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oenologie

Le vin a une âme, c’est quelque chose de vivant, de spirituel. […] Je ne suis pas en train d’essayer de vous pousser à devenir des alcooliques, mais il y a authentiquement quelque chose de spécial et de singulier dans le vin. Je n’en dirais pas autant des alcools forts ni de la bière. Mais le vin renferme un mana spécifique. […] Cela vaut vraiment la peine d’apprendre à devenir connaisseur en vins.

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Dans "Analyse des visions", conférence du 11 novembre 1931

[ goût ] [ ivresse ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

quête

La politique était l’affaire des adultes et nous avions nos propres problèmes à résoudre. Et celui que nous trouvions le plus urgent était d’apprendre à faire de la vie le meilleur usage possible, indépendamment de découvrir le but de la vie, si tant est qu’elle en eût un, et quelle serait la condition humaine dans cet effrayant et incommensurable cosmos. C’étaient là des questions d’une réelle et éternelle importance, beaucoup plus essentielles pour nous que l’existence de personnages aussi éphémères et ridicules que Hitler et Mussolini.

Auteur: Uhlman Fred

Info: L'Ami retrouvé

[ distanciation ]

 

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ordre-dérèglement

La rivière ne retourne pas à sa source, et la pollution ne vient jamais de l’embouchure. Avant de rationaliser nos rapports avec les autres, il faut rationaliser nos rapports avec nous-mêmes, il faut rationaliser les rapports de notre corps avec l’élémentaire. Avant d’apprendre à parler, apprendre à manger. Apprendre à marcher. À dormir. À respirer. La justice sociale, c’est là qu’elle prend sa source. Ou l’injustice. Et c’est de vous que ça dépend. De toi. De moi. Il faut prendre le problème à la base : là où la liberté humaine COMMENCE. Ce retournement fondamental, c’est le sens de la révolution écologique.

Auteur: Fournier Pierre

Info: Charlie Hebdo n°40, 23 août 1971

[ harmonie ] [ simplicité naturelle ] [ répercussions politiques ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

homogénéité idiomatique

L’étude approfondie des langues parlées sur toute la terre convainquit les linguistes qu’il n’existait en fait nulle part de langues primitives. Ils considèrent pratiquement tous l’ensemble des langues humaines existantes comme étant de complexité équivalente (...). Pendant la même période, les biologistes parvinrent à la conclusion qu’il n’existait pas non plus sur Terre de peuples primitifs. Tous les être humains font montre de capacités cognitives et langagières très semblables, cela dans l’espèce entière ; les différences entre langues ne sont pas liées à des différences de structure du cerveau, et il est bien connu que tout enfant humain est capable d’apprendre n’importe quelle langue.

Auteur: Ruhlen Merritt

Info: Origine des langues

[ égalité ] [ historique ]

 

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enseignement

Apprendre à apprendre, apprendre à comprendre

On rencontre souvent des personnes dites "bien éduquées" auxquelles on a appris beaucoup de chose, mais auxquelles on n’a pas appris l’essentiel : apprendre à apprendre. Apprendre en omettant d’apprendre à apprendre, ce n’est pas de l’éducation. C’est même le contraire de l’éducation : il s’agit d’endoctrinement, une pratique qui conduit à l’étroitesse d’esprit, au sectarisme, à l’intégrisme et à tout son cortège de violences idéologiques, voire physiques. En matière d’éducation, ce ne sont pas les connaissances qui sont l’essentiel, mais l’aptitude à les acquérir et à les maîtriser. Négliger cette exigence conduit malheureusement souvent à un enseignement perverti, dévoyé.

Auteur: Santarini Gérard

Info: Extrait de "Croire ou savoir ? Petites graines de réflexion pour un monde meilleur", Librinova, 2019

[ esprit critique ] [ préjugé ] [ idée reçue ] [ autonomisatIon ]

 

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intégration

Pour le développement total de l’être humain, la solitude en tant que moyen de cultiver la sensibilité est une nécessité. Il faut savoir ce que veut dire être seul, ce que veut dire méditer, ce que veut dire mourir, et les implications de la solitude, de la méditation, de la mort, ne peuvent être connues que si on les cherche.
Elles ne peuvent pas être enseignées, on doit les apprendre. On peut recevoir des indications, mais apprendre ce qui vous est indiqué n’est pas vivre l’expérience de la solitude ou de la méditation. Pour vivre ces expériences, on doit être dans un état d’interrogation. Seul l’esprit qui interroge est capable d’apprendre.
Lorsque l’investigation est supprimée par des connaissances antérieures, ou par une autorité, ou par l’expérience d’autrui, apprendre se réduit à imiter et l’imitation porte l’individu humain à répéter ce qu’il a appris, sans le vivre.

