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subversion

Il s'agit de conserver intacte notre rage interne. Et de la transmettre.
Elle reste le meilleur des moteurs, un enthousiasme noir, pour dégommer les pseudo intellectuels qui tiennent le langage, les méthodes... la science. Il faut mettre en cause et reprogrammer ce "cerveau reptilien" de nos sociétés.
Nous assistons à une cooptation pluri centenaire des classes dominantes, via la connaissance. Dirigeants d'une civilisation qui ne font que transmettre les mêmes procédés, analyses, pauvres réflexions à base d'analogies... recettes... tout ça devenu stérile comme on peut le voir de nos jours, puisqu'à base d'efficacité, de rendement... compétitivité... résultats...
Il ne s'agit pas ici de la survie de personnes, mais de celle d'un système, qui, tel un automate aveugle, manque d'humilité et fait surtout part d'une stupidité petite bourgeoise.
Nos universitaires, sous couvert d'ouverture, restent les vrais conservateurs, sans remise en question de fond. Les penseurs et autres théoriciens issus de cette moulinette sont devenus les faux-nez, préformatées, d'un système qui n'a d'autre but que de rester en place.
C'est cette violence là qui manque, celle de dire non à un processus ancien qui se duplique mécaniquement.
C'est donc à eux-mêmes que ces gens devraient l'appliquer. Seul petit espoir de modifier un jour, à toutes les échelles, ce mécanisme global. L'inertie terrifiante d'une caste cooptée immuable.
Un effort cérébral énorme pour s'en sortir.
Un peu comme un mec avachi devant sa télé à qui on demanderai d'éteindre le poste.

Auteur: Mg

Info: 2 sept. 2012

[ révolte ] [ colère ] [ inertie ]

 

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extraterrestres

Rémy Chauvin étudia les travaux du laboratoire rattaché au ministère de l'Agriculture brésilien sur l'analyse d'un fragment supposé d'une soucoupe qui aurait explosé à Ubatuba au Brésil. Ces travaux indiquent que l'objet était fait de magnésium d'un haut degré de pureté, sans autre élément métallique, une pureté inhabituelle que l'on ne trouve pas sur notre planète. (...) Densité trouvée : 1,86 au lieu d'une densité tournant autour de 1,74 (à laquelle on se serait attendu).... Une faible quantité de magnésie fut détectée. Une 2ème analyse effectuée en Californie donna une proportion de magnésium pur à 99,9 %. D'infimes parties de zinc, de strontium, de chrome et de manganèse purent être révélées. Rémy Chauvin souligne dans un livre* qu'une telle préparation était impossible à fabriquer en 1957... Par la suite Peter Sturrock, très renommé physicien des plasmas [mais qui agit dans l'intérêt de la divulgation], a effectué plusieurs calculs de ratios isotopiques, et il a également découvert une nette différence entre le magnésium d'Ubatuba et la référence terrestre. Son approche renforce les découvertes de Walter Walker et Robert Johnson, montrant que la cristallisation de ce métal était extrêmement inhabituelle, et très différente des caractéristiques métallurgiques qu'ils connaissaient bien. Alors... "Avons-nous déjà récupéré un morceau de soucoupe volante ? C'est à chacun d'en décider, selon ce qu'il nous est possible de savoir. C'est encore un peu flou pour moi, mais je pense que la réponse est Oui."

Auteur: Duval Pierre

Info: La science devant l'étrange, Culture, Art, Loisirs, Paris

[ sciences ] [ ufologie ]

 

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anecdote

Une autre fois, dans les Dolomites, ces cathédrales de la terre, nous gravissions un couloir au spigolo del Velo. J'arrivais sur un léger replat, quand une pierre tomba à mes côtés. Je levais la tête : vingt mètres au-dessus de moi, il y avait deux chamois, la mère et son petit. Nos chemins se croisaient. Un instant, nous restâmes figés de part et d'autre, puis, décision vite prise, dans une harmonie de sauts, les deux bêtes plongèrent dans le couloir et me frôlèrent. Bien sûr, la mère allait devant, et le petit suivait. En dessous du replat se creusait brutalement le ressaut, mais la mère devait savoir que pour l'éviter, cinq mètres sur la droite, il y avait une vire ; elle se détendit et dans une envolée se retrouva sur l'autre bord. Le petit, qui la suivait de trop près orienta mal son élan et se lança d'abord droit vers le vide, mais immédiatement après le début de son bond, par une merveilleuse cambrure en plein vol, il rectifia sa direction. La mère l'attendait, il atterrit à ses côtés et, avant qu'ils ne poursuivissent, il y eut entre eux deux un regard échangé.
Les ballets imaginés par les hommes sont beaux ; ils ne sont pas plus beaux. Le spigolo del Velo - l'arête du Voile - est une très belle escalade, mais ce jour-là, vous vous en doutez, après ce que nous avions vu, l'escalade était secondaire.

