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nature

Il y a des tisanes. Pendant des mois nous avons bu de l’eau chaude alors que nous aurions pu boire des tisanes de menthe sauvage, d’églantier, de mûres, de baies, de mahonia faux houx, de moutarde noire, de menthe pouliot, de manzanita, de graines de fenouil commun, de petite oseille, d’ortie, d’aiguilles de pin, d’écorces d’arbousier d’Amérique, de yerba buena, de sauge noire, de matricaire odorante, de violette, de framboises sauvages.

Auteur: Hegland Jean

Info: Dans "Dans la forêt", pages 221-222

[ abondance ] [ comestible ] [ végétaux ]

 
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vingtième siècle

Je commence à être ennuyé par les Américains qui me disent que le jazz est la musique de l’avenir. De jeunes compositeurs prodiges du jazz américain classique écrivent dans une mesure à 4/4 d’un bout à l’autre. Mon dieu, les noirs d’Afrique ont laissé loin derrière eux les Américains pour tout ce qui est effet musical ou rythmique. Les blancs d’Amérique doivent avoir une mauvaise influence sur leurs noirs, ne croyez-vous pas ?

Auteur: Pound Ezra

Info: Je rassemble les membres d'Osiris

[ mélange des races ]

 

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psy-sur-patient

Dix ans plus tard [dans les années 50], Jung se plaindrait d’avoir passé trente ans à s’occuper "de vieilles filles venues d’Amérique ou d’Angleterre" - mais c’était oublier des personnalités comme Pauli et Richard Wilhelm. Il prétendit n’avoir jamais eu de "patient intéressant, possédant un esprit scientifique, un homme de qualité ayant accompli quelque chose, au moins. Une file ininterrompue de vieilles filles, voilà tout !". "Je me demandais souvent pourquoi j’étais maudit, ajoutait-il, mais je continuais quand même à m’occuper d’elles du mieux que je pouvais, en menant mes recherches à côté."

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, page 563, citations tirées de Cabot Reid Jane, Diary, 1947

[ dépréciation ] [ vacheries ] [ ennui ]

 

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États-Unis

C’était là toute la beauté de l’Amérique - celle - ci parvenait curieusement à ramener tout le monde au même niveau. Riches ou pauvres, les gens se ressemblaient tous là -bas, a quelques exceptions près. En Inde, n’importe quel millionnaire était repérable au milieu d’une foule, quels que soit ses efforts pour pour se fondre dans la masse - c’était d’ailleurs un peu ce qui leur arrivait ici, à Bhagwati et lui, la réfugiée et le médecin de retour d’Amérique. Aux USA, grâce à l’égalitarisme de la tenue jeans - T- shirt , la population était uniforme .

Auteur: Parajuly Prajwal

Info: Fuir et Revenir

[ vêtements ] [ uniformité ] [ habits ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

missive

Plus tard, quand Stamati se réveilla, encore décontenancé par le sommeil, il jeta un œil sur la lettre que le facteur avait laissée. Il la ramassa, surpris, la tourna entre ses doigts, en examinant l’adresse et les timbres étrangers. Il déchira l’enveloppe, et, d’un coup d’œil, évalua la longueur de la lettre en entier. Lorsqu’il déchiffra la signature à la fin, il tressaillit soudain et se frotta les yeux du dos de la main. Était-il réveillé ? Ne rêvait-il pas ? Suffoqué par l’émotion, il commença à lire en vitesse.
La lettre venait de très loin, d’Amérique du Sud, même.

Auteur: Botez Eugeniu

Info: Europolis

[ intrigante ]

 

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mammifères

Environ tous les dix ans, la population de lièvres d’Amérique connaît une spectaculaire fluctuation. Son nombre peut devenir extrêmement élevé, soit cinq cents à six cents lièvres par kilomètre carré. Etonnamment, ces périodes d’abondance se produisent à peu près au même moment dans toutes les aires de répartition du lièvre d’Amérique, et ce, malgré les distances qui les séparent. S’ensuit toujours une diminution draconienne des populations. Bien que les causes de ce cycle soient encore l’objet de nombreuses interrogations et études, plusieurs spécialistes suggèrent que le manque de nourriture serait l’un des principaux facteurs du déclin des populations de manière cyclique.

