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élitisme

La fécondité médiocre, le fréquent célibat et, en général, la froideur sexuelle chez les esprits supérieurs et les plus cultivés, ainsi que dans les classes auxquelles ils appartiennent, sont essentiels pour l’économie de l’humanité : la raison reconnaît et utilise ce fait qu’à un point extrême de l’évolution intellectuelle le danger d’une descendance nerveuse est très grand : de tels hommes sont les fines pointes de l’humanité, — ils ne doivent pas se prolonger en dentelles plus fines encore.

Auteur: Nietzsche Friedrich

Info: Humain, trop humain

[ fin de race ] [ déséquilibre ]

 

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végétal

Sur le talus poussaient des paquets de fougères, réduites, à cause de la circulation automobile, à l'état de dentelles enrobées de poussière. Ces fougères crasseuses et maladives devenaient dans le regard d'August grasses, conquérantes comme la fougère de la légende pour laquelle, chaque année, à la Saint-Jean, les jeunes hommes retournaient dans la forêt, cherchaient une lueur blanche parmi les arbres, car la fougère ne fleurit qu'une fois l'an et qui la trouve pour l'apporter à sa bien-aimée vivra un amour éternel et sans nuages.

Auteur: Kalda Katrina

Info: Un roman estonien

[ pollution ]

 

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mémoire

[...] Quand on réussit à attraper un souvenir... Ça ressemble à une feuille sèche, presque translucide, une de ces feuilles que tu ramasses avec précaution sur le chemin des promenades. Que tu vas mettre à l'abri entre deux pages d'un livre, d'un cahier, pour qu'elle ne se délite pas davantage. On voit la dentelle des nervures qui n'ont presque plus de force pour la tenir ouverte et par transparence une vague couleur orangée. Mes souvenirs ressemblent à ça. Réduits à la transparence. Tu te dis : "Tout ça a vraiment eu lieu ? C'était moi, lui, elle ?" [...]

Auteur: Vidal Sara

Info: La bicoque

[ épisode ] [ dégradation ] [ irréalité ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

art pictural

J'ai toujours aimé l'art. En fait j'étais un artiste commercial avant que je décide de devenir un journaliste. L'art peut vous apprendre beaucoup de choses sur la façon de décrire une chambre, une scène, un bâtiment ou une personne. Jetez un œil à des tableaux de Velasquez, qui est mon peintre préféré. De loin, ils semblent extrêmement détaillés, mais quand vous regardez de plus près vous pouvez voir que la dentelle de la collerette est complexe, se trouve à quelques tâches de blanc, et que visage du chérubin est en fait rien de plus que quelques frottis d'ocre rouge et jaune. Picasso pouvait faire ça, aussi, avant qu'il commence à peindre toutes ses ordures cubistes.

Auteur: Masterton Graham

Info:

[ esquisse ] [ écriture ]

 

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portrait

Péladan, dont le savoir était plus brillant que solide, ne tarda pas à se dérober aux discussions qui le mettaient sur la sellette. [...] Il était alors grisé par le succès de son Vice Suprême et par la curiosité qu'il éveillait dans les salons, où il s'attachait à faire sensation. Le titre de Mage ne lui suffisant plus, il se promut Sar, ce qui signifie Roi en assyrien.
Il était parfumé des sept parfums correspondant aux sept planètes, mais où dominait impérieusement l'eucalyptus. Un large col de dentelles sans cravate entourait son cou, mais s'échancrait assez pour recevoir un gros bouquet de violettes; ses gants de peau grise avaient des baguettes mauves à rehauts d'or.

Auteur: Lézinier Michel de

Info: A propos de Joséphin Péladan, dans "Avec Huysmans. Promenades et souvenirs", Paris, Delpeuch, 1928, p. 172

[ caricature ] [ personnage imbu ] [ occultisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

attitude

Lorsque Renoir lâcha complètement la décoration, il alla vivre avec Monet. L'exécution des portraits de petits commerçants que Monet avait le génie de décrocher leur permettait de tenir le coup. Un portrait leur était payé cinquante francs. Il leur arrivait de passer des mois sans trouver de commande. Ça n'empêchait pas Monet de continuer avec ses chemises de dentelle et d'avoir le meilleur tailleur de Paris. il ne le payait jamais, répondant à ses factures avec la hauteur condescendante de Don Juan recevant M. Dimanche. "Monsieur, si vous insistez, je vous retire ma clientèle." et le tailleur n'insistait pas, éperdu de fierté d'habiller un monsieur avec de telles manières. "Il était né grand seigneur !"...