Auteur: Krishnamurti Jiddu

Info: Dans "Face à la vie"

[ immédiateté ] [ théorie-pratique ]

 
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progressisme

Sous l’Empire encore il fallait pour venir de Calais à Paris acquitter trente-quatre droits différents. Péages, barrières douanières intérieures. Le libéralisme économique est encore loin de ses débuts. Les embryons des syndicats sont persécutés. On considère la limitation des heures de travail comme une atteinte à la liberté de ce même travail. Nuit des siècles… En 1848, on pensait encore qu’un journal était un véhicule de vérité. Avec la possibilité pour tous d’apprendre à lire, allaient s’effacer les malentendus entre les classes et la domination de l’homme sur l’homme. Ouvrez une école, vous fermez une prison. L’enseignement devait supprimer le crime comme la conscription généralisée devait rendre les guerres impossibles. En 1866, le premier congrès de l’Internationale socialiste vote unanimement en faveur de l’armement du peuple et de son instruction militaire. Un autre temps, vraiment où on pouvait imaginer avec simplicité que la véritable mère du malheur s’appelait l’ignorance.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 62

[ socialisme ] [ humanisme ] [ espoirs ]

 

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éternel-temporel

Entre la démocratie et le christianisme il y a une mutuelle défiance, une antipathie réciproque fondée sur des aspirations inverses, sur une manière opposée de concevoir la vie humaine. Non seulement l’Eglise et la religion ont, aux yeux des démocrates, le tort de personnifier le principe d’autorité, mais en enseignant aux hommes que le but de leur existence n’est pas sur cette terre, le christianisme a, pour l’extrême démocratie, le défaut d’apprendre aux peuples à supporter les souffrances et les injustices de ce monde, et, par là même, de les détourner des novateurs qui leur promettent la félicité ici-bas avec le règne terrestre de l’égalité et de la justice. Aux yeux de la démocratie radicale, la religion est une rivale dont elle refuse de tolérer la concurrence. La Révolution ne prétend à rien moins qu’à remplacer les vieux cultes et à en tenir lieu. Aussi est-ce bien une guerre de religion, une guerre de doctrines qu’elle fait au christianisme, et cette guerre au christianisme, elle la poursuit avec les procédés tour à tour violents et hypocrites propres à toutes les luttes de ce genre.

Auteur: Leroy-Beaulieu Anatole

Info: Les catholiques libéraux, l'Église et le libéralisme de 1830 à nos jours, Librairie Plon, 1885, page XIV-XV

[ politique ] [ incompatibilité ] [ opposition ] [ antagonisme ] [ idéologies ]

 

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savoir désagréable

Qu’on aime le pot-au-feu, la lecture, le surf, parce que dans chaque cas un bon cuisinier, un professeur de lettres, une belle amie a su éveiller une sensibilité, sans doute. Mais jamais un philosophe n’a eu le talent encore moins la capacité d’apprendre à quiconque à aimer le monde. Aurait-il ces qualités, il ferait de son élève un non-philosophe. La philosophie ne comble pas un besoin d’aimer le monde mais de l’interpréter. Une fois interprété, le monde demeure le monde — y compris pour le philosophe. Non un objet d’amour mais l’intarissable source d’incertitudes et d’inquiétudes. Pas de philosophie sans un monde anxiogène. De tous les animaux, l’humain est le plus apeuré. De tous les humains, le philosophe est le plus angoissé. Dans un système ou un aphorisme, il épanche sa phobie des hommes, de l’histoire, de la nature — de tout. Si on désire aimer le monde, pas de moyen plus funeste que de philosopher. Comme en toute recherche d’amour, que ce soit pour en recevoir ou en donner, c’est s’exposer au désarroi et au ridicule. Il est plus sage de se divertir, de s’ébattre, de boire, de se droguer. Le monde, alors, devient plus aimable.

Auteur: Schiffter Frédéric

Info: Publication facebook du 22.10.2021

[ déplaisante ] [ maladive ] [ anti-idéaliste ]

 

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maman-enfant

On ne peut pas dire que, pour augmenter l’attachement du petit, il suffit de satisfaire ses besoins. Au contraire même, c’est l’apaisement d’une souffrance qui augmente l’attachement et non pas la satisfaction d’un plaisir. Ce qui revient à dire que, pour éprouver le bonheur d’aimer, il faut auparavant avoir souffert d’une perte affective. ...Un être vivant qui ne souffrirait ne de douleur physique ni du chagrin d’un manque n’aurait aucune raison de s’attacher ! ...Par bonheur, un bébé humain souffre dès sa naissance. Quand il quitte l’eau du milieu amniotique qui était chauffé à 37° C, il a froid, il sèche, il est brutalisé par la nouvelle sensorialité qui l’entoure. La lumière l’éblouit, les sons ne sont plus filtrés, on le cogne en le prenant puisqu’il ne baigne plus dans la suspension hydrostatique utérine, et il souffre dans sa poitrine lorsque ses poumons se déplissent pour respirer. C’est alors que surgit une énorme enveloppe sensorielle qu’on appelle ‘mère‘. Elle le réchauffe, l’entoure d’odeurs, de touchers et de sonorités qu’il reconnaît puisqu’il les avait déjà perçues avant sa naissance. Sauvé ! Désormais, chaque fois qu’il devra endurer un petit malheur, le bébé sait que le même objet sensoriel surviendra, lui permettant ainsi d’apprendre à espérer.

Auteur: Cyrulnik Boris

Info: De chair et d'âme

[ nouveau-né ]

 

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Ajouté à la BD par miguel