Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 17
Temps de recherche: 0.0494s

conformisme

Les intellectuels qu'on voit régulièrement collaborer avec les médias sont partie prenante de cette détention et de ce partage. Ils sont des intellectuels de pouvoir, comme il y eut, avant eux, des intellectuels de parti. C'est à dire, des intellectuels hétéronomes*.

Auteur: Surya Michel

Info: Portrait de l'intellectuel en animal de compagnie. De la domination, tome 3. *Qui est influencé par des facteurs, des phénomènes extérieurs

[ médiatiquement correct ]

 

Commentaires: 0

oppression

Les enlèvements, la mise en détention illégale et la torture systématique étaient une structure parallèle de coercition bureaucratique et hiérarchique efficace, apte à semer une terreur sans précédent dans la population ; le but était aussi de faire souffrir l'imagination des vivants.

Auteur: Férey Caryl

Info: Mapuche

[ dictature ] [ terrorisme d'Etat ]

 

Commentaires: 0

injustices

Il avait visité la prison américaine de Bagram, en Afghanistan, où on avait battu à mort des innocents, et des camps de détention dans le désert australien où des réfugiés poussés à la folie se tailladaient au rasoir. 

Le mélange toxique du pouvoir et de l'impunité faisait partie des maux universels qui accablaient l'espèce humaine.

Auteur: Egan Greg

Info: Zendegi

[ droits de l'homme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

pénitencier

La psychiatrie, c’est comme la prison, en plus désinfecté. On joue sur les termes pour mettre la main sur des subventions spécifiques, mais au fond c’est pareil. Le trou s’appelle "pièce consacrée à l’isolement", la cellule se nomme "notre chambre", les menottes s’appellent "médication" et la détention s’appelle "thérapie", mais faut pas se tromper, c’est la même violence psychologique, la pire : l’enfermement de l’homme par l’homme.

Auteur: Goudreault David

Info: Abattre la bête, p. 29

[ antipsychiatrie ]

 

Commentaires: 0

pouvoir

J'ai toujours été, par principe, opposé à cette législation et à cette juridiction d'exception [la juridiction anti-terroriste] : augmentation considérable des droits de la police, durée de garde à vue doublée, voire triplée, détention provisoire allongée, accointances entre justice et services de renseignement, cour d'assises sans jurés, incriminations élastiques, droits de la défense réduits... Un système que l'on croirait relever d'un régime totalitaire et non d'une démocratie européenne du XXIe siècle?

Auteur: Fortin André

Info: Requiem pour le juge, p.219

[ justice d'exception ]

 

Commentaires: 0

terrorisme d'Etat

Durant sa dernière année au village de Yaobang, la police est entrée en trombe dans sa salle de classe pour arrêter une de ses élèves âgée de douze ans dénommée Fang. Plus tard, il a appris que le seul crime de celle-ci avait été de gratter un peu de plâtre d'une statue de Mao pour faire durcir son tofu.  (...)

Quand elle est revenue de détention, elle n'a pas quitté sa maison pendant trois jours. Le quatrième, j'ai vu son corps flotter à la surface de l'étang du village, sa longue crinière de cheveux étendue autour de sa tête. (...)

Auteur: Ma Jian

Info: China dream, 2019. A propos de la révolution culturelle chinoise

[ suicide ] [ dictature ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

justification pour absence

Je n'ai pu vous prévenir. J'ai été à Roswell pour le week-end et des Extra-terrestres m'ont enlevés. Je n'avais plus aucun contrôle sur mes mouvements. Ensuite j'ai été admis dans un hôpital psychiatrique et ils ne me permirent aucun appel extérieur. Ensuite ils m'ont relâché mais la police secrète s'en est mêlée et ne m'a pas permis de parler avec quiconque, craignant que je sois en possession de renseignements sensibles... (De 3 a 7 jours d'absence.) Mais je ne serai probablement pas la demain - ou peut-être plus jamais - car depuis que la secrète a compris que je vous avait dit tout ça ils ont décidé de me mettre en détention dans un endroit discret... ils voudront probablement me faire changer d'identité, de vie, d'endroit, etc.. De manière à ce que cette info plus que super top secrète (les aliens sont parmi nous) ne puisse sortir. Simplement parce que le monde ne peux encaisser psychologiquement une pareille nouvelle actuellement. Risque de paniques, hystéries, etc... (Un congé définitif, quoi...)

Auteur: Internet

Info:

[ humour ] [ provocation ]

 

Commentaires: 0

anecdote

Un habitant de Mimizan, adepte de la chocolatine, a tranché à sa façon ce débat qui agite la France. Il a été condamné mardi à quatre mois de prison ferme. Ils étaient dans les Landes. Les deux jeunes venaient du Nord. Ils ont dit "pain au chocolat". Le ‘défenseur’ de la chocolatine leur a défoncé la mâchoire, enfoncé le crâne et déplacé les dents, en juillet 2020. C’est l’histoire hallucinante qui a été jugé mardi au tribunal de Mont-de-Marsan . L’homme âgé de 20 ans est autant à cheval sur les mots qu’il a le coup de poing facile. Déjà en détention pour d’autres violences, il a écopé de quatre mois de prison ferme supplémentaires.

