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physiologie

Le système nerveux est un appareil auquel est impartie la fonction d’éliminer les stimuli qui lui parviennent, de les ramener à un niveau aussi bas que possible, ou qui voudrait, si seulement cela était possible, se maintenir absolument sans stimulus.

Auteur: Freud Sigmund

Info: Pulsions et destins des pulsions (1915), in OCF-P XIII, P.U.F. 1988, p. 166.

[ évitement ] [ origine ] [ mort-vie ] [ paradoxe ] [ stabilisateur ]

 

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cérémonies traditionnelles

Quel est au fond le sens des rites chez l’homme de bien ? demanda Gongmen Zigao à Zhuansun Zimo. - Leur but est d’éliminer trois choses : l’inflexibilité extérieure, le sentiment d’être supérieur aux autres et la prétention d’avoir toujours raison.

Auteur: Yiqing Liu

Info: Propos et anecdotes de la vie selon le Tao

[ humilité ] [ discipline collective ] [ socialisantes ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

yoga

Les torsions "essorent" les organes abdominaux. Elles aident à nettoyer le foie et les autres organes en envoyant le sang et le liquide lymphatique vers les grands vaisseaux du système cardiovasculaire, avec pour résultat d’éliminer les toxines. Les muscles abdominaux sont les principaux muscles actifs dans les torsions. Vous pouvez les contracter en combinaison avec les muscles synergiques des torsions. Par exemple, pour une torsion dans Siddhasana, le sterno-cléido-mastoïdien, le grand dorsal et le triceps d’un côté donné assistent le biceps et les ischio-jambiers de l’autre côté.

Auteur: Long Ray

Info: Dans "Yoga Anatomie, tome 1 : les muscles", page 130

[ technique ] [ physiologie ]

 

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échecs

Le jeu se joue à l’aide d’une série de mouvements en réplique, fondés sur la nature de ces signifiants, chacun ayant son propre mouvement caractérisé par sa position comme signifiant, et ce qui se passe, c’est la progressive réduction du nombre de signifiants qui sont dans le coup. Et on pourrait, après tout, décrire une analyse de la même façon, en disant qu’il s’agit d’éliminer un nombre suffisant de signifiants pour qu’il en reste un nombre assez petit pour qu’on sente bien où est, entre eux, à l’intérieur de la structure, la position du sujet.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre VI : Le désir et son interprétation", éditions de La Martinière et Le Champ Freudien éditeur, 2013, page 246

[ psychanalyse ] [ comparaison ]

 

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activité

Mon idéal, le voici : une civilisation où le travail serait le premier moyen d’éducation. J’entends le travail physique. La conception des Grecs était exactement contraire ; pour eux, il n’y avait d’éducation que par le loisir. Cette conception implique nécessairement l’esclavage comme corrélatif, aussi longtemps qu’on n’aura pas trouvé le moyen d’éliminer le travail ; élimination qui à mon avis est probablement à ranger du côté du mouvement perpétuel parmi les rêveries sans consistance. Non seulement je ne me résigne pas volontiers à admettre l’esclavage comme une nécessité absolue, mais encore je pense qu’il y a dans le travail une grandeur dont on ne peut trouver l’équivalent, même dans les formes supérieures de vie oisive ; j’entends par là soustraite au travail directement productif.

Auteur: Weil Simone

Info: "La condition ouvrière", Journal d'usine, éditions Gallimard, 2002, page 449

[ élévation ] [ mise au service ]

 
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théorie endosymbiotique

A la différence des cellules dans lesquelles elles résident, les mitochondries se reproduisent par simple division, et elles se reproduisent à d’autres moments que le reste de la cellule. Sans les mitochondries, la cellule à noyau – et, par voie de conséquence, la plante ou l’animal – ne peut pas utiliser l’oxygène, et ne peut donc pas vivre.
Les spéculations qui suivirent cette découverte conduisirent les biologistes à un scénario étonnant : les descendants des bactéries qui nageaient dans les mers primitives et respiraient de l’oxygène il y a trois milliards d’années existent aujourd’hui dans les cellules humaines sous la forme de mitochondries. A une époque reculée, les bactéries se combinèrent avec d’autres micro-organismes. Elles s’installèrent à l’intérieur, fournissant de l’énergie tirée de l’oxygène et s’occupant d’éliminer les déchets, en échange du gîte et du couvert.

