Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 32
Temps de recherche: 0.0517s

recouvrement

Le jour où les élèves recevaient leur bourse d’études mensuelle, il fallait voir les patrons de bouis-bouis et les catins de Saysaban, munis de carnets de comptes qui listaient des dettes de repas et de fornication, attendre leur tour afin d’effacer l’ardoise de leur clientèle estudiantine tant que leurs poches étaient encore remplies !

Auteur: Habib Abdulrab Sarori

Info: La fille de Souslov, Aden-Yemen

[ encaissement ]

 

Commentaires: 0

jouvence

Il n’y a pas au monde d’étude qui mette toutes les facultés de l’esprit plus harmonieusement en action que les mathématiques… Le mathématicien vit longtemps et reste jeune; les ailes de son âme ne fléchissent pas de bonne heure et ses pores ne sont pas obstrués par la poussière qui s’élève des grandes routes poudreuses de la vie vulgaire.

Auteur: Sylvester James Joseph

Info:

[ régénération ] [ rester jeune ]

 

Commentaires: 0

étymologie

Le mot "scolie", qui signifie peu ou prou une glose, vient comme le mot "école" du grec skholê σχολή, qui désigne d’abord le "repos", le  "loisir" et ensuite "l’occupation d’un homme de loisir", puis le "lieu d’études". Le latin l’a repris en schola, qui signifie les "loisirs consacrés à l’étude", qui est devenu l’"école". Autant dire que le mot skholè serait une très judicieuse traduction du mot araméen "Talmoud"…

Auteur: Zagdanski Stéphane

Info: https://laggg2020.substack.com/p/le-manque-et-loubli-spinoza-et-la-05d?

[ signification ] [ équivalent ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

Grèce antique

Il y a toujours une nostalgie des Grecs chez les penseurs allemands. Ce serait un objet intéressant d’étude. Tous, ils ont l’impression que quelque chose s’est perdu depuis les Grecs. Quelquefois même, comme certains contemporains, ils pensent que quelque chose s’est perdu déjà chez les Grecs eux-mêmes, et que c’est avant Socrate qu’il faudrait remonter pour le découvrir. Quelque chose s’est perdu, pour Kant, depuis les Grecs, et c’est la notion de souverain bien.

Auteur: Alquié Ferdinand

Info: Dans "Leçons sur Kant", page 255

[ fantasme ] [ chute philosophique ] [ nostalgie ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

perceptions extrasensorielles

Une série d’observations rigoureuses nous a conduit à cette idée que le spiritisme et l’hypnotisme n’étaient pas deux champs d’études différents, mais bien les degrés divers d’un même ordre de phénomènes ; que le médium présentait avec le sujet des points communs nombreux, points qu’on n’a pas, que je sache, fait suffisamment ressortir jusqu’ici. Mais le spiritisme conduit à des résultats expérimentaux bien plus complets que l’hypnotisme ; le médium est bien un sujet, mais un sujet qui pousse les phénomènes au delà du domaine actuellement connu en hypnotisme.

Auteur: Papus Gérard Anaclet Vincent Encausse dit

Info: Traité méthodique de science occulte, page 874

[ degré de réceptivité ] [ transe médiumnique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-machine

À très peu d’exceptions près toute l’IA jusqu’ici s’est occupée de ce que Freud a appelé les processus secondaires de l’esprit, c’est-à-dire ceux qui s’occupent de la pensée de sens commun comme logique, rationnelle, réflexive ou potentiellement réflexive. Elle a négligé les processus primaires, c’est-à-dire ceux qui s’occupent de la pensée apparemment non-rationnelle, non-réflexive qui débouche par exemple sur de nouvelles métaphores, des mots d’esprit, des blagues, des rêves, des poèmes, des ondes psychiques, des névroses et des psychoses. On a pratiquement complètement ignoré ces intuitions des processus mentaux qu’offrent en abondance les recherches de Freud fondées sur des centaines d’études de cas.

Auteur: Meltzer Bernard

Info:

[ analogies ] [ associations d'idées ] [ inconnaissable ] [ impossible ] [ inaccessible ] [ inconscient ]

 
Commentaires: 5
Ajouté à la BD par miguel

approche littéraire

L’expression roman d’analyse ne me plaît pas beaucoup. Elle a pris le sens d’étude au microscope, mot qui, lui-même, est faussé dans la langue commune, les infiniment petits n’étant pas du tout – la médecine le montre – dénués d’importance. Pour ma part, mon instrument préféré de travail est plutôt le télescope que le microscope. Mais j’ai eu le malheur de commencer un livre par le mot "je" et, aussitôt, on a cru qu’au lieu de chercher à découvrir des lois générales, je "m’analysais" au sens individuel et détestable du mot. Je remplacerais donc si vous voulez bien le terme roman d’analyse par celui de roman d’introspection.

Auteur: Proust Marcel

Info: Lettre à André Lang, seconde quinzaine d’octobre 1921

[ nuance ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

curiosité

En ce qui concerne les études : je suis constamment en train d’étudier. Le but de l’université n’est que de préparer à une vie entière d’études. Je n’ai pas eu cette chance, mais je me retrouve au même point, en quelque sorte. Il n’y a jamais eu de soirée (que je sois sorti ou non) dont je n’ai passé les dernières heures dans mon lit, en compagnie de mes livres. Tout m’intéresse, tout — le monde est si riche. Mes principaux domaines d’étude sont scientifiques, sociologiques et moraux, ce qui comprend bien entendu la biologie, la science économique, la psychologie, la physiologie, l’histoire, etc. etc., sans limite. Et je m’efforce aussi de ne pas négliger la littérature.

Auteur: London Jack

Info: Extrait d’une lettre adressée à la maison d’édition Houghton Miffin & Co, 31 janvier 1900

[ écriture ]

 

Commentaires: 0

teutons

Barbares dès l’origine, devenus plus barbares à force d’étude, de science et même de religion, profondément incapables d’un sentiment divin, perdus jusqu’au cœur pour les Grâces sacrées...
(...)
Cette parole est dure, elle m’échappe parce qu’elle est vraie ; je ne saurais imaginer de peuple plus mutilé que les Allemands. Tu vois chez eux des artisans, mais point d’hommes ; des prêtres, mais point d’hommes ; des maîtres et des valets, de jeunes fous et des gens posés, mais point d’hommes. — N’est-ce pas comme un champ de bataille où gisent, épars et séparés l’un de l’autre, des mains, des bras, des membres, tandis que le sang de la vie s’écoule et se perd dans le sable ?

Auteur: Hölderlin Friedrich

Info: Hyperion 1797 - 1799

[ dénigrés ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

interrogation

Avant de se poser la question du comment – comment s’y prend un lecteur ? comment l’enfant apprend-il à lire ? – il faut se poser la question du quoi : c’est quoi lire ? qu’est-ce que la lecture ? quelle est sa "substance" ? (ou son essence) ? […] La réponse ne va pas de soi : la lecture n’existe pas en soi, dans l’absolu ; la lecture n’est pas d’emblée un concept scientifique. Une bonne partie du travail scientifique consiste précisément à délimiter l’objet d’étude, c’est-à-dire à examiner, choisir et justifier ce que l’on va appeler lire ou lecture. On ne peut donner une définition de la lecture stable, "éternelle" ou "universelle", une définition qui ignore la façon dont les mots lire, lecture, savoir-lire, sont utilisés dans une culture donnée.

Auteur: Chauveau Gérard

Info: 1998, p. 7

[ bouquiner ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel