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enfance

Et, pourtant, au cours de leur long voyage du passé vers le présent, les objets environnants ont perdu une qualité essentielle, tellement indéfinissable qu'on ne peut même pas l'expliquer. Avant, la journée commençait ainsi : les adultes partaient au travail, la porte se refermait derrière eux et tout l'énorme espace qui m'entourait, la multitude infinie d'objets et de positions devenaient miens. Plus aucun interdit ne fonctionnait. Les objets semblaient se détendre et cessaient de cacher quelque chose. [...] Lorsque les adultes étaient là, le lit, je le jure, rétrécissait, se faisait étroit et inconfortable. mais dès qu'ils partaient au travail, soit il devenait plus large, soit l'on pouvait mieux s'y installer. Et chaque planche - à l'époque, on ne les peignait pas encore - se couvrait des arabesques dessinées par la croissance des arbres hachés par la scie sous des angles incroyables. Disparaissaient-elles en présence des adultes ou bien n'y prêtait-on pas attention sur fond de conversations pesantes à propos des équipes de travail, des normes à remplir et de la mort qui rôdait ?

Auteur: Pelevine Viktor

Info: Ontologie de l'Enfance

[ nostalgie ] [ dépoétisation ] [ utilitarisme ]

 
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cadavre

Un jeune homme était assis sur le lit de camp. Il était penché en avant dans un équilibre des plus précaires, et, dès qu'il se fut remis du choc de la découverte, Genero se demanda comment il tenait ainsi basculé sans s'écraser la figure par terre. C'est alors qu'il vit la corde.
Un bout de corde était attaché aux barreaux de la fenêtre ; l'autre extrémité était nouée autour du cou du jeune homme. Ramassé sur lui-même, il semblait vouloir prendre son élan et bondir. Il avait les yeux dilatés, la bouche ouverte. On eût dit que, tout au fond de lui-même, la vie s'était enroulée comme un ressort remonté à bloc qui allait se détendre pour catapulter le jeune garçon dans la pièce. Seules la couleur du visage et la position des bras indiquaient qu'il était mort. Le teint était violacé, légèrement terreux ; tels de lourds étais, les bras étaient posés de chaque côté du torse, les mains ouvertes, la paume en l'air. A quelques centimètres d'une main gisait une seringue hypodermique. Elle était vide. ... [...]

Auteur: McBain Ed

Info: Le fourgue

 

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récupération

"Utiliser" l'événement — quel que soit l'événement que Jupiter Salopard, présidant aux nuages, t'a fienté d'vant l'nez, plaf, plaf — pour la magnification d'une activité pseudo-éthique personnelle, en fait protubéremment scénique et salement théâtralisée, est le jeu de quiconque, institution ou personne, veut attribuer à la propagande et à la pêche les dimensions et la gravité d'une activité morale. La psyché du dément politique exhibée (narcissiste à contenu pseudo-éthique) agrippe le crime d'autrui, réel ou supposé, et y rugit dessus comme un fauve couillon et furibard à froid sur une mâchoire d'âne : se conduisant de la sorte pour épuiser (pour détendre), sous la vaine apparence d'un mythe punitif, la sale tension qui le contraint à l'acte pratique : à la pratique quelle qu'elle soit, pourvu qu'il y ait pratique, à la pratique "coûte que coûte". Le crime d'autrui est "utilisé" afin d'assouvir la Mégère à la crinière enserpentée, la multitude en folie : qui ne se laisse pas assouvir pour si peu : il est offert, le crime, comme bouc ou faon déchiré, aux échevelées qui le détruiront en lambeaux, suaves en leurs bonds par buissons ou mamelons, omniprésentes et voraces dans la bacchanale qui s'enflamme de leurs cris, et s'empourpre du massacre et du sang : une pseudo-justice, une pseudo-vérité, ou la pseudo-habilitation aux diktats acquérant ainsi cours légal. 

Auteur: Gadda Carlo Emilio

Info: L'affreuse embrouille de via Merulana, Chapitre IV

[ vindicte populaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Le cerveau des femmes ne se repose jamais. La chercheuse canadienne Adrianna Mendrek vient de démontrer que le cerveau masculin présentait plus d'aptitude à se reposer que le cerveau féminin. Cette découverte a été faite par hasard lors d'une étude sur la schizophrénie.
Le cerveau se divise en deux réseaux principaux: le réseau exécutif, qui s'active lors de tâches intellectuelles complexes, et le réseau par défaut, quant à lui toujours actif même au repos. Adrianna Mendrek a découvert, par pur hasard lors d'une étude sur la schizophrénie, que le réseau par défaut était plus actif chez les femmes que chez les hommes pendant des périodes de repos.
L'étude initiale visait à analyser le réseau par défaut, qui est connu pour être perturbé chez les patients schizophrènes. Le cerveau de plusieurs patients volontaires sains et schizophrènes ont ainsi été analysés par IRM. Le test consistait à visualiser les zones cérébrales actives pendant que les patients effectuaient des tâches demandant une grande concentration (dans ce cas il s'agissait de rotation mentale d'une figure en 3D), et lors de périodes de repos entre deux exercices. Des différences ont bien été constatées entre les schizophrènes et les personnes non malades, mais l'équipe de chercheurs a également constaté une différence de fonctionnement entre le cerveau des hommes et le cerveau des femmes.
Pendant les périodes de repos, le réseau par défaut des femmes était nettement plus important que celui des hommes. Apparemment, si les hommes arrivent à se détendre, ce n'est pas le cas des femmes qui se projetaient déjà dans l'exercice qui allait suivre ou qui s'auto-évaluaient sur l'exercice passé. Curieusement, c'est exactement l'inverse qui s'est produit chez les patients schizophrènes: le cerveau des hommes restait plus actif que celui des femmes.
Si aucune affirmation ne peut encore être donnée, l'équipe pense que cette différence pourrait être due au taux des hormones sexuelles des sujets. En effet, le taux de testostérone est plus élevé chez les femmes schizophrènes que chez les femmes saines, et moins élevé chez les hommes schizophrènes que chez les hommes sains. L'analyse d'une éventuelle relation entre le résultat de ce test et le taux de testostérone et d'oestrogènes libérés pendant ce test est donc nécessaire.

Auteur: Depond Cédric

Info:

[ vu par la science ] [ différence ]

 

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