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poème

TU DORS
La nuit est bien silencieuse.
      Tu dors
Et je veille.

      Tu rêves sans doute
Et moi j’égrène nos souvenirs
en t’écoutant respirer.

La nuit est bien silencieuse.
      Tu dors
Et je veille sur notre amour.

Je remue nos songes qu’ensevelissent les jours
Je les tire de l’oubli pour les hisser sur le pavois,
J’ai retrouvé nos larmes d’enfants

La nuit est bien silencieuse.

Je suis le vieux guetteur

qui monte la garde sur les remparts.
Je sais comment on prend une ville,
Je sais comment on perd un cœur.
      Tu dors
Et je veille.

Je suis le ciseleur des nuits étoilés,
l’orfèvre des jours.
J’ai pour messagers les aurores,
et l’arc-en-ciel des heures calmes.
Du temple de mon Dieu,
N’approche aucune odeur de poudre

      aucune odeur de sang
      Nul sanglot de femme.

Je suis le vieux guetteur
qui monte la garde sur les remparts.
La nuit est bien calme
Et tu dors…

Les hommes ont effeuillé mes songes
Je n’avais pas, pour paraître devant eux
      ma robe de lin,
Ils me demandaient un parchemin.

Je n’avais qu’un bouclier de guetteur.
Le jour point
Et, nous retrouverons demain dans le jardin
En poussières d’argent sur le rosier
nos rêves d’enfants.

Je suis le vieux guetteur
qui monte la garde sur les remparts.
J’ai dans les yeux, les aurores des temps anciens
Et dans la tête, la chanson des temps futurs.

Auteur: Dadié Bernard B.

Info: Hommes de tous les continents, 20 juillet 1960

[ déclaration d'amour ]

 

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idéalisme déçu

Car quel intérêt pour ses élèves à chercher le savoir, là où d’autres activités sont susceptibles de leur rapporter bien plus d’argent ? Mieux vaut concentrer son attention sur les savoir-être : être beau pour vendre et gagner beaucoup d’argent, voire passer à la télé, se constituer un réseau relationnel, afin d’être pistonné à l’un des nombreux postes moyennement juteux restant (la maison grandit, la voiture grossit), voire même à partager le gâteau ; hériter après des années de plus en plus longues à mesure de l’augmentation de l’espérance de vie à avaler les couleuvres lâchées par les générations précédentes.

Comme beaucoup, il avait vu la dégradation du prestige de sa profession, en interne comme dans la société. Alors que, lorsqu’il avait débuté, un enseignant pouvait s’offrir avec son salaire une vie si ce n’est bourgeoise, tout du moins confortable, au crépuscule de sa carrière, ses jeunes collègues les plus avisés changeaient d’orientation professionnelle. Quant à leur statut social, il équivalait désormais à celui d’un gardien de parking : les uns gardent les voitures, les autres les enfants.

Là où la soif de savoir est absente, des espaces se créent. Les diplômés ont tout le temps au cours de leur carrière pour oublier leurs chères connaissances et s’insérer dans la société de consommation. Leur activité la plus intellectuelle consiste dès lors à programmer leur smartphone, qui l’est devenu à leur place.

Auteur: Danoux Gabrielle

Info: Le chemin du fort

[ progrès technologique ] [ pédagogie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

privilégié

Revenons à BHL: s’il est tellement soucieux de l’état de la planète qu’il estime que l’Etat maastrichtien doive faire payer les pauvres avec leurs voitures de travail afin que les riches puissent polluer en se déplaçant en avion, alors qu’il cesse de passer son temps entre deux aéroports lui qui disait sans vergogne qu’il avait trop de maisons…

On peut lire en effet dans L’Obs (5 juillet 2017): "J’ai trop de maisons dans le monde": Bernard-Henri Lévy se résout à vendre une de ses villas pour 6 millions d’euros. Lisons cet article: "Trop d’argent, pas assez de temps. Bernard-Henri Lévy a confié à Bloomberg dans un article publié ce lundi qu’il était contraint de vendre une de ses villas au Maroc, à Tanger, faute de pouvoir en profiter suffisamment: "Je partage mon temps entre Paris, New York et Marrakech. J’ai trop de maisons dans le monde et hélas, l’année ne dure que 52 semaines". Prix de la demeure sacrifiée: 6 millions d’euros, en vente sur le site de Christie’s International Real Estate, pour 600 mètres carrés situés "au sommet d’une falaise, face à Gibraltar, au point précis où se côtoient l’Atlantique et la Méditerranée", affirme BHL, bon vendeur. Bonjour la trace carbone du philosophe!

