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serviteur

Si le Discours Capitaliste ne fait pas lien social c’est qu’il se caractérise du déni de l’impossible ("Yes we can!", "Aujourd’hui tout est possible!"...) car se fondant sur cette particularité unique que le langage y apparaît comme instrument à disposition du sujet (alors que dans les autres discours le sujet est toujours un effet du signifiant)...

Le discours capitaliste nous fait croire que le sujet se sert lui-même à travers ce qu’il lui promet tandis qu’il ne fait que concourir à la perpétuation du discours... Nous nous sentons libres au sein du strict paradigme qu'il nous offre, c'est-à-dire dans la mesure où nous servons le Marché. Nous nous sentons libres précisément à l'endroit où nous sommes le plus serfs. Rien de plus ingénieux n'avait jamais été inventé...

La plus grande des servitudes est celle qui consiste à nous imaginer totalement désaliénés.

À l'inverse, c'est lorsque que nous abandonnons ce que nous imaginons comme étant notre liberté pour nous mettre au service d'une cause, c'est-à-dire d'un discours structuré autour d'un impossible réel, que nous sommes paradoxalement libres.

En nous mettant au service de ce type de discours, nous sommes forcés d'être libres, et en énonçant: "je sers ce discours" je préfigure du même coup un certain type de lien social déterminé. C'est donc en assumant ma servitude, mon aliénation que paradoxalement je peux exercer ma liberté.

Le Maître devient superflu au moment où l'Esclave consent à le servir. Comme lorsque nous sommes amoureux. L'amour est cette force qui nous contraint et qui nous tient. Servir l'Autre ne se fait alors jamais aux dépens de notre liberté, c’en est la manifestation même...

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: publication facebook du 27.04.2021

[ libération ] [ illusion ] [ lieu d'énonciation ]

 

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revenants

Les zombies sont "la projection paranoïaque" de toutes nos hantises, à commencer par la peur de l’"autre", explique le professeur de littérature Roger Luckhurst dans Zombies : A Cultural History. Ils sont le reflet à peine déformé de nous-mêmes, avec ce que nous avons de pire.
Mais loin de sortir des cimetières du fin fond de des États-Unis, les zombies trouvent leur origine dans la culture afro-antillaise, notamment en Haïti, rappelle Luckhurst. Les esclaves croyaient que ceux d’entre eux qui se suicidaient étaient condamnés à rôder dans les plantations pour l’éternité, tels des corps sans âme. Le "zombi" intègre ensuite le folklore vaudou de l’île. Et c’est là que les Américains le dénichent au début du XXe siècle, et le récupèrent en lui ajoutant un " e".
Le premier à populariser la figure du "zombie" est l’écrivain William Seabrook avec son best-seller L’île magique, paru en 1930. Les premiers morts-vivants de la culture populaire ont un relent colonialiste et raciste (qui transparaît encore parfois aujourd’hui).
Après la Seconde Guerre mondiale, les zombies prennent une nouvelle signification politique et psychologique et déferlent désormais par vagues, comme des signes annonciateurs de l’apocalypse. Lockhurst y voit un effet un effet des deux grands traumatismes de l’époque : la Shoah et Hiroshima.
C’est dans les années 1960 et 1970 qu’apparaît au cinéma et à la télévision le zombie tel que nous le connaissons aujourd’hui. En 1968, dans La Nuit des morts-vivants, de George A. Romero, il devient notre propre reflet, l’homme aliéné par la modernité ; l’humain tellement dépersonnalisé qu’il n’est plus qu’un amas de chair voué à dévorer ou à être dévoré. Toutes les nobles vertus humaines – le courage, l’amour, le sacrifice – sont piétinées et anéanties.

Auteur: Meunier Amandine

Info: Newsletter de "Books" du 18.05.19

[ évolution ] [ horreur ] [ vodoun ] [ historique ] [ spectres ]

 

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psycho-sociologie

Par l’intermédiaire de la lutte contre le père et la mère, en tant que cibles personnelles d’amour et d’agression, la jeune génération entrait dans la vie sociale avec des impulsions, des idées, des besoins qui, dans une large mesure, lui appartenaient en propre. Par conséquent, la formation du surmoi, la modification répressive des instincts, la renonciation et la sublimation étaient des expériences très personnelles. Justement à cause de ça, leur adaptation laissait des cicatrices douloureuses, et la vie sous le principe de rendement conservait encore une sphère de non-conformisme privé.



