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victoire

J'étais plein de joie d'être parvenu à atteindre le ciel, ma tête touchait le firmament, je frôlais les étoiles, j'avais l'air d'une étoile, je dansais comme les planètes, ma ville était fêtée et mes troupes jubilaient.

Auteur: Khnoumhotep II

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[ joie ]

 

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écriture

Ecrire est tisser la mort dans la bouche sans parole, dans le ventre où j'entendais avant de voir, où je dansais muet de bonheur, aveugle sans signe, sans dehors. Ecrire, illettrer la mort, annihilant tout message, assourdissant toute voix. Ecrire comme si j'allais vers la mère, vers la naissance irréversible, à contre-voie du cadavre que je serai.

Auteur: Sojcher Jacques

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[ motivation ]

 

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homme-animal

Je la prenais par les pattes avant et je dansais avec elle, on passait des heures comme ça, à jouer ensemble. L’éduquer ? Jamais. J’ai envers ce mot-là la plus grande méfiance, et puis il faut être malade, avoir l’esprit tordu pour transformer son chien en singe savant, lui apprendre à faire des tours, lui donner des ordres à longueur de journée. Je m’en foutais qu’elle donne la papatte, qu’elle Pas bouger !, qu’elle Couchée ! Je voulais qu’elle bouge, je voulais qu’elle saute, je voulais qu’elle grimpe et qu’elle m’emmène avec elle.

Auteur: Yamen Manai

Info: Bel abîme

[ égalité ] [ enthousiasme ] [ symbiose ]

 

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illumination

Je pouvais voir que tous les concepts auxquels j'avais été attaché, l'idée de la vie elle même, étaient des constructions vides. Mon esprit devint léger et clair. Je dansais, fou de joie. J'entendais les petits oiseaux gazouiller dans les arbres et je voyais les vagues étinceler au loin dans le soleil levant. Les feuilles dansaient, vertes et miroitantes. Je sentais que c'était vraiment le ciel sur la terre. Tout ce qui m'avait possédé, toutes les angoisses disparurent comme des rêves, des illusions, et quelque chose qu'on pourrait appeler la "vraie nature" se révéla. [...] Non, je n'ai rien d'extraordinaire, mais ce que j'ai entrevu est immensément important.

Auteur: Fukuoka Masanobu

Info: La révolution d'un seul brin de paille : Une introduction à l'agriculture sauvage

 

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femmes-par-hommes

Nous nous levâmes et partîmes tout de suite. Plus loin, le long de la rame retentissante et sauvage, moi derrière un cul rond et ondulant, recouvert d’une jupe bordeaux. Et là où le bordeaux s'arrêtait commençaient des bas noirs. Je glissais sur ses talons, sans plus aucun intérêt pour le train moche. Il n’y avait que chaleur et humidité là-dedans. Le cul recouvert de bordeaux : ondulant, ondulant, chargeait ma queue jusqu’à l’insupportable, et remplissait mes couilles de cinq cents vingt-cinq mégatonnes de quelque chose d’explosif, pendant que je dansais vertigineusement ici, déjà plus fou que tout. J’aurais pu me jeter de l’Everest par désir dingue, j’aurais pu casser des vitres, manquant furieusement d’autre moyen d’expression. Mais j’étais simplement là, noir dans la tête, et avec une unique pensée : déchirer le monde en multiples morceaux. La couleur bordeaux me rendait dingue, et me donnait des sanglots dans la gorge, je ne touchais plus terre. Je n’existais plus que dans un petit coin sous la partie la plus haute de mon crâne. L’agile chair était si près, mais tout de même cachée derrière un masque bordeaux où je dessinais. Des traits de couleurs jaune et rouge criards, et des courbes risque-tout. Je voyais intérieurement la couleur de mon gland comme la limite ultérieure du mauve. Tout était à deux millimètres de l’Explosion du Monde. Un éclat, et le gland s’enlèverait. L’idée me frappait de plein fouet, une folle dévastation, du sang et de l’onction, de la vaseline et de la profondeur, des membranes fines et des pénétrations sauvages, des bruits au-delà du mur du son, et des couleurs vertigineusement rouges. Le monde disparut et revint momentanément, mais pas avant qu’elle ne se glisse dans son compartiment.

Auteur: Eriksen Jens-Martin

Info: Nani

[ obsédé ]

 

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