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étymologie

Les mots "alien" et "aliéné" trouvent tous deux leur origine dans le mot latin "alienus", qui pouvait avoir ces significations : étranger, d'un autre pays, inconnu, qui appartient à un autre, d'autrui.

Le terme désignait principalement donc quelque chose ou quelqu'un d'autre ou d'une culture différente, ce qui amenait un sentiment d'étrangeté ou de méconnaissance.

En langue anglaise et au fil du temps alien sera petit à petit associé à des êtres extraterrestres ou à des créatures de l'espace.

Le verbe "aliéner" s'est formé à partir de la même racine latine. Il signifie se sentir isolé, éloigné ou déconnecté des autres ou de soi-même. Il fait souvent référence à un sentiment de séparation ou de détachement, résultant généralement de facteurs sociaux, émotionnels ou psychologiques.

Il s'agit donc d'un sentiment d'altérité ou de déconnection, une fois projeté vers l'extérieur, une autre vers l'intérieur.

Auteur: Mg

Info:

[ exotique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

étymologie

Même si beaucoup font tout pour dissimuler leur libido naturelle, à eux-même et aux autres, cette force de la nature transparait malgré tout. Beaucoup d'Américains coincés et bien pensants furent scandalisés par la façon dont Elvis se déhanchait quand il chantait "rock and roll". Mais combien d'entre eux ont-ils réalisé ce que signifiait l'expression "rock and roll" ? L'historien de la culture Michael Ventura, qui a enquêté sur les racines de la musique afro-américaine, a montré que rock 'n' roll est un terme qui trouve son origine dans les juke joints* du Sud. En usage bien longtemps avant l'apparition d'Elvis, Ventura explique que l'expression : - ne désignait pas le nom d'une musique, mais signifiait "baiser". Le terme "rock", en soi, ayant toujours signifié cela dans ces milieux depuis les années 20 au moins. Vers 1955, lorsque l'expression s'est répandue dans la culture grand public, Ventura affirme que les disc-jockeys "soit ne savaient pas ce qu'ils disaient, soit étaient trop malins pour le reconnaître."

Auteur: Ryan Christopher

Info: Sex at Dawn: The Prehistoric Origins of Modern Sexuality. *Ou barrelhouse: débit de boisson, taverne, cabaret, salle de jeu, voire de maison de prostitution

[ musique ] [ sexe ] [ alcool ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

langage

Le signe linguistique est donc une entité psychique à deux faces [...] Nous appelons signe la combinaison du concept et de l'image acoustique : mais dans l'usage courant ce terme désigne généralement l'image acoustique seule, par exemple un mot (arbor, etc.). [...] L'ambiguïté disparaîtrait si l'on désignait les trois notions ici en présence par des noms qui s'appellent les uns les autres tout en s'opposant. Nous proposons de conserver le mot signe pour désigner le total, et de remplacer concept et image acoustique respectivement par signifié et signifiant ; ces derniers termes ont l'avantage de marquer l'opposition qui les sépare soit entre eux, soit du total dont ils font partie. [...] Le signe linguistique ainsi défini possède deux caractères primordiaux. [...] Le lien unissant le signifiant au signifié est arbitraire, ou encore, puisque nous entendons par signe le total résultant de l'association d'un signifiant à un signifié, nous pouvons dire plus simplement : le signe linguistique est arbitraire. [...] Le signifiant, étant de nature auditive, se déroule dans le temps seul et a les caractères qu'il emprunte au temps

Auteur: Saussure Ferdinand de

Info: Cours de Linguistique générale

[ sonorité ] [ définition ] [ triade son signe sens ]

 

