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France - Allemagne

15 octobre 1941 – Déjeuné avec (le colonel) Speidel, chez Sacha Guitry, avenue Élisée Reclus. Devant la maison, en terrain appartenant à la ville, se dresse le buste de son père, le comédien Lucien Guitry ; dans le jardin, un torse de femme, œuvre de Rodin, soulevé d'un tourbillon d'allégresse.
En guise de salutation, Guitry me tendit un carton contenant trois lettres – l'une d'Octave Mirbeau, l'autre de Léon Bloy, la troisième de Debussy, les trois auteurs dont nous avions parlé lors de notre première rencontre, il me pria d’accepter ces autographes pour ma collection. Le billet de Bloy, surtout, est beau, avec ses observations bien personnelles et son écriture unique, monumentale.

Auteur: Jünger Ernst

Info: Journal II 1941-1943 - Premier journal parisien, 2337 Le Livre de poche/biblio n° 3041, p. 49

[ culture ] [ ww2 ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

historique

Oui, il nous faut jouer de la musique, des chansons populaires, celles que le peuple apprécie et comprend. C'est ainsi que nous contribuerons à servir l'idéal révolutionnaire. Les discussions sont enflammées. Nous prenons la parole les uns après les autres:
- La musique classique est bourgeoise : elle n'a pas été écrite pour le peuple !
- Beethoven était un égoïste.
- Bach a écrit toute sa vie pour l'Église. Vous croyez à l'histoire de Marie, la mère du Christ ? Non ? Eh bien, pourtant, il a écrit des oeuvres pour elle !
- Chopin, ce n'est rien qu'un sentimental.
- Et Debussy un idéaliste.
Seul Mozart échappe à ce feu roulant de critiques. Je n'ai jamais su vraiment pourquoi. Une nouvelle preuve de son génie, sans doute ?

Auteur: Xiao mei Zhu

Info: La rivière et son secret. Des camps de Mao à Jean-Sébastien Bach, l'itinéraire d'une femme d'exception

[ dictature ]

 

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divine proportion

La musique pour cordes, percussions et célesta de Bartok est un parfait exemple du nombre d’or en musique. En analysant les mouvements de cette œuvre, il a été montré que sa construction en arche organisée cachait une évidente liaison avec le nombre d’or. En effet, les entrées des premières mesures correspondent à la suite de Fibonacci qui se compose de nombres entiers dans laquelle chaque terme est la somme des deux termes qui le précèdent. De plus, l’opération répétée des sections de cette musique crée une forme structurée de l’œuvre qui suit un lien proportionnel. Bien que Bartok ait publié une analyse sur cette composition, il n’a pourtant jamais évoqué la section d’or. Il en va de même pour Debussy avec "La Mer" ou "Reflets dans l’eau" dont les analyses ont montré une évidente liaison avec le nombre d’or, et pourtant, le compositeur ne l’a jamais mentionné dans ses écrits.

Auteur: Anonyme

Info: sur https://icm-association.fr/

 

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Ajouté à la BD par miguel

jouir

Toute une petite mythologie tend à nous faire croire que le plaisir est une idée de droite. A droite, on expédie d'un même mouvement vers la gauche tout ce qui est abstrait, ennuyeux, politique et l'on garde le plaisir pour soi ( ...). Et à gauche, par morale (oubliant les cigares de Marx et de Brecht), on suspecte, on dédaigne "tout résidu d'hédonisme". A droite, le plaisir est revendiqué contre l'intellectualité, la cléricature: c'est le vieux mythe réactionnaire du coeur contre la tête, de la sensation contre le raisonnement, de la "vie" (chaude) contre "l'abstraction" (froide): l'artiste ne doit-il pas, selon le précepte sinistre de Debussy, "chercher humblement à faire plaisir"? A gauche, on oppose la connaissance, la méthode, l'engagement, le combat, à la "simple délectation" (et pourtant: si la connaissance elle-même était délicieuse?). Des deux côtés, cette idée bizarre que le plaisir est chose simple, ce pour quoi on le revendique ou on le méprise.

Auteur: Barthes Roland

Info: Le plaisir du texte

 

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