Maintenant, sous le règne des monopoles culturels, économiques et politiques, la formation du surmoi adulte semble sauter l’étape de l’individualisation : l’unité génétique devient directement une unité sociale. L’organisation répressive des instincts semble être collective et le moi semble être prématurément socialisé par tout un système d’agents et d’agences extra-familiaux. Dès le niveau pré-scolaire, les "bandes", la radio et la télévision fixent le modèle du conformisme et de la rébellion ; les incartades commises par rapport à ce modèle sont punies non pas tant à l’intérieur de la famille qu’à l’extérieur et contre elle. Les experts des mass-media transmettent les valeurs exigées : ils offrent une parfaite éducation de l’efficacité, de la ténacité, de la personnalité, de la rêverie et du sentimentalisme. Contre une telle éducation, la famille n’est plus capable de lutter. Dans la lutte entre les générations, les rôles semblent être inversés : le fils a une connaissance meilleure ; il représente le principe de réalité la plus moderne, contre les formes paternelles désuètes. Le père, premier objet d’agression dans la situation œdipienne, apparaît maintenant comme un but d’agression plutôt inadéquat. Son autorité comme dispensateur de la richesse, de l’habileté et de l’expérience se trouve considérablement réduite. 

Auteur: Marcuse Herbert

Info: Dans "Eros et civilisation", trad. de l'anglais par Jean-Guy Nény et Boris Fraenkel, éditions de Minuit, Paris, 1963, pages 91-92

[ évolution ] [ économie psychologique ] [ identifications ]

 

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psychanalyse

Lorsqu’une vérité, dans la vie quotidienne ou dans l’histoire, est barrée, que devient-elle ? Elle ne s’évanouit pas pour autant, elle subsiste, mais elle s’exprime dans de nouveaux registres, ailleurs, et sous des formes secrètes, clandestines. Ainsi dans l’homme : ces vérités, ces désirs qui ont été censurés, refoulés, vont être transposés dans un autre registre et sous une forme incompréhensible, dans le langage du rêve ou de la névrose.

[...] On se trouve en présence d’un discours qui n’a pas cessé de murmurer, mais que le sujet ne peut entendre, car il n’en connaît ni la grammaire ni la syntaxe. Ce langage perturbé, qui fonctionne en dehors du sujet conscient, c’est ce que Freud appelle l’inconscient, le "ça". "L’inconscient, dit Lacan, c’est le discours de l’Autre". Le sujet se trouve donc changé de place et, pour ainsi dire, en dehors de celui que nous appelons sujet. L’homme n’est plus au centre de lui-même dans le discours organisé et clair du conscient. Il est dans le discours tout aussi organisé mais indéchiffrable de l’inconscient – ce qu’exprime la formule [...] :

"Je pense où je ne suis pas, je suis où je ne pense pas."

Et il faut bien noter, cela est essentiel, que ce langage, s’il a été refoulé, ne disparaît pas. Il est là, en nous, même si nous ne pouvons pas l’atteindre et il se manifeste sans cesse dans les failles du conscient. C’est le mécanisme que Freud appelle "le retour du refoulé" et qui fait que sous la voix claire de notre conscience, vient sans cesse s’interposer une autre voix, pressante, répétitive, qui nous dit des histoires graves, celles de notre préhistoire, et que nous ne comprenons pas.

Auteur: Lacan Jacques

Info: Entretien avec Gilles Lapouge Le Figaro Littéraire 1er décembre 1966 n° 1076

[ assujettissement au signifiant ] [ résumé ]

 