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histoire

Lorsque René Guénon mentionne Lyon comme l’un des centres contre-initiatiques répartis dans le monde, souvenons-nous que cette ville, Lugdunum dans l’Antiquité, fut la capitale gallo-romaine, le cœur sacré des Gaules. Sa légende de fondation raconte qu’après avoir été chassés du pouvoir par un certain Seseroneos, deux frères, Momoros et Atepomaro, se rendirent sur une colline située près de la Saône qu’on appelait alors l’Arat pour y fonder une nouvelle cité. Alors que les ouvriers commençaient tout juste à creuser les fondations, des corbeaux firent leur apparition dans les cieux, couvrant les arbres environnants. Momoros décida alors de donner à la ville le nom de Lugdounon car dans sa langue, lougos désignait le corbeau et dounon un "lieu élevé". Selon les historiens, cette étymologie serait fantaisiste et relèverait avant tout du folklore puisque dunum est un mot gaulois désignant à l’origine une hauteur fortifiée puis, plus pacifiquement, une bourgade et que Lug, loin d’évoquer le corbeau, renverrait plutôt au dieu Lug du panthéon celtique, dieu du soleil et de la lumière. Mais dans le fond, il n’y a pas contradiction. Lug était l’équivalent celtique d’Hermès et d’Apollon et, dans la tradition celtique, le corbeau désigne le messager des dieux, comme Hermès chez les Grecs. Quant au "lieu élevé", le "haut lieu", le cairn, nous avons constaté à de nombreuses reprises qu’il désigne symboliquement un substitut de la "montagne sacrée".

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle" page 659

[ naissance ] [ signification ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

sublimation parodique

Michelet voit percer en tout cas au fond du tunnel une lumière : c’est la montée, annonce-t-il, de ce qu’il appelle la "jouissance du vrai". […] Tout en observant avec une délectation obsessionnelle la transformation progressive du catholicisme en déchet. Fascination qui va le pousser, il faut relire son Journal dans ce sens, à se pencher vers la fin de sa vie quotidiennement sur la cuvette des cabinets pour y contempler avec un trouble délicieux et bien entendu intégralement religieux les cacas de sa jeune femme, comme s’il avait enfin découvert le bon déchet de remplacement, organique, délicatement fumant, toxiquement vivant, rond, supplantant définitivement le mauvais déchet catholique.
Déjà, constatant la mort de l’Eglise et annonçant qu’il y avait enfin place dans le genre humain pour la "jouissance du vrai", il désignait un nouvel instrument majeur du prochain sacerdoce : "le ventre de la femme est pour l’homme le foyer de l’inspiration"… […] Dans L’Amour, Michelet contemple, la lèvre inférieure palpitante avec cette espèce d’ombre de gâtisme sur le visage qui donne la vraie ferveur incurable, une planche anatomique représentant dans tous ses détails l’exaltante matrice féminine. […]
Ce qui est obscène dans cette espèce de branlage religieux autour du cul, ce n’est ni le cul ni le branlage mais bien sûr leur enveloppement religieux, le bain de vapeur piétiste où il amollit sa propre pornographie frénétique. Sa cagoterie sensuelle. Ses tremblotes de félicité tartufière autour d’un pauvre étron qui nage. Son air béat d’avoir découvert au fond des chiottes la nouvelle hostie des temps futurs. La boule de cristal new-look de l’avenir améliorable…

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", pages 458-459

[ pruderie ] [ déplacement ] [ vacheries ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

contre-tradition

Nous avons déjà exposé ailleurs le rôle de la psychanalyse dans l’œuvre de subversion qui, succédant à la "solidification" matérialiste du monde, constitue la seconde phase de l’action antitraditionnelle caractéristique de l’époque moderne tout entière. Il nous faut encore revenir sur ce sujet, car, depuis quelque temps, nous constatons que l’offensive psychanalyste va toujours de plus en plus loin, en ce sens que, s’attaquant directement à la tradition sous prétexte de l’expliquer, elle tend maintenant à en déformer la notion même de la façon la plus dangereuse. À cet égard, il y a lieu de faire une distinction entre des variétés inégalement "avancées" de la psychanalyse : celle-ci, telle qu’elle avait été conçue tout d’abord par Freud, se trouvait encore limitée jusqu’à un certain point par l’attitude matérialiste qu’il entendit toujours garder ; bien entendu, elle n’en avait pas moins déjà un caractère nettement "satanique", mais du moins cela lui interdisait-il de prétendre aborder certains domaines, ou, même si elle le prétendait cependant, elle n’en atteignait en fait que des contrefaçons assez grossière, d’où des confusions qu’il était encore relativement facile de dissiper. Ainsi, quand Freud parlait de "symbolisme", ce qu’il désignait abusivement ainsi n’était en réalité qu’un simple produit de l’imagination humaine, variable d’un individu à l’autre, et n’ayant véritablement rien de commun avec l’authentique symbolisme traditionnel. Ce n’était là qu’une première étape, et il était réservé à d’autres psychanalystes de modifier les théories de leur "maître" dans le sens d’une fausse spiritualité afin de pouvoir, par une confusion beaucoup plus subtile, les appliquer à une interprétation du symbolisme traditionnel lui-même. Ce fut surtout le cas de C.G. Jung, dont les premières tentatives dans ce domaine datent d’assez longtemps déjà […].

