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septénaire

Clément d’Alexandrie dit que de Dieu, "Cœur de l’Univers", partent les étendues indéfinies qui se dirigent, l’une en haut, l’autre en bas, celle-ci à droite, celle-là à gauche, l’une en avant et l’autre en arrière ; dirigeant son regard vers ces six étendues comme vers un nombre toujours égal, il achève le monde ; il est le commencement et la fin (l’alpha et l’ôméga) ; en lui s’achèvent les six phases du temps, et c’est de lui qu’elles reçoivent leur extension indéfinie ; c’est là le secret du nombre.

Auteur: Vulliaud Paul

Info: Dans "La Kabbale juive", t. Ier, pp. 215-216

[ symbolisme ] [ géométrie spatiale ]

 

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origine

La thèse selon laquelle la philosophie est un bien qui "vient de Dieu" ne se rencontre pas seulement chez les penseurs chrétiens. On la trouve déjà au IIe siècle av. J.-C. chez des écrivains juifs d’Alexandrie, tel Aristobule, philosophe péripatéticien, "auteur d’une exposition allégorique du Pentateuque" où il prétend montrer – à l’aide de citations parfois inventées – que les philosophes grecs ont puisé une grande partie de leurs enseignements dans Moïse. [...] Cette thèse du "larcin des Grecs", dont Aristobule est bien l’un des premiers témoins, est présente également, mais sous une forme plus sérieuse et plus nuancée, chez Philon d’Alexandrie. [...] Il n’est pas jusqu’à certains philosophes païens qui n’hésitent pas à adopter la thèse judéo-alexandrine, tel Numénius, néo-platonicien du IIe siècle, qui déclare : "Qu’est-ce que Platon, sinon Moïse qui parle grec ?".

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 64-65

[ source divine ] [ historique ] [ occident ]

 
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incarnation

[...] les prophéties de l’Ancien Testament ne peuvent être comprises qu’à la lumière de leur réalisation [...]. Si on cherche dans l’Ancien Testament tous les passages qui ont trait au Messie, et si on compare l’image qu’ils nous en donnent avec la vie et l’œuvre, du Christ, peut-on douter que les prédictions anciennes visaient Jésus et le royaume qu’Il devait établir ? Rappelons quelques-unes de ces prophéties : La promesse de Dieu aux patriarches que c’est par l’intermédiaire de leur descendance que tous les peuples de la terre seront bénis ; la prédiction que la tribu de Juda aura la suprématie sur les autres tribus juives, jusqu’à la venue de Celui auquel toutes les nations devraient se soumettre ; le fait étrange, et pourtant indéniable, que dans la bible des Juifs d’Alexandrie, appelée la Septante, on trouve clairement annoncé que le Messie naîtra d’une vierge ; la prophétie du chapitre LIII d’Isaïe sur le serviteur souffrant qui donnera sa vie pour expier les péchés de son peuple ; les perspectives ouvertes sur la glorieuse et perpétuelle royauté de la maison de David. En quoi ces prophéties se sont-elles accomplies, sinon dans le Christ ? En se plaçant sur le seul plan historique, il y a là un fait unique qui met le Christ à part de tous les autres fondateurs de religions.

Auteur: Sheen Fulton

Info: Dans "La vie du Christ", trad. Abbé Giraud P.S.S., éditions Dominique Martin Morin, 2012, pages 6-7

[ signes annonciateurs ] [ correspondance ] [ compréhension rétrospective ]

 

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évolution sémantique

A l’époque du Nouveau Testament, c’est-à-dire aux environs du 1e siècle, le mot dogma présente, dans la langue grecque de la révélation, deux sens principaux : le sens juridique de décret (Luc, II, 1) qui a tendance à s’effacer, et le sens d’opinion, le plus fréquent [...]. [...]