Auteur: Gagné Mireille

Info: Dans "Le lièvre d'Amérique", éditions La Peuplade, Saguenay, 2020, page 95

[ dynamiques ] [ rythmes ] [ curiosité ]

 

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Etats-Unis

La country était le genre musical le plus ségrégationniste d’Amérique, où même les Blancs jouaient du jazz et les Noirs chantaient l’opéra. Mais il n’y avait pas de Noirs dans la country, et sans doute que les lyncheurs aimaient écouter de la country pendant qu’ils attachaient leurs victimes noires. La country n’était pas forcément une musique de lyncheurs, mais on ne pouvait penser à aucune autre pour accompagner un lynchage. La Neuvième de Beethoven était la musique des nazis, des commandants de camps de concentration et peut-être du président Truman quand il envisageait d’atomiser Hiroshima, la musique classique servant de bande originale raffinée à la noble extermination des hordes barbares.

Auteur: Viet Thanh Nguyen

Info: Le Sympathisant

[ racisme ] [ vingtième siècle ]

 

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répartie

Le 1er septembre, Franklin Roosevelt, grand décolonisateur devant l’Éternel, prend soin d’inviter à déjeuner Mrs Helen Reid, une directrice du New York Herald Tribune notoirement hostile à la pérennité de l’Empire britannique. Bien avant les liqueurs, elle entreprend d’attaquer Churchill au sujet du sort réservé aux infortunés Indiens… Mais le Premier ministre de Sa Majesté l’interrompt aussitôt : "Avant toute chose, madame, il nous faut éclaircir un point : est-ce que nous parlons des Indiens bruns de l’Inde, qui ont grandement prospéré et se sont vertigineusement multipliés sous l’administration bienveillante de la Grande-Bretagne ? Ou bien est-ce que nous parlons des Indiens rouges d’Amérique, dont je crois savoir qu’ils sont en bonne voie d’extinction?"

Auteur: Kersaudy François

Info: Winston Churchill : Le pouvoir de l'imagination

[ impérialistes ] [ vingtième siècle ] [ colonialistes ]

 

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contemplation

Il a été décidé de traduire mawakif, qui désigne, littéralement, la position du sujet arrêté dans le divin, non par "station", nettement placé dans un univers religieux […], non par "arrêt", trop pris dans le vernaculaire moderne […], non par "halte", qui laisse imaginer à la fois une halte sur le chemin, et fait aussi allusion, dans la langue française, au repos pendant la fuite en Egypte, dans le Nouveau Testament ; mais bien par "extase", qui, étymologiquement, contient la racine istanai, signifiant en grec "se tenir", et correspondant exactement au sens local du terme arabe ; mais l’ "extase", celle des mystiques, celle des saints, celle des sages, des magiciens d’Asie, d’Afrique et d’Amérique, qui traverse les civilisations, et qui qualifie l’expérience transformatrice du sacré, sans frontière de temps ni de lieu. C’est bien une telle énonciation que nous offre Al-Niffari.

Auteur: Al Niffari

Info: Le livre des extases, préface

[ étymologie ] [ spiritualité ] [ vipassana ]

 

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femmes-par-femmes

On oublie souvent l’existence de toutes ces femmes qui ont porté le Vietnam sur leur dos pendant que leur mari et leurs fils portaient les armes sur les le leur. On les oublie parce que sous leur chapeau conique, elles ne regardaient pas le ciel. Elles attendaient seulement que le soleil tombe sur elles pour pouvoir s’évanouir plutôt que s’endormir. Si elles avaient pris le temps de laisser le sommeil venir à elles, elles se seraient imaginé leurs fils réduits en mille morceaux ou le corps de leur mari flottant sur une rivière telle une épave. Les esclaves d’Amérique savaient chanter leur peine dans les champs de coton. Ces femmes, elles, laissaient leur tristesse grandir dans les chambres de leur cœur. Elles s’alourdissaient tellement de toutes ces douleurs qu’elles ne pouvaient plus redresser leur échine arquée, ployée sous le poids de leur tristesse.

Auteur: Kim Thuy

Info: Ru

[ guerre ]

 

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