Auteur: Guénon René

Info: Dans "Symboles de la science sacrée", page 45

[ critique ] [ spiritualité à rebours ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

points de situations

En anglais originel, un benchmark (étalon ou repère en français) était un point de référence servant à effectuer une mesure. Un terme issu du vocabulaire professionnel des géomètres qui désignait à l'origine un repère de nivellement, un jalon.

Benchmark est ensuite entré dans la langue française en tant qu'anglicisme informatique, sous la définition de Banc d’essai permettant de mesurer les performances d'un système pour le comparer à d'autres. 

Il s'agit donc d'un désir de se situer, via des test en temps réel dans un cadre de rivalité antagoniste, d'émulation compétitive, voire carrément de combat. Une " étude pragmatique de la concurrence " selon les habitudes capitalistes de marketing du 20e siècle. 

L'évolution étant ce qu'elle est on comprendra aisément combien cette notion de " comment je me situe en tant qu'entité séparée  des autres " intègre l'idée d'une relativité quasi absolue.

Problématique un peu plus éblouissante encore lorsqu'il fut question d'évaluer et comparer les diverses intelligences artificielles vers les années 2020, que ce soit entre elles ou avec les humains et surtout leurs savoirs. 

L'humain, j'en suis un autre, semble quelque peu hanté par une volonté de conclure et c'est bien face à pareil défi, celui de proposer une "explication durable" des phénomènes, de leurs interactions et de leurs conséquences,  qu'il se retrouve limité. Les points fixes sur lesquels il appuie ses savoirs ressemblent à des chimères plus il les investigue profondément. 

Restent néanmoins certains fondamentaux : ma vie, la planète qui m'a vu éclore, mes descendants, etc...

Et puis, si je disparais, tout disparait... sans garantie que cette expérience ne fut qu'une illusion.

Personnellement mon modèle c'est la nature, vu sous cet angle cette notion de benchmark, enfantée par le milieu corporate américain de mon époque, ressemble à une impasse au sens où ce qu'on peut voir dans la nature ressemble plus à des interactions-collaborations qu'à des valorisations comparées, articulées sur des rapports de pouvoir et autres conventions à fond égoïste.

Auteur: Internet

Info: Diverses sources compilées par Mg

[ intraduisible ] [ mot-univers ] [ pas de point fixe ] [ balise ] [       standard ] [     point de référence ] [   base ] [ critère ] [  spécification ] [  canon ] [  convention ] [  principe directeur ] [     norme ] [     critère ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

civilisation disparue

Dans l’architecture européenne classique, un Atlante désignait un personnage taillé dans la pierre prenant la place d’une "colonne", sa signification symbolique renvoyant au Titan Atlas qui porte la voûte céleste. Les Atlantes représentés dans l’art grec désignent bien les mythiques fondateurs de l’Atlantide considérés comme les habitants de l’Atlas, plus connus aujourd’hui sous le nom de Chleuhs, ces tribus berbères montagnardes ayant la particularité de porter des vêtements de fourrure rudimentaire à l’image de leurs cousins Guanches. Les Guanches étaient vêtus de "peaux de chèvres", à la manière des "rois-pasteurs" détenteurs du dépôt "Kaldéen" croisés plus haut, et leurs nobles arboraient des bijoux confectionnés à partir de coquillages ou de vertèbres de poissons. A la stupéfaction des Espagnols qui abordèrent les Canaries, les Guanches ignoraient tout de la navigation. On signale sur les îles des sceaux en bois ou en céramique qui auraient pu servir à sceller des dépôts de grains et on sait aussi que le gofio, aliment local, était fait de céréales broyées dont on retrouve une forme similaire en Amérique, alors que cet aliment était inconnu des Espagnols. D’une culture en apparence néolithique, les Guanches dominaient néanmoins l’art complexe de la conservation des cadavres et de l’embaumement, de nombreuses momies ayant été exhumées sur l’île de Ténériffe. Là encore, ces descriptions ne sont pas sans rappeler certaines cultures américaines pré-colombiennes ou encore l’Égypte dont la tradition affirme qu’elle fut héritière en ligne directe d’un dépôt atlante. Le continent mythique englouti sous les flots que décrit Platon fut détruit, suppose-t-on le plus souvent, par un immense tremblement de terre suivit de terrifiantes explosions volcaniques et de gigantesques raz-de-marée, et les îles Canaries semblent bien désigner l’un des derniers vestiges de cette antique civilisation oubliée, ce qui expliquerait la méfiance que ces descendants de survivants de l’archipel atlante primitif ont pu avoir vis-à-vis de la mer Occidentale, "borne du monde" qui était "synonyme de deuil et de désolation". Nous avons aussi signalé qu’aussi bien les Berbères du Souss au Maroc que ceux des îles Canaries avaient conservés dans leur fonds culturel commun le souvenir embrumé de Méropide et de sa capitale qu’ils nommaient Smaïssa, aujourd’hui engloutie sous les eaux de l’océan Atlantique. Quand aux Aliziens, peuple préhistorique d’Espagne, ils enterraient leurs morts les visages tournés vers l’Ouest et avaient la réputation d’être d’excellents pêcheurs et marins.

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle"

[ mythologie ] [ archéologie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

courant occulte

Louis Antoine naquit en 1846 dans la province de Liège, d’une famille de mineurs ; il fut d’abord mineur lui-même, puis se fit ouvrier métallurgiste ; après un séjour de quelques années en Allemagne et en Pologne, il revint en Belgique et s’installa à Jemeppe-sur-Meuse. Ayant perdu leur fils unique, Antoine et sa femme se mirent à faire du spiritisme ; bientôt, l’ancien mineur, quoique à peu près illettré, se trouva à la tête d’un groupement dit des "Vignerons du Seigneur", dans lequel fonctionnait un véritable bureau de communication avec les morts (nous verrons que cette institution n’est pas unique en son genre) ; il édita aussi une sorte de catéchisme spirite, fait d’ailleurs entièrement d’emprunts aux ouvrages d’Allan Kardec. Un peu plus tard, Antoine adjoignit à son entreprise, dont le caractère ne semble pas avoir été absolument désintéressé, un cabinet de consultations "pour le soulagement de toutes les maladies et afflictions morales et physiques", placé sous la direction d’un "esprit" qui se faisait appeler le Dr Carita. Au bout de quelque temps encore, il se découvrit des facultés de "guérisseur" qui lui permettaient de supprimer toute évocation et d’ "opérer" directement par lui-même ; ce changement fut suivi de près par une brouille avec les spirites, dont les motifs ne sont pas très clairs. Toujours est-il que c’est de ce schisme qu’allait sortir l’Antoinisme ; au Congrès de Namur, en novembre 1913, M. Fraikin, président de la "Fédération Spirite Belge", déclara textuellement : "L’Antoinisme, pour des raisons peu avouables, refusa toujours de marcher avec nous" ; il est permis de supposer que ces "raisons peu avouables" étaient surtout d’ordre commercial, si l’on peut dire, et qu’Antoine trouvait plus avantageux d’agir entièrement à sa guise, en dehors de tout contrôle plus ou moins gênant. Pour les malades qui ne pouvaient venir le trouver à Jemeppe, Antoine fabriquait un médicament qu’il désignait sous le nom de "liqueur Coune", et auquel il attribuait le pouvoir de guérir indistinctement toutes les affections ; cela lui valut un procès pour exercice illégal de la médecine, et il fut condamné à une légère amende ; il remplaça alors sa liqueur par l’eau magnétisée, qui ne pouvait être qualifiée de médicament, puis par le papier magnétisé, plus facile à transporter. Cependant, les malades qui accouraient à Jemeppe devinrent si nombreux qu’il fallut renoncer à les traiter individuellement par des passes ou même par une simple imposition des mains, et instituer la pratique des "opérations" collectives. C’est à ce moment qu’Antoine, qui n’avait jusqu’alors parlé que de "fluides", fit intervenir la "foi", comme un facteur essentiel, dans les guérisons qu’il accomplissait, et qu’il commença à enseigner que l’imagination est l’unique cause de tous les maux physiques ; comme conséquence, il interdit à ses disciples (car il se posa dès lors en fondateur de secte) de recourir aux soins d’un médecin.