On comprend que cet homme-là ignore quelle misère signifie un trou de cinquante euros dans le budget d’une famille vivant avec moins de mille euros par mois… "Salauds de pauvres!", en effet.

Auteur: Onfray Michel

Info: https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/le-message-clair-des-gilets-jaunes-a-bhl?fbclid=IwAR0aM3eMLho9eR4BdyoJFRvSs5okg89GOPcala8yzoG2SBKZ4sLCVb6Hu8I à propos de Bernard-Henri Lévy

[ cynisme ] [ aveuglement ] [ intérêts personnels ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

trésors

La mort d’Emma contraignit Jung à se pencher à nouveau sur les problèmes d’argent, et ce pour la première fois depuis son enfance. Entre ce qu’Emma lui avait laissé et le portefeuille qu’elle lui avait constitué, il avait assez d’argent pour continuer à vivre d’une manière très confortable, mais il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. […]

Il se souciait tellement des questions d’argent qu’il recommença à en cacher, comme il avait fait pendant la guerre, glissant de grosses liasses de billets à l’intérieur des livres de sa bibliothèque et créant un code secret pour se souvenir de chaque cachette. Malheureusement, comme il oublia le code, la plus grande partie de l’argent resta dans les livres et ce furent ses descendants qui le trouvèrent après sa mort. Il en alla de même avec l’argent qu’il enterrait dans le jardin. Il creusait de grands trous dans lesquels il mettait de vieux vases et des jarres chinoises qui volaient vite en éclats une fois recouverts de terre. Comme il oubliait son système de marquage, une grande partie de cet argent est encore sous terre aujourd’hui, en état de décomposition. Après la mort d’Emma, il chercha d’autres cachettes plus sûres, glissant de "petites pièces d’or" dans un tiroir de sa table de nuit et des francs suisses dans le placard de la salle de bains où il rangeait son savon. Ruth les enlevait périodiquement lorsqu’elle tombait dessus, et il ne s’apercevait jamais de rien.

Auteur: Bair Deirdre

Info: Dans "Jung", trad. de l’anglais par Martine Devillers-Argouarc’h, éd. Flammarion, Paris, 2007, pages 857-858

[ peur du manque ] [ accumulation ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pute

Véronique Cheminot, célèbre naguère au quartier latin sous le nom expressif de la Ventouse, était une splendide goujate que dix années, au moins, de prostitution sur vingt-cinq, n’avaient pu flétrir. Et Dieu sait pourtant l’effroyable périple de ce paquebot de turpitudes !



Née dans un port breton, d’une ribaude à matelots malencontreusement fruitée par un cosmopolite inconnu, nourrie, on ne savait comment, dans cet égout, polluée dès son enfance, putréfiée à dix ans, vendue par sa mère à quinze, on l’avait vue se débiter dans toutes les halles à poisson de la luxure, se détailler à la main sur tous les comptoirs du stupre, pendre à tous les crocs de la grande triperie du libertinage.



Le boulevard Saint-Michel l’avait assez connue, cette rousse audacieuse qui avait l’air de porter sur sa tête tous les incendies qu’elle allumait dans les reins juvéniles des écoles !



Elle ne passait pas généralement pour une bonne fille. Quoiqu’elle eût fait d’étranges coups de tête pour des hommes qu’elle prétendait avoir aimés, cette avide guerrière se livrait à de terrifiques déprédations qui la rendaient infiniment redoutable aux familles. À l’exception de quelques rares et singuliers caprices qui lui faisaient mettre parfois dans son lit des vagabonds sans asile, — et qu’on expliquait inexactement par la fangeuse nostalgie de sujétion particulière à ces réfractaires, — ses caresses les plus authentiques étaient d’une vénalité escaladante, qui montait jusqu’au lyrisme. Elle avait gardé cette ingénuité de croire fermement que les hommes qui la désiraient étaient tous des apoplectiques d’argent qu’aucune saignée ne pouvait jamais anémier.

Auteur: Bloy Léon

Info: Dans "Le Désespéré", Livre de poche, 1962, pages 78-79

[ parcours ] [ proies préférées ] [ description ]

 

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sens-de-la-vie

Chère Madame R. Il est impossible de répondre à vos questions car vous voulez savoir comment on "doit" vivre. On vit comme on "peut" vivre. Il n’existe pas pour l’individu de voie unique et définie qui lui serait prescrite ou qui lui conviendrait. Si c’est cela que vous voulez, alors vous n’avez rien de mieux à faire que d’entrer dans l’Église catholique où l’on vous dira tout ce que vous devez faire. De plus, cette voie s’accorde avec le schéma de la voie moyenne de l’humanité en général. Mais si vous voulez suivre la voie individuelle, alors c’est la voie que vous vous tracerez vous-même, qui n’est prescrite nulle part, que l’on ne connait pas d’avance et qui se fait simplement d’elle-même, au fur et à mesure qu’on met un pied devant l’autre. Faire toujours la première chose qui se présente à vous, c’est la façon la plus sûre et la plus certaine de suivre les lignes prescrites par votre inconscient. Rien ne sert naturellement de cogiter sur ce qu’on devrait faire. On se rend bien compte ensuite qu’on ne peut pas le savoir, et on fait sans bruit les choses les plus proches et les plus nécessaires. Tant que l’on pense qu’on ne sait pas encore ce que c’est, c’est qu’on a encore trop d’argent, ce qui permet de se livrer à des cogitations inutiles. Mais quand on fait avec conviction les choses les plus proches et les plus nécessaires, on agit toujours sagement par rapport à la destinée. Meilleures salutations et meilleurs vœux, Votre toujours dévoué, C.G. Jung

Auteur: Jung Carl Gustav

Info: Correspondance

[ individuation ] [ autonomie ] [ intuition ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

spectateur

On m’entoure, on me questionne,

Des gens que je croise à la promenade, qui veulent connaître l’influence de ma petite enfance sur ma vie, ou bien du quartier, de la ville, de la nation que j’habite,

Mes dernières rencontres, découvertes, inventions, fréquentations, auteurs jeunes ou vieux,

Ce que je mange au dîner, ma façon de me vêtir, mes amis, mers opinions, mes préférences, mes frais,

L’indifférence réelle ou imaginaire d’un tel ou d’une telle de mes amis à mon égard,

La maladie d’un de mes proches ou de moi-même, un malheur, une perte, un manque d’argent, une dépression, un enthousiasme,

Les affres d’une querelle fratricide, l’exagération d’une rumeur, l’ironie des évènements ;

Toutes ces questions m’assaillent nuit et jour puis s’en vont comme elles viennent,

Mais cela n’est pas moi, le Moi réel.



Celui que je suis est toujours à l’écart de la mêlée,

Regarde d’un air amusé, éprouve de la connivence, de la compassion, ne fait rien, se solidarise,

Méprise de toute sa hauteur, se raidit, s’accoude sur le premier support ferme venu,

Tourne son profil de trois quarts, curieux de voir la suite,

A la fois dans le jeu et hors du jeu, simultanément, qu’il contemple avec stupeur.



Du fond du passé me reviennent mes laborieux efforts pour sortir du brouillard à l’aide des sophistes et des linguistes,

Je ne critique ni ne moque personne, je suis un témoin impassible.

Auteur: Whitman Walt

Info: Dans "Feuilles d'herbe", Chanson de moi-même, traduction Jacques Darras, éditions Gallimard, 2002, pages 67-68

[ distanciation ] [ persona ]

 

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alchimie

Ainsi, le cœur ou l’essence de la Terre, tu, peut être représenté par la cendre, c’est-à-dire "ce d’où l’on vient et où l’on retourne". En langage chimique contemporain, on dit de la cendre que c’est du potassium […]. Son nombre atomique est 39 et son symbole chimique est R. Retenons que le cœur de la Terre peut donc être figuré par K39.
"Le cœur du métal", métal yin et métal yang, peut être représenté par le fer et le cuivre. Le fer est blanc, nombre atomique Fe56 et le cuivre est jaune, nombre atomique Cu 63 (lune d’argent 56 et soleil de cuivre 63).
"Le cœur de l’eau" de l’eau originelle, c’est-à-dire de la mer, est le sel, shu, son nombre atomique est Na 23.
"Le cœur du Bois" (Les arbres sont les poumons de la terre) est représenté par l’oxygène, mu, nombre atomique O16.
Si l’on fusionnait ces cinq éléments, l’addition de leur nombre atomique donnerait "Au 197", c’est-à-dire de l’or. Soit en résumé :
K 39 + Fe 56 + Cu 63 + Na 23 + O 16 = Au 197.
[…]
Voici donc comment Laozi faisait de l’or : il faisait frapper par la foudre les cœurs des cinq éléments rassemblés et noués ensemble dans quelque jarre de jade enterrée en un lieu opportun. Mais pourquoi Laozi faisait de l’or, lui qui prône si bien la sagesse du détachement ? […] L’or n’est pas ce qui fait le bonheur, mais le bonheur n’interdit aucunement d’avoir de l’or tout en respectant "les trois véritables trésors" : la bienveillance, la frugalité et le discernement. Tel est le secret du véritable pouvoir, le Dé du Dao Dé Jing.

