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fantômes

Peut-être est-ce de là que vient le mythe des sirènes : des deuils impossibles à faire, et les morts qui appellent les survivants...

Auteur: Cabasson Armand

Info: Voyage thérapeutique

[ revenants ] [ imaginaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

rapports humains

Un ami perdu ne peut se remplacer parce qu'il est impossible de se donner totalement deux fois dans sa vie. On s'abrite alors dans une fausse réserve pour n'avoir pas de nouveau à souffrir.

Auteur: Bernard Anne

Info: La chèvre d'or

[ amitié ] [ deuil ]

 

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deuil

Chacun chez soi, mon grand. Toi au cimetière, moi ici. Il faut que tu existes hors de moi. Ce n'est pas un abandon, c'est une émancipation. Ne soyons pas capricieux, à exiger l'impossible. Un jour, les enfants vivants quittent leurs parents. Coupons, coupons gaiement le cordon.

Auteur: Monnin Isabelle

Info: Les vies extraordinaires d'Eugène

[ positiver ] [ séparation ]

 

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désir

L’envie ne sait pas ce qu’elle envie. Elle envie quelque chose dont elle ne peut définir les contours parce qu’il ne s’agit pas d’un objet particulier, mais d’un objet perdu – perdu depuis toujours, perdu sans avoir jamais été possédé – qui est en réalité l’objet le plus précieux et dont l’absence fait souffrir.

Auteur: Causse Jean-Daniel

Info: Dans "Lacan et le christianisme", page 145

[ impossible ] [ deuil ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

deuil

Quand nous aimons nos parents, nous les prenons en nous. Ils nous habitent. Très longtemps j’ai cru que je ne supporterais pas de vivre sans mon père et ma mère–que je ne supporterais pas de leur "survivre" - car être une fille sans parents me paraissait impossible. Aujourd’hui, je pense différemment. Aujourd’hui, je n’ai pas le choix.

Auteur: Oates Joyce Carol

Info: J'ai réussi à rester en vie

[ réalité ] [ incontournable ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

amour filial

Quand nous aimons nos parents, nous les prenons en nous. Ils nous habitent. Très longtemps j’ai cru que je ne supporterais pas de vivre sans mon père et ma mère – que je ne supporterais pas de leur "survivre" – car être une fille sans parents me paraissait impossible. Aujourd’hui, je pense différemment. Aujourd’hui, je n’ai pas le choix.

Auteur: Oates Joyce Carol

Info:

[ deuil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

fusion mythique

Aussi gratifiant que puisse être dans la vie le fait d’exprimer ses pensées et ses sentiments à quelqu’un qui vous témoigne sa sympathie, une aspiration insatisfaite demeure : celle d’être compris sans avoir besoin de recourir à la parole, aspiration qui représente, en dernière analyse, la nostalgie de la toute première relation avec la mère.

Cette nostalgie contribue à l’impression de solitude, elle dérive du sentiment dépressif d’avoir souffert d’une perte irréparable.

Auteur: Klein Melanie

Info:

[ deuil impossible ] [ frustration ] [ eden perdu ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

émotion

Et voici que cette nuit-même, on m'annonce ta mort. Je ne suis pas surpris. Je suis chancelant. On est toujours pris au dépourvu. C'est le coup de lame avant la blessure, la béance où l'on devine qu'une inguérissable plaie va s'installer. On se sent injustement poignardé. On se dit que c'est impossible. On redoute cette certitude qui, peu à peu, gagne de l'intérieur. Le choc n'est rien. Les ondes soulevées par le choc sont terribles.

Auteur: Slimak Daniel

Info: L'orange éclatée, HB éditions, p. 102

[ deuil ]

 

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intraduisible

Les Japonais ont un mot si subtil et compliqué pour désigner la tristesse qu’aucune traduction ne lui rend justice.
Setsunai est habituellement traduit par triste, mais il écrit plutôt un sentiment de tristesse et de solitude si fort que vous pouvez le sentir physiquement dans votre poitrine, comme si vous étiez oppressé, comme si vous ne pouviez plus respirer : une tristesse physique et tangible. Il y aussi ce mot, yarusenai, qui désigne une peine ou une douleur si intense que vous ne pouvez pas vous en débarrasser, qu’il est impossible d’en faire le deuil.

Auteur: Adelstein Jake

Info: Tokyo vice

[ mélancolie ]

 

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deuil

Il pourrait me venir à l’esprit de te comparer à un corps noir, rayonnant d’une distance énorme, quasi infinie, une sombre lumière qui n’arrête pas de me parvenir.
Pénétrant mon sommeil comme les rayons X la chair, ma veille comme une couche de nuages est traversée d’innombrables et véloces radiations.
Je le pourrais mais je ne m’y résigne pas.
Je m’acharne à circonscrire rien-toi avec exactitude, ce dipôle impossible, à parcourir autour, de ceci, ces phrases de neuf que je nomme poème.
Avec tout le mécontentement formel dont je suis capable au regard de la poésie

Auteur: Roubaud Jacques

Info: Quelque chose noir

[ privation ] [ affronter ] [ méditation ]

 

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Ajouté à la BD par Plouin