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susceptibilité

Mais prenez garde que l'amour-propre ne vous trompe, car quelquefois il contrefait si bien l'amour de Dieu qu'on dirait que c'est lui [...]

Auteur: Saint François de Sales

Info: Introduction à la vie dévote

[ orgueil ] [ colère ] [ irascible ]

 

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commérage

Toutes les dévotes se dédommagent des péchés qu'elles ne font pas par le plaisir de savoir les péchés des autres; c'est toujours autant de pris...

Auteur: Marivaux Pierre Carlet de Chamblain de

Info: Le paysan parvenu

[ thérapie ]

 

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stoïcisme

Ça n’en finit pas, Adèle. Non, ça n’en finit pas. L’amour, ça n’est que de la patience. Une patience dévote, forcenée, tyrannique. Une patience déraisonnablement optimiste. Nous n’avons pas fini.

Auteur: Slimani Leïla

Info: Dans le Jardin de l'Ogre

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

verges

(...) la poétesse Ronnie Roberts trouvait les pénis si atroces et laids que, dans son poème "Portrait of a Former Penis Bigot" (Portrait d'une ancienne dévote du pénis), elle révéla qu'elle avait l'habitude de dessiner au feutre des visages souriants sur ceux de ses amants - de quoi modifier, peut-être, le regard que l'on posera désormais sur les smileys.

Auteur: Hickman Tom

Info: Le bidule de Dieu, p. 18

[ phallus ]

 

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pusillanime

Mlle de Lamoignon, qui était fort dévote, témoignait un jour à Boileau qu'elle désapprouvait qu'il écrivit des satires, parce qu'elles blessent la charité : " Mais, mademoiselle, lui dit le poëte, ne me permettriez-vous pas d'en faire une contre le Grand Turc, ce prince infidèle, cet ennemi de notre religion ? - Contre le Grand Turc? C'est un souverain, et il ne faut jamais manquer de respect aux personnes de ce rang. - Mais contre le diable ; vous me le permettrez bien ? - Non, dit mademoiselle de Lamoignon, après un moment de réflexion, il ne faut jamais médire de personne.

Auteur: Internet

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard, improvisateur français

[ peureuse ] [ poltronne ] [ prudence ] [ froussarde ]

 

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sacrement chrétien

N’oublions pas que, de l’an mille aux premières années du XVIe siècle, l’usage pour les personnes très pieuses, les membres des tiers ordres, les moniales, les extatiques même, était de communier, au plus, trois ou quatre fois par an. [...] Ce n’est qu’à partir du Concile de Trente ; disons, moins abstraitement, et en songeant à la France, ce n’est qu’à partir de l’Introduction à la vie dévote que la fréquente communion s’établit ; qu’une mystique de l’Eucharistie se fait de plus en plus prenante ; qu’on définit enfin, avec Antoine Arnauld, la perfection chrétienne, la possibilité de s’approcher, chaque jour, du fils de Dieu...

Auteur: Febvre Lucien

Info: "Le problème de l'incroyance au 16e siècle", éditions Albin Michel, Paris, 1968, page 295

[ historique ] [ christianisme ] [ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

mémoire collective

Ce qu'il y a de terrible dans l'Histoire, ou, plus exactement, ce qui la dénature, c'est qu'elle se fait d'après les écrits d'une classe moyenne de médiocre inspiration et, qui pis est, grossièrement moralisatrice. Ce ne sont que princesses vertueuses et dévotes, que princes limités à leur étroite vie d'impassible commandement. Leurs appétits, que l'on va chercher jusque dans le roulement des astres et non dans le simple témoignage humain, se réduisent à un paragraphe exemplaire ou odieux sur la page qu'on écrit. Le sectarisme, le mécanisme politique, la sensibilité déformante de l'historien contemporain, tout cela tend à produire des monstres et à combler ainsi l'attente d'une foule de gens morbides et ignorants.