Auteur: Margulis Lynn

Info: Dans "L'univers bactériel", page 21

[ eucaryotes ]

 

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malbouffe

Et les saucisses… On ne prêtait jamais attention aux produits qui entraient dans leur composition. Pourtant, pour les fabriquer, on utilisait toutes celles que l’Europe avait refusées et réexpédiées en Amérique : la chair blanchâtre et moisie était traitée avec du borax et de la glycérine, puis jetée dans les trémies et proposées sur le marché national. On y ajoutait également les rognures qui avaient traîné par terre dans la sciure et la saleté, qui avaient été piétinées par les ouvriers, souillées par leurs crachats infectés de milliards de bacilles de Koch. Sans parler des monceaux de viande, stockés en d’énormes tas dans des entrepôts dont les toits fuyaient et qui grouillaient de rats. […] Les patrons luttaient contre ce fléau avec du pain empoisonné. Tout partait dans les trémies : rats morts, pain et viande. […] Quand les ouvriers chargeaient à pleine pelle la viande dans les wagonnets, ils ne prenaient pas la peine d’éliminer les cadavres des rongeurs, même s’ils les voyaient. Pourquoi l’auraient-ils fait quand, dans la fabrication des saucisses, entraient certains ingrédients en comparaison desquels un rat empoisonné était un morceau de choix ? Ainsi, comme les hommes n’avaient aucun endroit où se laver les mains avant le déjeuner, ils avaient pris l’habitude de le faire dans l’eau destinée à la saucisse.

Auteur: Sinclair Upton Beall Jr.

Info: La jungle

[ charcuterie ] [ répugnante ] [ repoussante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

respiration

Tandis que prâna est la force vitale que l’on tente à l’inspir de ramener à l’intérieur du corps dans la région de la poitrine, apâna représente toutes les impuretés tant physiques que psychiques qui s’accumulent dans la région de l’abdomen, et que l’expir va permettre d’éliminer. […] Quelqu’un qui a le souffle court et qui n’arrive pas à faire des rétentions ou à allonger des expirations a davantage d’apâna. Plus on a d’apâna et plus on souffre de toutes sortes de problèmes dans toutes les régions du corps. L’activité du yoga consiste à le réduire en sollicitant toutes les techniques qui attisent la combustion. L’on dit en effet qu’il y a un feu à l’intérieur du corps et qu’il se trouve entre prâna et apâna. Le siège de ce feu se situe près du nombril. Au cours de l’inspir, il se produit un mouvement descendant du souffle. Ce mouvement vers le bas produit un courant d’air qui attire la flamme vers le bas. C’est cette flamme-là qui brûle la "souillure" du corps. Pendant l’expir, le courant d’air est orienté dans l’autre sens en remontant, et conduit l’impureté calcinée à l’extérieur. C’est pendant l’inspir et la rétention à plein qu’a lieu la combustion. Au cours de l’expir, l’apâna calciné se dirige vers prâna et ensuite sort du corps. C’est là l’effet du prânâyâma.

Auteur: Berthelet-Lorelle Christiane

Info: Dans "La sagesse du désir" page 88

[ symbolique ] [ nettoyage ] [ inspiration-expiration ] [ méditation ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

époque moderne

C’est seulement depuis la seconde Guerre mondiale que nous sommes entrés dans le temps de la grande moisson du Royaume de l’homme. Nous avons maintenant affaire à une génération sécularisée pour laquelle l’existence matérielle est tout, et la vie spirituelle n’est rien. C’est une génération pour laquelle tout ce qui est symbolique devient toujours plus incompréhensible. C’est une génération qui ne vit plus dans une société vivante, mais dans un monde institutionnalisé où les appareils étatiques, administratifs et industriels se dressent devant la personne humaine comme d’énormes pyramides. C’est une génération qui est en train d’éliminer de sa conscience la notion de famille.

Cette génération est orpheline. C’est pourquoi la fraternité perd aussi son sens, car, pour être frères, il faut un père commun. Et s’il n’y a pas de père, le passé paraîtra comme une absurdité. En conséquence, l’avenir deviendra également absurde, car sans passé il n’y a pas d’avenir. Il n’y a donc plus qu’à essayer de mener une existence sans histoire dans le présent. Il faudra se consoler par un "engagement" dans un monde collectif mais sans identité et revenir à sa propre vacuité qui se manifeste extérieurement sous la forme de la "communauté" symbiotique où la promiscuité doit servir de succédané à la fraternité perdue. [...]

Le chaos dont nous avons été si longtemps préservés dresse sa menace sur nous. Et cette menace ne peut être écartée par les dirigeants sécularisés que d’une manière : par une dictature, une dictature technocratique. En réalité cette dictature a déjà commencé à faire son entrée pas à pas.

Auteur: Lindbom Tage

Info: Dans "L'ivraie et le bon grain", trad. du suédois par Roger Du Pasquier, éditions Archè, Milan, 1976, pages 19-20

[ individualisme ] [ tribalisme ] [ pouvoir arbitraire ]

 
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anagogie

Au regard de la connaissance théologique, qui porte sur une Réalité infinie, le concept ne devient-il pas un obstacle, et ne doit-on pas le détruire ? C’est vers une solution de ce genre que s’est orientée toute une partie de la pensée religieuse moderne et contemporaine. Les théologies de la mort de Dieu (Dieu est mort en tant qu’idée ou concept objectif) n’envisagent le concept que comme une véritable aliénation qui interdit tout contact "existentiel" avec "Celui qui nous interpelle". Incontestablement, ce rejet de l’intellectualité en théologie trouve en Luther un précurseur : "On ne fait pas de théologien, déclarait-il, sinon sans Aristote". Aujourd’hui, les bultmanniens, catholiques ou protestants, poursuivent le même combat contre la théologie conceptuelle, mais d’une manière beaucoup plus radicale. Nous n’avons pas, dans cette étude, à nous occuper de ce suicide spéculatif, conséquence lointaine mais inévitable, de la disparition progressive de la gnose sacrée en Occident. Nous voulons seulement souligner que, certes, Denys [l'Aréopagite] les eût sévèrement condamnés. Et nous ne cacherons pas que l’une des intentions majeures de notre travail est précisément de demander à Denys de nous apprendre à écarter toute interprétation "bultmanienne", c’est-à-dire antimétaphysique, de la théologie négative, et à récuser le "heideggerisme" dévastateur qui s’est emparé de l’intelligentsia chrétienne depuis quarante ans.

Et d’une part, en effet, loin d’éliminer la théologie affirmative, Denys nous apprend que c’est un devoir, pour le théologien, de commenter et d’expliquer la science de Dieu que nous révèle l’Écriture à l’aide des idées de Cause, de Principe, d’Un, d’Être, de Vie, etc., afin que nos concepts soient aussi adéquats que possible. D’autre part, le remède aux inévitables limites d’une telle voie ne réside pas dans sa destruction. Étant donné la nature nécessairement conceptuelle de la pensée humaine, détruire la théologie affirmative ou spéculative, c’est éliminer une science juste et garantie par la Tradition (la théologie scolastique) pour lui substituer une pensée déviée et corrompue par la mentalité moderne. Le remède consiste, au contraire – le concept étant admis dans sa pleine validité théologique – à l’ouvrir vers le haut, c’est-à-dire à saisir sa nature de symbole mental, donc à le dépasser, mais en s’appuyant sur lui, comme sur un tremplin, parce qu’il nous indique, par son propre contenu, quel doit être le sens de ce dépassement. Telle est l’œuvre de la théologie négative.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 102-103

[ anti-nihilisme ] [ religion ]

 

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