Auteur: Renoir Jean

Info: Pierre-Auguste Renoir, mon père

[ classe ]

 

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habitations

David regardait autour de lui, étonné par tant de charme. La route roumaine est un arc-en-ciel, avec ses maisons aux couleurs éclatantes dispersées au bord de la route : des palais miniatures en bois peint, ouvragés comme de la dentelle, surchargés de motifs sculptés et couverts de fleurs en pots. On y reconnait des formes ottomanes, allongées et pointues, finement torsadées. Même les toits en zinc se finissent, à chaque extrémité, par des pointes de yatagan. Sous le traditionnel balcon couvert, les fenêtres restent dans l’ombre, protégées des regards. En revanche, au milieu du toit, deux yeux en amande, minuscules ouvertures découpées en demi-cercle, vous observent discrètement. Les maisons roumaines sont des chalets suisses transportés au royaume du croissant.

Auteur: Koenig Gaspard

Info: Kidnapping

[ décor ]

 

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automne

Ensuite, arriva la neige. Elle tomba abondamment sur la petite ville, puis il en tomba encore, sans arrêt, il continua à neiger, dans l'air flottaient des dentelles hexagonales, grandes comme des papillons. On n'était qu'au début du mois de décembre, l'avent commençait, les enfants finissaient par croire que ça ne cesserait jamais, qu'il neigerait toujours, jusqu'à la fin des temps et que le monde deviendrait une gigantesque boule de neige, mais alors qui la lancerait ?
Un silence ouaté avait rempli l'espace entre les sons : le timbre de voix lacérant des femmes mécontentes s'était adouci, le pleur des nouveau-nés semblait un appel presque mélodieux, les insultes entre ivrognes lancées à la sortie des Kneipen (bistrots) avaient pris une touche d'élégance.

Auteur: Melandri Francesca

Info: Eva dort

[ flocons ] [ tatouillards ]

 

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confort

C'était la douloureuse vérité qu'il avait dû admettre depuis longtemps, au moins vis-à-vis de lui-même : la vie jaillissait du gaspillage, pas de la parcimonie, du hasard, pas du calcul, et toute création était le fruit d'un geste téméraire sans lequel il n'y aurait que répétition. L'histoire et les progrès de la civilisation avaient été une longue tentative couronnée de succès de rassurer les hommes doux et peureux, en camouflant cette terrible hypocrisie derrière l'impératif de la logique, de la morale et de la beauté. Avec son métier, ses livres, son long corps maigre dépourvu d'agressivité, il n'était que l'ultime produit de cette avancée : un napperon de dentelle insipide, habilement crocheté, fait pour attirer la poussière et les compliments sur la commode d'une vieille tante.

Auteur: Longo Davide

Info: L'homme vertical

[ vieillir ] [ déprime ] [ dégénérescence ] [ fin de race ] [ abrutissement ]

 

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chiffre

- On peut exprimer les nombres parfaits comme la somme d'une suite de nombres naturels.
6=1+2+3
28=1+2+3+4+5+6+7
496=1+2+3+4+5+6+7+8+9+10+11+12+13+14+15+16+17+18+19+20+21+22+23+24+25+26+27+28+29+30+31
Il tendait son bras au maximum pour écrire la longue addition. La ligne s'étirait, simple et conforme aux règles. Il n'y avait aucun gaspillage, elle débordait d'une tension aiguisée et pure qui engourdissait. Les formules obscures de la conjecture d'Artin et l'addition qui suivait les diviseurs de 28, le tout fondu ensemble nous encerclait. Chaque chiffre formait un des points qui, reliés l'un à l'autre, constituaient la délicate dentelle qui nous entourait. Je n'osais pas bouger, de peur qu'un mouvement d'inattention de mes pieds n'effaçât un seul de ces chiffres.
On aurait dit alors, que le secret de l'univers se révélait à nos yeux, le carnet de Dieu était ouvert à nos pieds.

Auteur: Ogawa Yôko

Info: La Formule préférée du professeur

[ littérature ]

 

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