les regarder de manière impartiale, vous êtes capable de les transcender. Comme l'a dit Saint Thomas, "Qui sait certaines choses ne peut en voir aucune dans sa propre nature". Ainsi, si l'œil était coloré en rouge, il ne serait pas capable de percevoir des objets rouges. Il peut voir le rouge parce qu'il est transparent, ou "sans rouge". De même, si nous ne pouvons qu'observer ou être témoins de nos angoisses, nous nous montrons ainsi "sans détresse", libres de l'agitation constatée. Qui ressent la douleur est lui-même sans douleur ; qui ressent la peur est sans peur ; qui perçoit la tension est sans tension. Être témoin de ces états, c'est les transcender. Ils ne vous saisissent plus dans le dos  parce que vous les appréhendez de front.

Auteur: Wilber Ken

Info: No Boundary : Eastern and Western Approaches to Personal Growth

[ introspection ] [ vision transpersonnelle ]

 
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Ajouté à la BD par miguel