La première attestation de dogma au sens de décret conciliaire, mais sans spécification doctrinale explicite, se rencontre dans les Actes des Apôtres (XVI, 4) pour désigner les décisions du Concile de Jérusalem [...]. [...] Chez Clément d’Alexandrie et chez Origène, le terme désigne l’ensemble de l’enseignement chrétien. Au IVe siècle et surtout au Ve, le sens se spécialise et commence à s’appliquer aux "seules vérités qui sont l’objet de la foi, et qui sont nettement distinguées des lois ou obligations enseignées par la révélation chrétienne". [...] Il faut cependant conclure que "c’est au XVIIIe siècle seulement que les documents ecclésiastiques emploient le mot dans son sens moderne strict ; encore parlent-ils des dogmes ou de tel dogme, non du dogme, comme on le fait depuis le XIXe siècle" [Yves Congar, La foi et la théologie, page 55]. Ainsi, et bien qu’on ne puisse mettre en doute l’importance et l’aprêté des discussions terminologiques au cours des premiers siècles, on doit constater que l’accentuation du caractère limitatif et contraignant des définitions précisément dites "dogmatiques" est chose fort tardive dans l’histoire du christianisme occidental.

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, pages 106-107

[ historique ] [ signification ] [ étymologie ]

 

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post-cybernétique tétrapode

Les quatre concepts de l’informatique

algorithme            machine               langage              information

4 concepts antérieurs à l’informatique, déjà là dans l’antiquité

- algorithme : addition

- machine : moulin à eau

- langage : des nombres

- information : bibliothèque d’Alexandrie

(Sans lien : La méthode d’Euler et le fardier de Cugnot)

Au début du XXe siècle. Un mathématicien et un comptable, un physicien et un fabriquant de métiers à tisser, un grammairien et un traducteur de textes anciens, un agent du chiffre et un archiviste... sont coincés dans un ascenseur.  Qu’ont-ils à se dire ?

L’informatique a tissé des liens entre ces quatre personnages/idées/concepts

- Programmation : expression d’un algorithme dans un langage

- Compilation : traduction d’un programme exprimé dans un langage pour qu’il soit exécuté par une machine

- Protocole réseau : algorithme pour faire fonctionner une machine

- Compression : un algorithme pour optimiser la représentation de l’information

Qu’est-ce que la pensée informatique ?

- Description algorithmique des phénomènes naturels (synthèse des proteines)

- Le fait de déléguer des taches a des machines (savez-vous faire une multiplication ?)

- Conception de langages pour décrire les phénomènes (grammaire des grammaires) 

- Tout concevoir comme un flux d’information (Peut-on stocker une quantité infinie d’information dans un volume fini ?)

Quoi enseigner dans les cours d’informatique au lycée ?

- l’algorithmique

- l’architecture des machines

- la programmation

- l’utilisation d’un moteur de recherche


Auteur: Dowek Gilles

Info: Condensé et adaptation libre de ses slides de présentation, trouvés sur http://www.lsv.fr/~dowek/Slides/quatre.pdf

[ synthèse ]