"Je suis bête. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça. Avec l’effet de groupe, l’alcool et le cannabis, ça m’a entraîné", tente-t-il d’expliquer à la barre du tribunal. S’il ne sait pas, en tout cas, il est prêt à utiliser les motifs les plus futiles pour enchaîner les coups… Quelques heures plus tard, il était jugé pour une autre affaire de violences, également parti d’une question de vocabulaire. Cette fois, ses victimes ont eu le malheur de dire que "ça sentait la beuh" en passant à côté de lui. L’homme n’a pas supporté parce qu’il fumait du "shit" et non pas de "la beuh". Cette fois, il a pris six mois ferme de plus .Il n’y a plus qu’à espérer qu’à sa sortie de prison, il ne vienne jamais en Charente pour savoir si on dit "poche" ou "sac en plastique", "since" ou "serpillière".

Auteur: Internet

Info:

[ intolérance sémantique ] [ dénominations ] [ susceptibilité ] [ mot déclencheur ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

anecdote

Au Brésil, les prisonniers peuvent sortir plus tôt de prison s'ils lisent des livres, rapporte Reuters.
Le Brésil vient en effet de créer une nouvelle sorte de remise de peine. Les détenus des prisons fédérales pourront réduire la longueur de leur peine grâce à la lecture. La décision du gouvernement prévoit quatre jours par livre lu.
Les 473.627 prisonniers du pays pourront ainsi lire jusqu'à 12 oeuvres de littérature, de philosophie ou de science par an, gagnant ainsi jusqu'à 48 jours de détention en moins sur une année.
Le gouvernement brésilien explique que les prisonniers auront quatre semaines pour lire un livre et ensuite rédiger une dissertation sur le sujet. Un panel décidera ensuite si le prisonnier peut obtenir sa remise de peine.
Sur le site du Guardian, Erwin James, un ancien détenu, dresse la liste des livres que devraient consulter les prisonniers brésiliens. L'éditorialiste, qui a passé vingt ans en prison, conseille notamment Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski.
Erwin James détaille les raisons qui l'ont poussé à inclure ce livre dans sa liste:
"L'auteur pense que le meurtre est permis dans le cas de la poursuite d'un objectif noble. J'ai conclu que [les sujets du livre] étaient des cogitations intellectuelles fallacieuses enroulées dans une prose brillante. Un chef d'oeuvre qui m'a aidé à organiser ma façon de penser non sophistiquée."
L'ancien détenu se souvient aussi de la lecture de The Second Prison de Ronan Bennet qui l'a beaucoup marqué:
"Le livre raconte l'histoire de Kane, un républicain irlandais relâché après avoir purgé sa peine pour sa participation dans un meurtre. (...) Même s'il est sorti de prison, de différentes façons il est toujours un prisonnier ; cela est vrai pour de nombreuses personnes qui trouvent que la vie après la prison est un challenge inattendu."
Pour Erwin James, l'initiative brésilienne est une très bonne idée. Il se souvient de son passage en prison et de l'importance qu'ont revêtu ces ouvrages:
"Les livres que j'ai lus en prison ne m'ont pas donné de réduction de peine mais ils m'ont aidé à devenir celui que j'aurais dû être".

Auteur: Jannic-Cherbonnel Fabien

Info:

[ littérature ] [ pénitencier ]

 

Commentaires: 0

canevas

C'est l'histoire d'une planète que j'ai étudiée il y a quelques temps, mon travail de doctorat en fait. La planète Dolph est un monde assez extraordinaire, où, après une évolution standard, a émergé une faune exceptionnelle et variée. Ici, au sommet de l'évolution animale, tronent de curieux bestiaux bipèdes. Les dolphiens se partagent grosso modo en quatre races principales, qui se différencient principalement par la couleur de leur pelages. Certains, comme nous l'allons voir ont développés des cultures plus ou moins prosélytes, plus ou moins pacifiques, etc.
Justement, au milieu de toutes ces races, s'est dégagé une tribu, les Dulmos, qui rassemble des individus d'un peu toutes les races à l'exception de celles aux yeux bridés du troisième continent. Les Dulmos lancèrent jadis cette idée singulière dans l'histoire philosophique de Dolph: "Il n'y a qu'une sorte d'extra dolphiens". Cette notion, amenée et défendue principalement par une femme, qui se sacrifia pour la propager, s'est étendue ensuite comme un virus sur une grande partie de la partie nord de Dolph. Nous dirions qu'il y avait là une secte qui avait réussi. Par une suite d'aléas et autres conflits guerriers, la tribu des Dulmos fut vilipendée par une grande partie de la population de deux des trois continents dominants, (le troisième s'en contre foutant totalement) parce qu'elle avait objectivement trahi cette femme.
Bref ces curieux animaux de la branche Dulmos, très fiers et repliés sur eux-mêmes, brimés et rejeté par la population générale, se retrouvèrent cantonnés dans quelques fonctions spécialisée de leur planète : lissage des fourrure, taille des feuilles et surtout : contrôle et stockage du prong, une sorte de nourriture. Par un enchaînement de circonstances trop long à détailler ici, cette nourriture devint monnaie d'échange principale entre les dolphiens. En clair : le pouvoir était passé, principalement par un phénomène de paresse généralisée, de la force bête et brutale... vers la détention du prong. Il suffisait d'avoir des prongs plutôt qu'une agressivité et une musculature plus développée que les autres pour décider. De fait cette petite tribu des Dulmos se retrouva avec beaucoup de pouvoir. De plus ils avaient toujours conservé cette certitude ancrée dans leur tradition : il n'existe qu'une seule race d'extra dolphiens, créée - ou découverte - par eux.
Mais beaucoup n'étaient pas d'accord. Il y avait des indices quand à une multiplicité d'extra dolphiens.
On était en conflit permanent.

Auteur: MG

Info: 28 oct 2010

[ judaïsme ]

 

Commentaires: 0