Auteur: Guénon René

Info: Dans "L'erreur spirite", Editions traditionnelles, 1952, page 349

[ biographie ] [ charlatan ]

 
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archéologie mystérieuse

[...] il existait dans l’ancienne Lydie en Anatolie, patrie la plus septentrionale des Amazones, la légende d’un Titan nommé Tantalis, condamné par Zeus à soutenir le poids d’un immense rocher auquel il était enchaîné pour l’éternité, et la mythologie grecque précise que Tantale est littéralement embourbé dans le Tartare, le fond des Enfers, tandis que la faim et la soif le tenaillent indéfiniment. Cet ancien roi divin d’un royaume anatolien mythique submergé sous un lac sacré n’est pas sans évoquer Atlas, père des Atlantes, très souvent figuré soutenant le Ciel et portant le globe terrestre sur son dos. A cette étape de notre investigation, il est indéniable que Tantalis et Atlas désignaient les deux chaînes montagneuses jumelles sur lesquelles s’étaient établis les Ases, ce qui explique leur caractère d’interchangeabilité, et les affinités linguistiques, sociétales et génétiques qui relient les différents rameaux liguro-pélasges. Ceci explique aussi pourquoi certains ethnologues auraient tendance à attribuer une origine capsienne aux Berbères, lorsqu’ils signalent qu’il parait y avoir eu, avant même le néolithique, contact et interférence entre deux civilisations : l’une proto-berbère et l’autre capsienne et méditerranéenne. La catastrophe de Marmara qui brisa le barrage naturel du Bosphore au nord de la Lydie, et auquel on serait tenté de relier le mythe du titan Tantalis, n’était que l’une des nombreuses conséquences de la chaîne de bouleversements et de cataclysmes successifs qui remodelèrent sur plusieurs millénaires les régions s’étendant de l’Ibérie et la Mauritanie jusqu’au Caucase. Ce déluge particulier entre dans le cadre des multiples catastrophes qui furent la conséquence de la Grande Catastrophe lorsque le niveau de la Méditerranée monta jusqu’à 150 mètres, soit à cause de la fonte des glaces de l’Europe, soit par l’autre déluge que fut l’ouverture du détroit de Gibraltar.
Pour Andrew Collins, "le mont Atlas passait pour être le titan pétrifié, portant les cieux sur ses épaules. Le nom Atlas apparaît donc au fait d’avoir élevé les cieux vers le haut, et ce lien suggère fortement que le mont Atlas ne provient pas du grec, langue indo-européenne mais du punique, langue des Carthaginois". Il suggère ainsi que la racine atl ne signifie pas "supporter" mais "élever, lever" et que les monts Atlas s’appelleraient ainsi parce que leurs "cieux" étaient "élevés" au-dessus du sol et qu’Atlas, le puissant géant de pierre, désignait celui qui avait élevé les cieux dans les airs. Selon cette hypothèse, Atlas pourrait se traduire par "l’élévateur", "l’exalteur" ou encore "l’exalté" nous dit-il, "Atl" étant ici à rapprocher des "Ases" dont nous avions relevé l’héritage génétique préservé aussi bien chez les montagnards du Caucase que dans le sang bleu des fils d’Atlas dont les actuels descendants les plus directs sont les Chleuhs du Maroc ou les Kabyles d’Algérie. On peut lire dans le dictionnaire classique de Lemprière qu’Atlas "supportait les cieux sur son dos" et que cette fable "naquit du goût qu’il avait pour l’astronomie, et de son habitude de fréquenter les lieux élevés d’où il pouvait observer les corps célestes", ce qui révèle le caractère hénochien de ses fonctions ainsi que la relation qui avait pu s’établir entre l’Atlantide et les centrales primitives des Ases du Caucase lors du règne d’Atlas...

Auteur: Anonyme

Info: Dans "Les magiciens du nouveau siècle"

[ étymologie ] [ peuples vestiges ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson