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faubourg

On traverse Vigneux en silence. Toumamy redécouvre sa ville, une ville hybride, une ville de banlieue comme les autres, c’est-à-dire une ville qui ne ressemble pas au ghetto américain mais à un mélange d’immeubles et de zones pavillonnaires, faites de ronds-points et de rues sans commerce où la classe moyenne se reconnaît à la parabole sur le toit, un stop pub sur la boîte aux lettres et un panneau chien méchant sur le portail.

Auteur: Palain Mathieu

Info: Ne t'arrête pas de courir, p 402

[ france ]

 

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désenchantement

Enfin, ceux qui rejettent l’obscurantisme écologique ou l’obscurantisme antisocialiste, et qui ne peuvent se satisfaire du scepticisme des postmodernes, décident de continuer comme si de rien n’était et demeurent résolument modernes. Ils croient toujours aux promesses des sciences, ou à celles de l’émancipation, ou aux deux. Pourtant, leur confiance dans la modernisation ne sonne plus très juste ni en art, ni en économie, ni en politique, ni en science, ni en technique. Dans les galeries de peinture comme dans les salles de concert, le long des façades d’immeubles comme dans les instituts de développement, on sent que le cœur n’y est plus. La volonté d’être moderne paraît hésitante, parfois même démodée.

Auteur: Latour Bruno

Info: Nous n'avons jamais été modernes. Essai d'anthropologie symétrique. P 11

[ capitalisme ] [ cul-de-sac ] [ impasse matérialiste ]

 

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mégapole

Dans Tombouctou 2, la ville souterraine à plus de huit cents mètres de profondeur, Pat flânait. Il suivait le boulevard O à P dont la voûte d’émail blanc offusquait moins son regard que les voûtes en béton. Flanqué d’immeubles de douze étages, avec leurs rez-de-chaussée transformés en vitrines brillamment éclairées à la lumière froide, le boulevard O à P, de cent mètres de large et de soixante-quinze mètres de haut, était une des plus importantes artères. Le long des monorails suspendus au sommet de la voûte parabolique glissaient sans bruit les trains électriques urbains, et de trois cents mètres en trois cents mètres s’élevaient les colonnes de marbre des stations nichées dans le creux des grands arcs de soutien. Le courant de ventilation qui balançait légèrement les robes des passantes, était chargé d’une légère odeur de verveine. À ce signe Pat reconnut qu’il était cinq heures, l’heure élégante. À six heures, soufflerait la brise marine, plus énergique et plus salubre pour ventiler la foule sortant des ateliers.

Auteur: Spitz Jacques

Info: Les évadés de l'an 4000, 1936, Gallimard

[ futur-ancien ]

 

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