Auteur: Massat Guy

Info: Dans "Tao te King" traduit par Guy Massat et Arthur Rivas, préface à la seconde partie, pages 100-102

[ symbolique ] [ richesse ] [ détachement ]

 

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médias français

Peyrefitte, je vous supplie de ne pas traiter les journalistes avec trop de considération. Quand une difficulté surgit, il faut absolument que cette faune prenne le parti de l’étranger, contre le parti de la nation dont ils se prétendent pourtant les porte-parole.

Impossible d'imaginer une pareille bassesse — et en même temps, une pareille inconscience de la bassesse. Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d’avoir perdu tout sentiment de fierté nationale. Pour pouvoir continuer à diner en ville, la bourgeoisie accepterait n'importe quel abaissement de la nation.

Déjà en 40, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à diner en ville malgré le désastre national. Quel émerveillement ! Pétain était un grand homme. Pas besoin d’austérité ni d'effort ! Pétain avait trouvé l’arrangement. Tout allait se combiner à merveille avec les Allemands. Les bonnes affaires allaient reprendre.

Bien entendu, cela représente 5% de la nation, mais 5% qui, jusqu'à moi, ont dominé. La Révolution française n’a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu’est la bourgeoisie. Cette classe qui s'est de plus en plus abâtardie, jusqu’à devenir traitresse à son propre pays.

Bien entendu, le populo ne partage pas du tout ce sentiment. Le populo a des réflexes sains. Le populo sent où est l'intérêt du pays. Il ne s’y trompe pas souvent.

En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d’argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s'entendent pour se partager le pouvoir.

Cela m'est complètement égal que vos journalistes soient contre moi, ça m'ennuierait même qu’ils ne le soient pas. J'en serais navré, vous m’entendez ! Le jour où Le Figaro et ‘L'Immonde’ [sic] me soutiendraient, je considérerais que c’est une catastrophe nationale !

Auteur: Gaulle Charles de

Info: In, "c’était de Gaulle" édition Gallimard, d'Alain Peyerefitte, 16 janvier 1963

[ Gaule ]

 

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promoteurs transhumanistes

Anders Sandberg, Suédois implanté à l’université d’Oxford, est un collègue de Nick Bostrom au Future Humanity Institute. Vêtu de noir, médaillon d’argent au cou, raie sur le côté, voix et sourire onctueux, blagues polies : on dirait un pasteur luthérien. Sandberg s’intéresse à l’augmentation cognitive pour tous. Il présente des diagrammes de corrélation entre hausse du QI et hausse du PIB, entre niveau de QI et bonheur. On doit avoir le droit de s’améliorer si on veut – ou non, chacun fait ce qui lui plaît. Un ami s’est implanté des aimants au bout des doigts. Sandberg, lui, prend des drogues (du modafinil, destiné aux narcoleptiques) pour être plus performant du cerveau. Heureusement pour nous, il n’en a pas pris aujourd’hui, sinon son exposé aurait duré huit heures (rire poli).

L’autre vedette libertarienne est la designer Natasha Vita-More, présidente de Humanity +. Robe moulante, blouson de cuir sur les épaules, brushing et maquillage de star, sourire télévisuel – "Hi James ! Hi Anders !", salut de la main à la salle, une fesse sur un coin de la table. Vive la Silicon Valley. Bien que technolâtre, Vita-More ne touche pas l’ordinateur et dicte ses ordres au petit personnel. Sa leçon : en cas d’accident d’avion, il faut mettre son masque à oxygène avant d’aider les autres. C’est du bon sens, pas de l’égoïsme. La vie, c’est pareil. "Le transhumanisme, lancé dans la vague post-moderne des années 1990, n’est pas égoïste. C’est juste qu’il faut être en bonne santé pour s’occuper des autres." Vita-More s’intéresse donc à la possibilité de sauvegarder son cerveau (comme un "back up" informatique), et travaille pour cela sur la vitrification. Quand on lui demande son âge, elle répond : ma jambe gauche a 20 ans, mon nouveau sein a trois ans. Mais de près, on dirait une vieille gargouille qui voudrait rester jeune. Vita-More a été membre des "Verts" américains et regrette que la société ne soit pas prête pour le libertarisme. Elle est cyber-bouddhiste et remercie Apple pour la beauté de ses objets connectés. Est-ce mes circuits qui chauffent ? Son babillage sature mes capteurs.

Auteur: PMO Pièces et main-d'oeuvre

Info: https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Trois_jours_chez_les_transhumanistes-3.pdf

[ portraits ]

 
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