Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 3
Temps de recherche: 0.0382s

humour

Je ne déteste personne et je ne crois pas avoir d’ennemis – à l’exception d’Hitler, et encore, c’est professionnel.



 

Auteur: Churchill Winston

Info: En 1941, à son club.

[ politique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

philosophe-sur-philosophe

N’oublions surtout pas que Schopenhauer, qui a traité la sexualité en ennemie personnelle (la sexualité, et aussi son instrument, la femme, cet "instrumentum diaboli") avait besoin d’ennemis pour rester de bonne humeur ; n’oublions pas qu’il avait une prédilection pour les paroles de colère, pour les paroles hargneuses, haineuses et bilieuse ; qu’il se fâchait pour se fâcher, par passion ; qu’il serait tombé malade, devenu pessimiste (— car il ne l’était pas, quoique ce fût là son plus chaud désir) sans ses ennemis, sans Hegel, sans la femme, sans la sensualité, sans la volonté de vivre, de rester en ce monde. Il y a à parier gros que sans tout cela Schopenhauer n’y serait pas resté, il se serait enfui : mais ses ennemis le tenaient, ses ennemis lui offraient toujours de nouvelles séductions dans l’existence, sa colère était, tout comme pour les cyniques de l’Antiquité, un baume, un délassement, sa rançon et son remède contre le dégoût, son bonheur.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Généalogie de la morale

[ détestations ] [ tempérament ] [ force vitale ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

comprendre

Ce n'est qu'homme mûr que je suis devenu mortel. L'aperçu viscéral de ma fin a brusquement surgi il y a plus d'une douzaine d'années. J'avais gaspillé toute une soirée à jouer à un jeu vidéo addictif et violent appartenant à mon fils adolescent, passant mon temps à traverser des salles étrangement vides, des couloirs inondés, des tunnels tordus cauchemardesques ou des places désertes sous un soleil étranger, tout en vidant mes armes sur des hordes d’ennemis me poursuivant sans relâche. Je me suis couché tard et, comme d'habitude, me suis endormi facilement. Pour me réveiller brusquement quelques heures plus tard. La connaissance était devenue certitude. - Je vais mourir ! Pas ici et maintenant, mais un jour. ... Mon interprétation de cet événement très particulier est que tout les meurtres du jeu vidéo déclenchèrent des pensées inconscientes sur l'anéantissement de soi. Ces processus produisirent une anxiété suffisante pour que mon complexe cortico-thalamique se réveille de lui-même, sans déclencheur externe. À ce moment-là, la conscience de soi s'est illuminée et s'est trouvée confrontée à la mortalité.

Auteur: Koch Christof

Info: Consciousness: Confessions of a Romantic Reductionist

[ seconde vie ] [ réaliser ] [ initiatique ] [ révélation ]

 

Commentaires: 0