Auteur: Rébuffat Gaston

Info: La montagne est mon domaine

[ animal ] [ alpinisme ] [ nature ] [ émotion ] [ émerveillement ]

 

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inspiration

Je m'adresse aux esprits humains sublimes, qui se sont jamais trouvés en des moments pour ressentir un tel état, et je demande si, après la réalisation d'un grand rêve, vous n'avez pas été vous-mêmes étonnés devant votre propre travail et si vous n'avez pas adressé à votre propre conscience la demande :

- Est-ce moi qui ai fait cela ?

Eh bien, oui et non !

C'est vous en vérité qui avez travaillé ainsi, mais à votre Moi s'est mêlé un autre Moi, une autre force, qui a doublé en quelque proportion l'intensité de votre pensée individuelle.

Les Grecs anciens avaient aussi parfaitement la conscience de ce phénomène, et c'est pour cela qu'ils avaient consacré figurativement l'existence des neuf Muses, chacune exclusivement correspondant à chaque espèce de manifestation de l'esprit humain. Avant tout travail le noble travailleur intellectuel invoquait la Muse convenable, ou - pour être expliqué conformément aux termes de notre théorie - il lançait un courant de fluide N, qui attirait près de lui toute colonne N du vide (par le moyen de la coattraction de toute idée homogène et par l'attraction du pôle N du cerveau vers le pôle P de la colonne N du vide, à savoir du périsprit du Spirit) et ainsi l'idée humaine et l'idée spirituelle se fondaient en une et la même manifestation torrentueuse, comme il arrive même aujourd'hui aux hommes défiants et ingrats à cette assistance...

Auteur: Arcas Pol

Info: in "Le secret de la vie, traité original physiologique et psychologique" - Pol Arcas est, d'après le catalogue de la Bnf, le pseudonyme de Polynios Dimitrakopoulos - si quelqu'un a une définition du "périsprit", qu'il n'hésite à la donner - pour ma part, je n'ai pas assez avancé dans les subtilités de la théorie de Mr. Pol Arcas pour m'en être formé une notion claire...

[ explication scientifique ] [ mythe ] [ hypothèse nébuleuse ] [ méthodologie ]

 
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Ajouté à la BD par Benslama

politique

Notre époque ne produit pas que des terreurs innommables, prises d’otages à la chaîne, réchauffement de la planète, massacres de masse, enlèvements, épidémies inconnues, attentats géants, femmes battues, opérations suicide. Elle a aussi inventé le sourire de Ségolène Royal. C’est un spectacle de science-fiction que de le voir flotter en triomphe, les soirs électoraux, chaque fois que la gauche, par la grâce des bien-votants, se trouve rétablie dans sa légitimité transcendantale. On en reste longtemps halluciné, comme Alice devant le sourire en lévitation du Chat de Chester quand le Chat lui-même s’est volatilisé et que seul son sourire demeure suspendu entre les branches d’un arbre.

On tourne autour, on cherche derrière, il n’y a plus personne, il n’y a jamais eu personne. Il n’y a que ce sourire qui boit du petit-lait, très au-dessus des affaires du temps, indivisé en lui-même, autosuffisant, autosatisfait, imprononçable comme Dieu, mais vers qui tous se pressent et se presseront de plus en plus comme vers la fin suprême.

C’est un sourire qui descend du socialisme à la façon dont l’homme descend du cœlacanthe, mais qui monte aussi dans une spirale de mystère vers un état inconnu de l’avenir où il nous attend pour nous consoler de ne plus ressembler à rien.

C’est un sourire tutélaire et symbiotique. Un sourire en forme de giron. C’est le sourire de toutes les mères et la Mère de tous les sourires."

Auteur: Muray Philippe

Info: "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1595. Le sourire à visage humain

[ publicité ] [ ironie ] [ vacherie ]

 
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économie

Moirages du monde
Eh oui, nous sommes perdus, noyés par les médias, aveuglés par des émotions bien vendues, qui se superposent, donnant néanmoins l'impression que nous comprenons quelque chose dans tout ce binz.
Sans parler des milliards de commentaires, comme celui-ci, qui s'y ajoutent.
Du au Web, le globe terrestre est maintenant comme un cerveau, chacun représentant une neurone... Bonjour la subjectivité. Voici la mienne, en très court.
L'homme, primate malin et matérialiste, passé l'ère du troc, a développé un système d'échange financier qui n'a cessé sa progression vers la virtualité. Aujourd'hui l'équivalent immatériel monétaire (numérique ou papier) de la réalité de nos ressources planétaire ne signifie plus rien.

Nous allons vivre toujours plus une remise à plat de la "valeur" des choses, c'est à dire principalement du prix réel des fournitures de première nécessité... et du travail.

Mais, les gens qui dirigent le monde - grands financiers souvent - ne savent pas comment s'y prendre sans que deux classes principales perdent une bonne partie de leur privilèges. Dans l'ordre :

1) Les super riches
2) Les Occidentaux, via leurs retraites

Une vraie révolution nous attend, elle est nécessaire, elle a débuté, heureusement.

Le rêve serait que, comme j'en était persuadé gamin, les véritables dirigeants de ce monde soient les plus honnêtes et les plus éclairés, avec une information libre et consciente.

J'ai la faiblesse de croire que nous allons tout doucement dans ce sens.

Mais quel boulôt devant...

Auteur: MG

Info: 18 mars 2011

[ espérance ]

 

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politesse

[...] depuis le XVIe siècle, en Occident, les populations régulent leur comportement d’une façon de plus en plus drastique, comme en témoigne la rigidification spectaculaire des bonnes manières au fil des siècles.

Au Moyen Age, par exemple, les rapports sociaux entre individus de la noblesse étaient régis par le code de la "courtoisie". Or, quand on examine dans le détail le degré de répression imposé par ces règles, on réalise combien elles étaient alors laxistes. Les manuels qui réglementaient les manières de table prescrivaient par exemple de ne pas se servir de la même cuillère que son voisin, de ne pas remettre à sa place une tranche de pain qu’on avait mordue ou l’os qu’on avait rongé, de ne pas cracher au milieu des convives, de ne pas nettoyer ses dents avec la nappe ou encore de ne pas violenter les domestiques devant ses hôtes ! Comble de l’impudence, nous disait-on, certaines personnes, lors des dîners, se mouchaient dans la main qui leur servait à prendre les mets dans le plat commun ! Il est bien évident à notre époque que de telles recommandations n’auraient plus de raison d’être ; jamais un manuel de savoir-vivre ne prendrait encore la peine de proscrire des comportements aussi rustres à nos yeux. Si les manuels de l’ère chevaleresque accordaient autant d'importance à ces prescriptions, c’est bien que, dans les faits – du moins doit-on le supposer –, elles étaient rarement suivies.

Auteur: Isabel Thibault

Info: https://linactuelle.fr/index.php/2019/07/08/malaise-civilisation-thibault-isabel/

[ évolution ] [ bien se comporter à table ] [ historique ] [ us et coutumes ] [ savoir-vivre ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

olfaction

Peut-être aussi trop de parfum est une façon de se faire une personnalité à peu de frais, autre manière de tromper l’autre et de se tromper soi-même. Il y a des parfums discordants, combien de femmes y sont piégées. C’est un peu comme si, à un enterrement, l’orchestre jouait un fox-trot, o comme si, devant une belle nature, la musique était une marche funèbre. Il y a des femmes et des hommes qui annulent leur vitalité personnelle en se parant d’un parfum contradictoire à l’attirance qu’ils provoqueraient sans lui.

L’odeur du corps dit l’angoisse, le travail, les besoins. Ça signalise, mais ce n’est pas signifiant du sujet. Il y a un narcissisme de l’odeur qui n’a pas été éduqué dans notre civilisation. Un être humain propre sent toujours bon pour qui l’aime. Mais, dans notre civilisation, pour beaucoup, l’odeur de propre serait une odeur bourgeoise : c’est bien dommage ! Si quelqu’un sent mauvais, c’est qu’il sent ce qui provoque l’angoisse chez l’autre. Alors que celui qui sent bon donne envie de s’approcher de lui. [...]

Le corps, c’est l’objet. Le sujet, c’est le psychisme. L’inter-psychisme n’est plus assez libre quand l’objet est d’emblée trop présent. La désodorisation est un processus d’humanisation à bon marché, c’est-à-dire sans pouvoir en payer le prix.

L’odeur, comme la voix et la vue, fait partie à notre insu de la sympathie que nous éprouvons les uns pour les autres.

Auteur: Dolto Françoise

Info: Dans "Le féminin", éditions Gallimard, 1998, page 115

[ attrait ] [ répulsion ] [ inconscient ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

dualité

Il fut un temps où le Mal, l’idée du Mal, par opposition au Bien, à ce que la société considère à un instant t être le Bien, était une puissance extérieure, une présence démoniaque qui menaçait et persécutait les individus, ce pourquoi ils faisaient des sacrifices en prononçant des incantations, mettaient des gousses d’ail devant leur porte ou se signaient quand ils voyaient un chat noir. C’étaient des temps superstitieux. Puis le Mal est devenu une figure intériorisée et l’individu le lieu même du combat entre le Bien et le Mal. Saint Augustin tourmenté par ses pulsions et luttant contre les tentations de la chair marque ce tournant de la conscience occidentale, où l’être est désormais obsédé par ses propres démons qui le déchirent. On est au IVe siècle et, peu à peu, le conflit augustinien va supplanter les anciennes croyances. La chrétienté impose un nouveau récit, duquel émerge une nouvelle civilisation, reléguant l’ancienne au rang d’obscurantisme. D’une culture de la persécution, l’Occident est ainsi passé à une culture de la culpabilisation. De l’exorcisme à la confession. Des incantations aux rituels d’expiation. Avoir déplacé le Mal au sein du sujet fut une véritable révolution anthropologique qui inaugura un nouveau rapport de l’individu avec lui-même et avec les autres. Imposa une peur de soi et, de ce fait, un contrôle de soi considéré comme une nouvelle identité collective et individuelle. Car notre intériorité n’est pas fixe, comme on le croit, mais acquise.

Auteur: Bouillier Grégoire

Info: Le coeur ne cède pas

[ historique ] [ christianisme ] [ maitrise de soi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

baise

Là, elle veut du crack ; moi, je veux me faire sucer. Y a rien d’autre qui compte. Je n’ai jamais vu cette femme avant aujourd’hui, mais elle s’accroupit devant moi et je sors ma queue et je la lui fourre dans la bouche et son fils de deux ans est debout derrière elle et il lui tire les cheveux en répétant "Maman" sans arrêt, et son appartement est dégueulasse, et je n’arrive pas à bander, mais pas à cause du môme ni de la crasse, et quand je retire ma bite de sa bouche, je lui colle la pipe de crack entre ses lèvres, elle me regarde et sourit en saisissant la pipe à pleines mains, et ses mains sont la plus belle chose qu’il y ait dans cette pièce, ses ongles sont sales, mais longs et élégants en dépit de tout – ses ongles doivent être naturellement forts pour tenir cette longueur – alors je repousse sa tête en arrière et place ses mains sur ma bite et elle la caresse et je me mets à bander et son fils lui tire les cheveux, mais elle n’a pas l’air de s’en rendre compte, alors je ferme les yeux pour ne pas voir tous les trucs cassés et ses ongles longs irréguliers accrochent ma peau de temps en temps, et je grimace de douleur, mais j’aime ça, du coup je bande encore plus et puis je jouis dans sa main.

Auteur: Fondation Larry

Info: Dans "Effets indésirables", trad. de Romain Guillou, éditions Tusitala, 2016, pages 45-46

[ junky ] [ déclencheur d'érection ] [ fétichisme ] [ branlette ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson