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femmes-par-homme

Pour ce qui était des filles ,[...]. On avait pas eu le temps de s'y mettre. A un moment, elles n'existaient pas, en tout cas pas sous une forme qui retenait l'attention, et le moment d'après on ne pouvait pas les éviter : elles étaient partout, où qu'on tourne les yeux. A un moment, on avait envie de leur donner un coup sur la tête parce que c'était notre soeur ou la soeur d'un copain, et le moment d'après, on avait envie de... en fait, on ne savait pas de quoi exactement, mais c'était quelque chose, quelque chose d'énorme. En l'espace d'un mois, toutes les frangines (seule espèce connue jusque là ) étaient devenues intéressantes, voire " troublantes ".

Auteur: Hornby Nick

Info: Haute fidélité

[ puberté ]

 

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solitude

... pour celui qui avait pris son quart, lutte encore, contre le sommeil, les yeux qui se ferment, les demi-rêves qui emplissent l'espace étroit de la timonerie, celui qui était seul à porter la vie de tous les corps abandonnés à bord, seul à seul avec l'océan et ses humeurs, face au ciel et aux oiseaux fous tournant dans le halo blanc de la proue, porté par le rugissement des moteurs, le roulement incessant de la vague et la conscience de tous ceux qui dorment dans le monde à cette heure. Comme s'il était l'unique éveillé de l'univers entier, vigile qui ne doit pas faiblir, ses amours terriennes devenues des galets brûlants qu'il caresse en lui et qui brillent dans la nuit.

Auteur: Poulain Catherine

Info: Le grand marin

[ obscurité ]

 

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concept transcendantal

Jnana est traduit généralement par "connaissance", mais "intuition" serait plus exact. On peut parfois le traduire par "sagesse transcendantale", spécialement quand il est précédé du préfixe pra comme dans prajna. Car il est vrai que dans l’intuition, l’objet est tenu devant nous. Nous le sentons, le percevons, le voyons. La dichotomie sujet-objet n’existe pas encore. Dans prajna elle a disparu. Prajna n’est pas concernée par un objet fini en tant que tel. Elle est la totalité des choses devenues consciente en tant qu’elle-même et cette totalité ne connaît pas de limite. Une totalité infinie dépasse les normes de l’entendement humain. Mais l’intuition – prajna est cette "incompréhensible" intuition globale de l’infini qui n’a pas place dans notre expérience quotidienne, limitée aux objets ou aux événements finis.

Auteur: Suzuki Daisetz Téitaro

Info: Dans "Bouddhisme Zen et psychanalyse", page 63

[ défini ] [ étymologie ] [ instinct ]

 

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absurde

Il existe peu de choses aussi hilarantes que les appréciations rendues par les administrations étatiques lorsqu'il s'agit de jauger - à fin de subvention - un fait artistique. Leurs explications, à mettre en miroir avec les justifications des artistes créateurs, sont subordonnées à des règlements que des pions appliquent scrupuleusement afin de ne pas prêter le flanc au moindre risque de se faire blâmer. Et peut-être virer. Nous avons là le canevas principal des rapports humains au sein des hiérarchies de sociétés, toutes devenues de fait soviétoïdes. L'ombre portée du groupe conditionne le comportement de l'individu. Ainsi astucieusement mise en scène, toute véritable " sincérité " ou " vérité " artistique, donnera lieu à de désopilants échanges lorsqu'un fonctionnaire viendra à y être confronté. Et surtout : à en parler.

Auteur: Mg

Info: 14 juin 2014

[ beaux-arts ] [ officialité ] [ humour ] [ objectivité institutionnelle ]

 
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concept psychanalytique

Il [Freud] nous parles des Tagesreste, des restes diurnes, qui sont, dit-il, désinvestis du point de vue du désir. Ce sont dans le rêve des formes errantes qui, pour le sujet, sont devenues de moindre importance – et se sont donc vidées de leur sens. C’est donc un matériel signifiant. Le matériel signifiant, qu’il soit phonématique, hiéroglyphique, etc., est constitué de formes qui sont déchues de leur sens propre et reprises dans une organisation nouvelle à travers laquelle un sens autre trouve à s’exprimer. C’est exactement cela que Freud appelle Übertragung [transfert]. 

Le désir inconscient, c’est-à-dire impossible à exprimer, trouve moyen de s’exprimer tout de même par l’alphabet, la phonématique des restes du jour, eux-mêmes désinvestis du désir. C’est donc un phénomène de langage comme tel.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Dans le "Séminaire, Livre I", "Les écrits techniques de Freud (1953-1954)", éditions du Seuil, 1975, page 373

[ analogie ] [ ordre symbolique ] [ manifeste-latent ] [ creux ] [ songes ]

 

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étymologie

Pour Friedrich Max Müller, la culture indienne védique représente une adoration de la nature et les dieux sont des forces actives de la nature qui ont été personnifiées, des phénomènes physiques convertis en personnages. Selon lui la mythologie est une "maladie du langage", c'est à dire que le mythe transforme des concepts en êtres et en récits. Ainsi les "dieux" ne furent à l'origine que des idées abstraites, désignées par des noms communs, abstractions transformées par la suite en personnalités imaginaires devenues noms propres. Ainsi du dieu central des Indo-européens, qui apparaît sous divers termes, Zeus, Jupiter, Dyaus Pitar. Tous venant du mot Dyaus que Mûller analyse comme "brillance" et qui précède les mots 'deva', 'deus', 'theos' comme vocables communs pour un dieu, ainsi que les noms de 'Zeus' et 'Jupiter'. En son hommage les brahmanes ont sanskritisé son nom, Max Müller devenant "Moksha Mula" (racine de délivrance)

Auteur: Müller Friedrich Max

Info: wiki et autres sources.

[ indicible théologie ] [ oecuménisme ] [ divinités ] [ idiomes ]

 

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onanisme

Je dirais que la masturbation est l'adaptation la plus importante de l'animal humain. La pierre angulaire de notre civilisation technologique. Nos mains étant devenues des outils de préhension, y compris les nôtres. Vous voyez, les penseurs, inventeurs et autres scientifiques sont généralement des geeks, et les geeks ont plus de mal à s'envoyer en l'air que quiconque. Sans cette valve de libération sexuelle intégrée fournie par la masturbation, il est douteux que les premiers humains aient jamais maîtrisé les secrets du feu ou inventé la roue. Et vous pouvez parier que Galilée, Newton et Einstein n'auraient jamais fait leurs découvertes s'ils n'avaient pas d'abord été capables de se vider la tête en s'astiquant le salami (ou "en faisant tomber quelques protons de l'ancien atome d'hydrogène"). Il en va de même pour Marie Curie. Avant de découvrir le radium, vous pouvez être certain qu'elle a d'abord découvert le petit homme dans le canoë."

Auteur: Cline Ernest

Info: Ready Player One

[ historique ] [ soupape ] [ création ] [ exutoire ] [ défouloir ] [ auto-érotisme féminin ]

 

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résistance

Le droit à "obtenir" a pour corollaire implicite le droit à recevoir et à prendre : quand une personne n’est pas certaine d’avoir le droit d’obtenir, sa façon d’appréhender le monde extérieur est hésitante, empreinte de suspicion, de précaution ; jamais elle ne s’engage à fond dans une action. Elle reste toujours très ambivalente : elle veut tout faire pour réaliser son désir, mais en même temps elle se retient, freine son élan, le stoppe même. Un tel comportement pose problème aux autres car il est impossible de répondre pleinement à une attitude ambivalente. Malheureusement, l’individu n’est conscient ni de son ambivalence ni sa méfiance foncière. Sa réserve, son inhibition ont fini par se structurer dans des tensions musculaires chroniques ; celles-ci sont devenues depuis bien longtemps les fondements de son comportement inconscient. Il a conscience de son élan vers ce qu’il désire, il sait ce qu’il voudrait obtenir. Ce qu’il ne sent pas, par contre, c’est qu’il freine cet élan au niveau de son corps.

Auteur: Lowen Alexander

Info: Dans "La dépression nerveuse et le corps", page 215

[ désirer-vouloir ] [ bâton dans les roues ]

 

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confessions chrétiennes

Le catholicisme n’est pas une maladie de croissance du christianisme éternel et naturel.
C’est le "christianisme" tel qu’on l’invoque contre le catholicisme qui est la tentation permanente de dissolution du catholicisme dont il propose la réhabilitation sociale par la Nature et la guérison par les plantes.
Le monde n’est pas rempli d’idées chrétiennes devenues folles.
Le protestantisme est l’affolement de la raison devant la folie catholique.
Le monde est donc plein d’idées protestantes raisonnables.
L’universel, c’est-à-dire le catholique, n’a rien à voir avec l’univers mais il le voit.
Le mot catholique a été choisi comme une provocation humoristique en prévision d’un univers où chacun allait se prendre pour l’universel incarné.
La prétention catholique à se présenter comme l’universel est l’équivalent par l’absurde de la déclaration d’élection de la religion juive. Toutes deux forcent l’adversaire à avouer sa volonté d’être le seul élu universel.
Ces mots, "Eglise catholique", n’ont jamais signifié qu’une seule chose : inconcurrençable et inimitable.
D’où le malaise dans notre civilisation de concurrence et d’imitation.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Le 19e siècle à travers les âges", page 284

[ différences ] [ étymologie ] [ signification ] [ papistes ]

 

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duplicité

Qui plus est le mensonge, le mensonge gratuit, sans même un véritable but, fait naturellement partie du style de l'homme fuyant, on est ici en présence d'un de ses traits spécifiquement "féminins". Et si l'on fait remarquer à un représentant de cette race de l'homme fuyant un tel comportement, l'individu s'étonne, tant ce comportement lui semble naturel, ou bien se sent agressé et réagit de manière quasiment hystérique. Car on ne veut pas être "dérangé". Chacun pourra constater, dans le cercle de ses relations, cette sorte de névrose, pour peu qu'il y prête attention. Et pourra ainsi remarquer combien certaines personnes qu'on avait l'illusion de considérer comme des amis sont devenues aujourd'hui, après la guerre, absolument méconnaissables. Quant à l'univers de la politique avec ses combines et la corruption qui ont toujours caractérisé les démocraties parlementaires mais qui sont encore plus évidentes aujourd'hui, ce n'est même pas la peine d'en parler, tant la race de l'homme fuyant, identique au-delà de toutes les étiquettes et des partis s'y meut à son aise.

Auteur: Evola Julius

Info: L'arc et la massue (1971, 275p., éditions Pardes, p.20)

[ dévirilisation ] [ attitude néfaste ]

 

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