justice

La loi ne doit pas être du fer, comme le pensent les niais, mais de caoutchouc. Elle doit toujours être interprétée libéralement. L'application stricte et universelle de la loi serait le plus abominable des despotismes et la plus grande des iniquités.

Auteur: Maret Henry

Info:

[ tolérance ]

législation

La loi ne doit pas être du fer, comme le pensent les niais, mais de caoutchouc. Elle doit toujours être interprétée libéralement. L'application stricte et universelle de la loi serait le plus abominable des despotismes et la plus grande des iniquités.

Auteur: Voltaire

Info: Dictionnaire philosophique <p.210>

pouvoir

Je raconte qu'il existe un mythe sur l'attirance intime des Russes pour une main de fer, le despotisme et la tyrannie. Mais que les Russes se rappellent et n'apprécient pas moins la clémence de leurs dirigeants que n'importe laquelle de leurs décisions autoritaires.

Auteur: Prilepine Zakhar

Info: Des chaussures pleines de vodka chaude, p.81

[ dictature ]

femmes-hommes

Dès l'enfance, le mari est élevé dans un système très élaboré de petites corvées, et sa vénération pour le beau sexe a quelque chose de la chevalerie obligatoire, cependant que l'épouse exerce un despotisme absolu fondé sur l'affirmation de la femme, et adouci par le charme féminin.

Auteur: Wilde Oscar

Info: Phrases et Philosophies

[ matriarcat ]

démagogie

La première, et en quelque sorte la seule condition nécessaire pour arriver à centraliser la puissance publique dans une société démocratique, est d'aimer l'égalité ou de le faire croire. Ainsi, la science du despotisme, si compliquée jadis, se simplifie : elle se réduit, pour ainsi dire, à un principe unique.

Auteur: Tocqueville Alexis de

Info: Le despotisme démocratique

[ populisme ]

technocratie

Haussmann n’est donné à lui-même le titre d’ "artiste-démolisseur". [...] Hugo et Mérimée donnent à entendre combien les transformations de Haussmann apparaissent aux Parisiens comme un monument du despotisme napoléonien. Les habitants de la ville ne s’y sentent plus chez eux ; ils commencent à prendre conscience du caractère inhumain de la grande ville.

Auteur: Benjamin Walter

Info: Paris, capitale du XIXe siècle. Exposé (1939) in Écrits français, Paris, Gallimard, 1991, page 305

[ modernisation ] [ dépossession ] [ débuts ] [ architecture ]

question

Pourquoi les grands mouvements révolutionnaires du XX siècle ont-ils tous débouché sur le despotisme le plus meurtrier ? Quelle malédiction pousse le libérateur à lorgner du côté de la tyrannie ? Pourquoi César a-t-il été élevé au rang d'un dieu, et pas Cincinnatus ? C'est à se demander si, malgré les grandes déclarations qui présidèrent à ces révolutions, le peuple aspirait vraiment à la liberté.

Auteur: Léourier Christian

Info: Le cycle de Lanmeur, tome 2, Les enfants du Léthé

[ pouvoir ]

totalitarisme doux

Le despotisme du consensus mou présente des caractéristiques tout autres et autrement redoutables [que le consensus dur de la tyrannie à l'ancienne]. Son exploit est d'être quasi invisible et partout répandu, donc sans dehors, sans alternative, sans extérieur d'où il serait possible, sinon de l'encercler, au moins de prétendre l'offenser, donc l'obliger à réagir, c'est-à-dire à se montrer, en révélant par-là même l'étendue et la puissance de sa tyrannie.

Auteur: Muray Philippe

Info: L'empire du bien

[ anonymat moderne ] [ servitude intériorisée ] [ atmosphère ] [ indiscernable ]

autocrate

Dans le domaine politique, les dernières années du règne de Henri VIII virent également se renforcer le caractère despotique du souverain. Despotisme d'autant plus redoutable qu'il s'appuyait, de façon paradoxale, sur le Parlement. L'institution avait subi quelques modifications récentes: la Chambre des lords ne comptait plus d'abbés mais six évêques supplémentaires, tous nommés par le roi, tandis que les lords temporels étaient plus attachés que jamais à la monarchie par les achats de terres monastiques.

Auteur: Minois Georges

Info: Henri VIII

[ dictateur ]

fanatique

De tous les despotismes, celui des doctrinaires ou des inspirés religieux est le pire. Ils sont si jaloux de la gloire de leur Dieu et du triomphe de leur idée qu'il ne leur reste plus de coeur ni pour la liberté, ni pour la dignité. ni même pour les souffrances des hommes vivants. des hommes réels. Le zèle divin, la préoccupation de l'idée finissent par dessécher dans les âmes les plus tendres, dans les coeurs les plus humains, les sources de l'amour humain.

Auteur: Bakounine Mikhaïl

Info: Dieu et l'État, p.62, Mille et une nuits, n°121, 2000