Auteur: Bessa Luís Agustina

Info: In "Le confortable désespoir des femmes", éd. Métailié, p. 233-234 - trad. F. Debecker-Bardin

[ nivellement par le bas ] [ préjugés ] [ poncifs ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

création

Il faut se résigner à cette constatation que l'art est une des manifestations les plus mystérieuses de l'humanité. La peinture ce sont des lignes et des tons auxquels on met une âme. Seuls les artistes peuvent faire ce miracle. C'est une sorte de présence réelle.
L'art est tellement d'essence religieuse, que ce sont les paroles des grands saints qui vous viennent à l'esprit quand on cherche à l'éclaircir. Et pour expliquer la parole de Michel-Ange : " toute oeuvre d'art est dévote " et pour lui donner son vrai sens, je pense au fameux : " Aimez et faites ce que vous voudrez ", de saint Augustin. Je dirais encore aux peintres : "Soyez artistes et faites ce que vous voudrez." Mais qu'est-ce qui fait l'artiste ? L'amour. Quel amour ? L'amour divin.

Auteur: Desvallières Georges

Info: Réponse à l'Enquête sur l'art chrétien, de Louis Dimier

[ beaux-arts ] [ religion ] [ spiritualité ]

 

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littérature

Lorsque Nora le rejoignit à l'angle de Merrion Square pour leur premier rendez-vous, James ne l'emmena dans aucun des cafés ou théâtres du centre de Dublin, mais l'entraîna au contraire vers l'est, au-delà des quais, vers le port, dans ce quartier désert la nuit qu'était Ringsend. L'attirance, entre eux, fut immédiate, et Nora [...] ne perdit pas une minute. A l'ébahissement ravi de Joyce, elle lui déboutonna son pantalon, y glissa la main, écarta la chemise et, avec une certaine dextérité (d'après le récit qu'il en fit par la suite), fit de lui un homme.
Un autre se serait réjoui de l'aubaine et aurait tenté sa chance pour obtenir davantage encore. Là, ce fut lui qui subit la séduction. Rien dans son expérience, entre sa mère dévote et l'enseignement des jésuites, ne l'avait préparé à cette approche franche et décidée de la sexualité. Au lieu de perdre tout respect pour elle, il s'en éprit pour la vie.

Auteur: Maddox Brenda

Info: Nora, La vérité sur les rapports de Nora et James Joyce, Albin Michel, 1990, pp. 46-47

[ anecdote ] [ rencontre ] [ femmes-hommes ] [ initiation ]

 

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dévotes

C’est à elles, en effet, qu’il faut faire remonter la moisissure qui envahit les églises et les chapelles du pays. Elles sont en effet arrivées à diriger les prêtres et non à être dirigées par eux. Et cela se conçoit : elles seules donnent de l’argent, remplissent les églises et occupent les prêtres. Les hommes assidus aux offices sont rares et par le phénomène que j’expliquais au commencement, ils sont d’une mentalité spéciale, ce sont de vieux enfants de chœur. Ils ont le même état de cervelle, les mêmes goûts que les femmes.
Ils ont poussé de toutes leurs forces aux dévotionnettes, aux saint Antoine de Padoue, aux Expedit, aux prières vocales communes des chapelets. Voyez-les le dimanche à la messe. Il n’en est pas trois qui sachent quelle est la messe du jour, qui la suivent. Ils lisent des prières en français, pendant que le prêtre officie, tout comme les femmes. C’est une chose incroyable que le clergé n’ait pas réagi contre ces pratiques et n’ait pas enseigné à ces gens les premiers éléments de la liturgie. Mais non, il s’est laissé, lui-même, influencer par cette clientèle, il a abondé dans son sens ; de là, ces prônes vraiment creux et puérils, nigauderies, ces ponts-neufs, dans un style assisté, ces sermons fades, aux périodes prévues, ces appels perpétuels au Sacré-Cœur ; cette rage de chanter au lieu des hymnes de l’Eglise, de bas cantiques.
Ils se sont efféminés, dévirilisés avec leur clientèle qui a déteint sur eux. A force de ne fréquenter que ces gens-là, les prêtres qui étaient peut-être intelligents à leurs débuts, sont devenus nigauds. Ils ont fait du catholicisme on ne sait quoi, ils ont dénaturé la religion, en la sucrant. Ce n’est plus un sentiment d’âme, une substance nutritive et cordiale, c’est de la confiture de cerise.

Auteur: Huysmans Joris-Karl

Info: Dans "Les rêveries d'un croyant grincheux", pages 26-27

[ décadence ] [ mièvre ] [ édulcorée ] [ bigotes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson