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anti-occultisme

Car, à la résurrection, les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel. Pour ce qui est de la résurrection des morts, n’avez-vous pas lu ce que Dieu vous a dit : Je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob ? Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 22, 31-33

[ christianisme ] [ manifestation humaine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

monothéismes

On a pris l’habitude en Occident de parler des "religions d’Abraham", au pluriel. C’est là un usage surtout chrétien. Car pour l’islam, il n’y a qu’une seule "religion d’Abraham", et c’est justement l’islam. Pour le chrétien, parler de la "religion d’Abraham", c’est inclure le judaïsme et l’islam et les associer au christianisme au sein d’une vague fraternité. Pour l’islam, c’est au contraire exclure le judaïsme et le christianisme : "Abraham n’était ni juif ni chrétien, mais vrai croyant (hanîf) et musulman (muslim), et il n’était pas au nombre des polythéistes (mushrik). (Coran, III, 67).

Auteur: Brague Rémi

Info: Du Dieu des chrétiens et d'un ou deux autres

[ intolérance ] [ conflictuels ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

absolu

Bien avant l’époque d’Abraham, Il [Jésus Christ] avait la priorité de l’Être, non de l’être créé, mais de l’Être incréé, éternel, existant par Lui-même, et ne tendant pas vers une perfection plus grande parce que déjà Il possédait toute perfection. Il fut un temps où Abraham n’était pas, mais il n’y eut jamais de temps où le Fils de Dieu n’était pas. Le Christ ne disait pas qu’Il était venu à l’existence avant Abraham, mais qu’Il n’y avait aucun temps qui puisse marquer le commencement de son Être. Il est le « Je suis » de l’ancien Israël, le "Je suis" sans passé ni futur, le "Je suis" qui n’a pas eu de commencement et n’aura pas de fin, le grand et éternel "présent".

Auteur: Sheen Fulton

Info: Dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, page 283

[ point de vue métaphysique ] [ éternité ] [ manifestation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

hellénique

Je l’ai dit et je le répète, l’une des plus grandes joies qui puissent être données à l’homme est, au printemps, quand souffle une brise légère, de voguer sur la mer Egée : je n’ai jamais pu me présenter autrement le Paradis. Quelle joie sur le ciel et sur la terre peut être mieux en harmonie avec le corps et le cœur de l’homme ? Cette joie va jusqu’à l’exaltation, mais grâce à Dieu elle ne va pas au-delà et ainsi le bien-aimé monde visible ne disparaît pas ; c’est bien autre chose : l’invisible devient visible et ce que nous appelons Dieu et Vie Eternelle monte dans notre caïque et vogue avec nous. A l’instant atroce de la mort, fermez les yeux et, si vous voyez Santorin, Naxos, Paros et Mykonos, vous entrerez, sans même passer par la terre, dans le Paradis. Que pèsent le sein d’Abraham et les spectres immatériels du Paradis chrétien au regard de cette éternité grecque, faite d’eau, de rocher et de vent frais ?

Auteur: Kazantzakis Nikos

Info:

[ béatitude ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

temporel-éternel

Mais ce monde, la foi de Luther le domine. Elle en use à la façon d’Abraham qui avait femmes, enfants, domestiques, le tout comme s’il n’avait rien ; car il savait, le patriarche, que des richesses spirituelles seules se tire une vraie jouissance. Vivre dans le monde, oui. User des biens qu’il nous offre, librement, honnêtement, en toute tranquillité d’âme : oui encore. Joie des sens et du cœur ; plaisirs et affections de la nature : un verre de vieux vin ensoleillé, les grâces bondissantes et flexibles d’un jeune animal, l’éclat profond d’un regard vivant, le col d’une femme ployée sous un baiser, la tendresse bavarde et spontanée d’un enfant : dans ces trésors qu’un Dieu prodigue met à sa portée, que le chrétien puise à discrétion, sans remords. Qu’il use des dons du Père en toute sérénité. Mais qu’il soit prêt, toujours, à s’en détacher. Qu’au moment de se les approprier, il sache y renoncer intérieurement. Qu’il voie en eux ce qu’ils sont réellement : les accessoires d’un théâtre aménagé par Dieu, spécialement, pour que l’homme puisse y éprouver sa foi.

Auteur: Febvre Lucien

Info: Un destin : Martin Luther, PUF, 1968, pages 110-111

[ non-attachement ] [ spectateur ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson