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interprétation

[…] j’ai affirmé depuis longtemps que rien ne nous permettait d’accuser le rêve, en quelque sorte, d’une manœuvre intentionnelle de tromperie. La nature, il est vrai, est souvent obscure et impénétrable, mais elle n’a pas ce caractère d’astuce mensongère qui est le fait de l’homme. C’est pourquoi il faut partir de l’idée que le rêve est précisément ce qu’il doit être, rien de plus, rien de moins. 

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Psychologie de l'inconscient", trad. Roland Cohen, Livre de Poche, Paris, 1993, page 174

[ conscient-inconscient ] [ lecture littérale ] [ songes ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

alimentation

Cette religiosité végane aboutit très vite à des logiques sectaires, car les libérateurs animaux se sont donné une mission bien trop grande pour eux… supprimer toute souffrance au sein du monde sentient, reformater la planète, etc. Ce trop grand écart entre le réel et ce qui est possible est nécessairement pathogène. La première façon de gérer ce sentiment d’impuissance est d’accuser les autres d’en être responsables, d’où la violence verbale, mais également physique, de nombreux antispécistes ! La logique végane est celle du soupçon, de l’accusation, de l’anathème, de la persécution. J’exagère ? Allez demander aux éleveurs insultés sur les marchés.

Auteur: Ariès Paul

Info:

[ végétalisme intégral ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

boucs émissaires

Ces gens qui suivaient Elohim avaient tous leur Helen, leur Andrea Doria, tous possédaient un démon qu’ils avaient besoin d’accuser. Ils formaient un groupe de soutien pour ceux à qui on avait fait du tort. Comme l’homme dont le frère jumeau avait été tué lors d’un hold-up dans une station-service par un Noir portant un masque de ski noir. Il y avait le père dont la fille avait été transformée en légume par un conducteur bourré qui était bourré, noir, et vraiment très bourré. Et une femme, violée alors qu’elle sortait d’un bar de Toledo. Trois violeurs, une seule couleur de peau. Noire. Noire. Noire.

C’était cette couleur qui réunissait Elohim et son groupe. C’était la couleur de leur démon, et il fallait que leur démon ait une couleur pour qu’ils puissent le retrouver.

Auteur: McDaniel Tiffany

Info: L'été où tout a fondu

[ racisme ] [ cible consensus ] [ objectif rassembleur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

structure psychologique

Observez la structure de nos obsessionnels. Ce que l’on appelle effet de surmoi, veut dire quoi ? Cela veut dire qu’ils s’infligent toutes sortes de tâches particulièrement dures, éprouvantes, qu’ils les réussissent d’ailleurs, qu’ils les réussissent d’autant plus facilement que c’est ce qu’ils désirent faire – mais là, ils réussissent très, très brillamment, au nom de quoi ils auraient bien droit à de petites vacances pendant lesquelles on ferait ce qu’on voudrait, d’où la dialectique bien connue du travail et des vacances. Chez l’obsessionnel, le travail est puissant, étant fait pour libérer le temps de la grande voile qui sera celui des vacances – et le passage des vacances se révèle habituellement à peu près perdu. Pourquoi ? Parce que ce dont il s’agissait, c’était d’obtenir la permission de l’Autre. Or l’autre – je parle maintenant de l’autre en fait, de l’autre qui existe – n’a absolument rien à faire avec toute cette dialectique, pour la simple raison que l’autre réel est bien trop occupé avec son propre Autre, et n’a aucune raison de remplir cette mission de donner à l’exploit de l’obsessionnel sa petite couronne, à savoir ce qui serait justement la réalisation de son désir, en tant que ce désir n’a rien à faire avec le terrain sur lequel le sujet a démontré toutes ses capacités. [...]

Il y a dans l’exploit de l’obsessionnel quelque chose qui reste toujours irrémédiablement fictif, pour la raison que la mort, je veux dire là où est le véritable danger, ne réside pas dans l’adversaire qu’il a l’air de défier, mais tout à fait ailleurs. Il est justement du côté de ce témoin invisible, de cet Autre qui est là comme le spectateur, celui qui compte les coups, et va dire du sujet – Décidément [...] c’est un rude lapin ! On retrouve cette exclamation, cette façon d’accuser le coup, comme implicite, latente, souhaitée, dans toute la dialectique de l’exploit. [...] Ce que l’obsessionnel veut avant tout maintenir sans en avoir l’air, en ayant l’air de viser autre chose, c’est cet Autre où les choses s’articulent en termes de signifiant.

[...] La visée essentielle, il est certain que c’est le maintien de l’Autre.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre V", "Les formations de l'inconscient (1957-1958)", éditions du Seuil, 1998, pages 418-419

[ description ] [ accent comique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

science profane

Si le freudisme affirme que la rationalité n’est qu’un camouflage hypocrite d’une animalité refoulée, cette affirmation - évidemment rationnelle — tombe sous le même verdict ; le freudisme, s’il avait raison, ne serait lui-même pas autre chose qu’une dénaturation symbolisante d’instincts physico-psychiques. Sans doute, les psychanalystes diront que dans leur cas, le raisonnement n’est pas fonction de refoulements inavouables ; mais nous ne voyons pas du tout, premièrement en vertu de quoi cette exception serait admissible sur la base de leur propre doctrine, et deuxièmement pourquoi cette loi d’exception ne jouerait qu’en leur faveur et non en faveur des doctrines spirituelles qu’ils rejettent haineusement, et avec un révoltant manque du sens des proportions. Au demeurant, rien n’est plus absurde qu’un homme se faisant l’accusateur, non de quelque accident psychologique, mais de l’homme comme tel ; d’où vient donc ce demi-dieu qui accuse, et d’où vient sa faculté d’accuser ? Si l’accusateur a raison, c’est que l’homme n’est pas si mauvais et qu’il y a en lui une capacité d’adéquation ; sinon il faudrait admettre que les protagonistes de la psychanalyse soient des dieux tombés imprévisiblement du ciel, ce dont on ne voit pas ombre de vraisemblance, pour dire le moins. La psychanalyse, d’abord élimine les facteurs transcendants essentiels à l’homme et ensuite remplace les complexes d’infériorité ou de frustration par des complexes d’aisance et d’égoïsme ; elle permet de pécher calmement, avec assurance, et de se damner avec sérénité. Comme toutes les philosophies de démolition - celle de Nietzsche par exemple - le freudisme attribue une portée absolue à une situation relative ; comme toute la pensée moderne, il ne sait que tomber d’un extrême à l’autre, incapable qu’il est de se rendre compte que la vérité - et la solution - se trouve dans la nature la plus profonde de l’homme, dont les religions et les sagesses traditionnelles sont, précisément, les porte-parole, les conservatrices et les garantes. En fait, la mentalité créée et diffusée par la psychanalyse consiste à refuser le dialogue logique ou intellectuel - seul digne d’êtres humains et à répondre par le biais de conjectures insolentes ; on ne cherche plus à savoir si l’interlocuteur a raison ou non, on demande qui étaient ses parents ou quelle est sa pression sanguine - pour nous borner à des exemples symboliques et encore assez anodins -, comme si de tels arguments ne pouvaient pas se retourner aisément contre leurs auteurs, ou comme si, en changeant même d’arguments, il n’était pas facile de répondre à une analyse par une autre analyse. Les pseudo-critères de l’analyse sont de préférence physiologiques ou sociologiques, conformément à la manie de l’époque ; il ne serait pas difficile de trouver des contre-critères et de faire l’analyse sérieuse de l’analyse imaginaire.

Auteur: Schuon Frithjof

Info: Dans "Logique et transcendance", éditions Sulliver, 2007, pages 16-17

[ critique ] [ réfutation ] [ égocentrisme ]

 
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