 
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mathématiques

La valeur trinitaire du triangle rectangle de Pythagore pouvait trouver une préfiguration dans sa probable source égyptienne, où il était dénommé "triangle isiaque" et pensé comme l’image la plus exacte de la nature de l’univers. Significativement, ses trois côtés étaient respectivement associés à Osiris (3), Isis (4) et Horus (5), marquant l’hypoténuse, produit de l’union des deux précédents. Cette géométrie théologique trouvera une correspondance dès le haut Moyen Age chrétien à travers l’assimilation de l’hypoténuse au Saint-Esprit, médiateur entre le Père et le Fils, avant de nets prolongements à la Renaissance. Ainsi, Guillaume Postel identifiait les côtés de valeurs 3, 4, 5 du triangle pythagoricien aux trois personnes de la Trinité, insistant sur le 4, assimilé au Christ. Poursuivant la méditation égypto-grecque qui posait ce triangle comme une figure clé de la nature de l’univers, il rappelait également que 3, 4 et 5 constituaient les nombres-racines des cinq solides géométriques platoniciens, archétypes "élémentaires" du monde manifesté. Dès l’Antiquité, cette dimension trinitaire et génésique put se doubler d’une perspective cyclologique voire eschatologique : dans son De Vita Contemplativa, Philon d’Alexandrie avait déjà montré que l’addition des nombres 3, 4, 5 élevés au carré donnait 50, nombre "jubilaire" marquant symboliquement dans le judaïsme le renouvellement des temps et la "remise des dettes". Agrippa rapportera pour sa part la suite 3-4-5 au nombre de lettres des trois noms divins qui rythment le progrès de la révélation divine, non sans écho à la doctrine joachimite des trois âges : le 3, associé à Shaddaï et au "temps de la nature", le 4 au Tétragramme et au "temps de la loi", enfin le 5 à Jésus, tel que noté dans la Kabbale chrétienne, instaurant le "temps de la grâce" (Agrippa, livre II, chap. 8).

Auteur: Viride Jean

Info: Harmoniques du "quatre de chiffre" dans Liber n°26 printemps 2021, pages 75-76

[ symbole ] [ mythologie ] [ historique ]

 

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étymologie

Quant à l’adjectif esôterikos, il semble apparaître d’abord dans les milieux aristotéliciens au Ier siècle après Jésus-Christ. L’une des premières attestations s’en trouve en effet dans un ouvrage assez caustique de Lucien de Samosate intitulé Philosophes à vendre (vers 166). A qui veut acheter un esclave, Lucien conseille d’en choisir un qui soit disciple d’Aristote ; ainsi, dit-il, on en aura deux pour le prix d’un : "un vu de l’extérieur, un autre vu de l’intérieur [...] souviens-toi de donner au premier le nom d’exotérique, au deuxième celui d’ésotérique". L’Ecole aristotélicienne en effet suivant peut-être les indications de son fondateur, distinguait dans les écrits du maître, deux sortes de textes : des ouvrages largement publiés (et aujourd’hui perdus) qu’elle qualifiait d’exotériques, et des traités beaucoup plus difficiles et peu diffusés en dehors de l’Ecole (les seuls qui nous soient parvenus) qu’elle appelait acroamatiques (ce qui signifie : relatifs à un enseignement oral). [...] [Le texte de Lucien] témoigne en outre d’un changement de terminologie : ce n’est plus acroamatique mais ésotérique qui est opposé à exotérique. Tout se passe comme si cet adjectif, qu’Aristote emploie au sens très profane d’ "extérieur" ou de "public", avait fini par susciter son double inversé. [...] Trente ans plus tard, le terme s’est imposé, comme le prouve Clément d’Alexandrie qui fournit, sous la forme d’un adjectif substantivé au neutre pluriel (ta esôterika, "les (livres) ésotériques"), la première attestation d’esôterikos, pris en un sens noble, et désignant la classe des écrits qu’Aristote réservait aux savants. Le terme, désormais acquis, ne connaîtra cependant jamais qu’une diffusion restreinte et quasi technique.

Quant au substantif "ésotérisme", tous les efforts pour en trouver des attestations remontant au XVIIIe siècle sont jusqu’ici demeurés vain. Dans l’état actuel des recherches, on peut admettre que le terme apparaît pour la première fois en 1828 sous la plume d’un historien français, Jacques Matter, dans son Histoire du gnosticisme et de son influence. C’est le socialiste mystique Pierre Leroux qui, vers 1840, en assurera la diffusion dans son célèbre ouvrage De l’Humanité pour qualifier la doctrine pythagoricienne.

Auteur: Borella Jean

Info: "Esotérisme guénonien et mystère chrétien", éditions l’Age d’Homme, Lausanne, 1997, pages 20-21

[ historique ]

 

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