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autisme d'asperger

Sur la question du regard : j’ai noté dans mes interactions pédagogiques avec Raphaël que lorsque je sollicite le sujet en lui, ce qui constitue le socle fondamental de ma pédagogie, il réagit, faiblement mais réellement et me regarde en me répondant. Son regard alors est lointain et fragile, peu assuré et perdu, mais bien présent. Lors d’épisodes de crise durant lesquels il se met subitement à émettre des écholalies, voire crie ou se frappe violemment, il se détourne de moi, vers la droite quand je suis à sa gauche ; je me déplace alors pour revenir lui faire face, et il se détourne du côté opposé. Lorsque je fais mine alors de jouer sur l’instrument durant ces épisodes pour lui donner l’exemple et le ramener au tiers-point indispensable de notre relation constitué par la discipline que je lui enseigne, il saisit ma main pour m’empêcher de jouer, comme s’il me disait de l’attendre durant ces moments où il est comme "capturé" par cette instance aliénante qui l’empêche d’être là. Je cherche alors par tous les moyens à capter son regard en me positionnant face à lui et en lui parlant doucement, et à des reprises chaque semaine plus nombreuses je parviens à le rapatrier dans l’échange intersubjectif. L’échange pédagogique que j’ai avec lui devient alors pratiquement normal et semblable à celui que j’ai avec mes autres élèves. Il m’a même formulé lors d’une de nos dernières séances la demande suivante, en me regardant dans les yeux de son propre chef, et de manière focalisée : "Je voudrais entendre un morceau". C’était la toute première phrase entière que j’entendais dans sa bouche depuis que je le connais, commencée avec le pronom personnel de la première personne du sujet.

Auteur: Farago Pierre

Info: Une proposition pour l'autisme, page 39

[ musique ] [ observations ] [ progression ]

 

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pathologie

Chez les Dangaleat (Jean Pouillon, Nouvelle Revue de Psychanalyse, n°1), la maladie a valeur initiatique. Il faut avoir été malade pour faire partie du groupe. On ne devient médecin que si on a été malade, et par le fait même. La maladie vient des margaï, chacun a sa ou ses margaï, elles s’héritent de père en fils. Toute position sociale est acquise grâce à la maladie, qui est un signe d’élection. La maladie est une marque, un sens – le normal va de soi, il est insignifiant. La maladie, c’est la culture, source de la valeur et principe d’organisation sociale. Même là où la maladie n’a pas cette fonction sociale déterminante, elle est toujours affaire sociale, crise sociale, et socialement, publiquement résolue, par mise en jeu et réactivation de tout le métabolisme social à travers la relation exceptionnelle qui est celle du malade et du médecin. Différence radicale d’avec l’exercice actuel de la médecine, où le mal est individuellement subi et la thérapeutique individuellement administrée. La réciprocité du mal, l’échange du mal est prépondérant dans les sociétés primitives. Le mal est un rapport social, comme le travail, etc. La causalité organique peut être reconnue et traitée par toutes sortes de moyens – le mal, lui, n’est jamais conçu comme lésion organique, mais en dernière instance comme rupture ou défaillance de l’échange social. L’organique est métaphore : il sera donc traité "métaphoriquement", par opération symbolique de l’échange social à travers les deux protagonistes dans la cure. [...] Bref, médecin et malade se redistribuent autour du mal comme rapport social, au lieu que pour nous le mal s’autonomise comme rapport organique avec sa causalité objective, malade et médecin s’objectivant de part et d’autre comme passif et actif, patient et spécialiste.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 410-411

[ peuple africain ] [ vision tribale ] [ traitement ] [ transformation ]

 

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rationalisation technicienne

A chacun, il devrait être possible d’aller jusqu’au terme de son "capital" biologique, de jouir "jusqu’au bout" de sa vie, sans violence ni mort précoce. Comme si chacun avait son petit schéma de vie imprimé, son "espérance normale" de vie, un "contrat de vie" au fond – d’où la revendication sociale de cette qualité de vie dont fait partie la mort naturelle. Nouveau contrat social : c’est toute la société, avec sa science, sa technique, qui devient solidairement responsable de la mort de chaque individu. Cette revendication peut d’ailleurs impliquer une mise en cause de l’ordre existant, du même type que les revendications salariales et quantitatives : c’est l’exigence d’une juste durée de vie, comme d’une juste rétribution de la force de travail. Pour l’essentiel, ce droit, comme tous les autres, cache une juridiction répressive. Chacun a droit, mais en même temps devoir de mort naturelle. Car celle-ci est la mort caractéristique du système de l’économie politique, son type de mort obligé :


  1. Comme système de maximisation des forces productives [...].

  2. Bien plus important : que chacun ait droit à sa vie (habeas corpus – habeas vitam) – c’est la juridiction sociale étendue à la mort. La mort est socialisée comme tout le reste : elle ne peut plus être que naturelle, car toute autre mort est un scandale social : on n’a pas fait ce qu’il fallait. Progrès social ? Non : progrès du social, qui s’annexe même la mort. [...] Le principe de la mort naturelle équivaut à une neutralisation de la vie tout court. De même pour la question de l’égalité devant la mort : il faut réduire la vie à la quantité (et donc la mort à rien) pour l’ajuster à la démocratie et à la loi des équivalences. 

Auteur: Baudrillard Jean

Info: Dans "L'échange symbolique et la mort", éditions Gallimard, 1976, pages 266-267

[ société de contrôle ] [ gestion ] [ survie ]

 

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ère numérique

"Ubérisation". Ce néologisme à la mode cache un bouleversement économique. Grâce à la démocratisation du haut débit, des smartphones et de la géolocalisation, des entrepreneurs lancent partout de nouvelles plateformes en ligne, le plus souvent des applications, qui mettent en relation des travailleurs freelance et leurs clients sans passer par les intermédiaires classiques. Transport, logistique, tourisme, services à la personne, restauration, banque. Cette nouvelle forme d’activité est en train de gagner du terrain de façon fulgurante dans presque tous les secteurs. Selon les experts du cabinet Deloitte (2015), qui la qualifient d’"économie à la demande", elle devrait peser 100 milliards de dollars d’ici trois ans. En revanche, l’uberisation est une bien mauvaise nouvelle. Cette nouvelle organisation du travail va conduire les salariés à adopter une posture de réflexivité permanente pour anticiper les évolutions du marché et gérer leurs compétences comme un patrimoine. Ce sont eux qui sont désormais sollicités et qui évalueront eux-mêmes l’évolution de leurs parcours, le calcul des risques et le coût de la correction. Il s’agira autant de se protéger de la perte d’emploi que de repérer les emplois satisfaisants. Les salariés seront ainsi ponctuellement confrontés à un marché d’emploi fluctuant dans lequel la flexibilité régit l’avenir des entreprises. Etre salarié devient une expérience individuelle selon Dubet (2011). En effet, le modèle intégré qui permettait à chaque acteur de trouver sa culture d’appartenance, les gammes de comportements adaptés et prescrits n’est plus. Son constat est que la structure sociale se fractionne en une multitude de composantes disjointes. Cette analyse nous amène à penser que chaque individu a pour travail de construire le sens de son appartenance, de son intégration et de sa subjectivité. La polyvalence, l’initiative et la responsabilité, jadis spécifiques au groupe des cadres, sont désormais attendues de tous.

Auteur: Pierron Claudine

Info: https://www.forbes.fr/management/l-avenir-du-travail-modifie-en-profondeur-par-le-numerique/#

[ précarité ] [ identité ] [ évolution ] [ technologie ] [ métiers précaires ] [ modularité ]

 
Mis dans la chaine

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allaiter

Bois, mon petit, à ma poitrine qui coule,
Je suis ta source – Bois ! – ta tiède fontaine,
Bois ce doux lait qui coule en ta gorge pleine
Avec un bruit de colombe qui roucoule.

Pose ta joue à la place la plus tendre
De ma chair. Mords-moi de ta petite bouche.
Du bout de mon sein mol je tente, je touche
Ta lèvre qui se trompe autour… Viens le prendre !

Bois, mon petit avide, emplis ta faiblesse
De moi qui me penche et qui te suis versée.
Capte ce lait chaud de m’avoir traversée
Au bourgeon de la mamelle… Ah ! tu me blesses !

Le savais-je la douceur d’être blessée,
Ouverte et saignant comme une orange vive
Qui fond en miel et n’est plus sous la gencive,
Plus rien qu’une joie à la gorge laissée ?

Adam ! Adam ! la douceur d’être mangée,
Qui la savait ? Qui savait le cher supplice
D’être la gorgée émouvante qui glisse
Et m’entraîne toute en mon petit changée ?

La douceur de mourir, la tendre aventure
De me perdre sans yeux ni route, en allée
Dans le noir de toi qui m’attendais, mêlée
Aux chemins naissants de ta force future !

Mourir… m’évader de cette solitude,
De ce moi qui tient ma richesse captive
Pour te rejoindre, ô soif qui cherche, l’eau vive,
Et calmer à ton besoin ma plénitude…

Bois. Jusqu’à tes os je ruisselle et j’écoute
Quand le lait heureux chemine en toi, cher être,
Un peu de moi dans tes veines disparaître,
Un peu de moi qui devient toi goutte à goutte.

J’écoute. J’entends dans ma gorge profonde
Que la clarté du lait qui sourd illumine,
Ne parle pas, Adam ! Adam ! je devine
Où passait la joie en s’en venant au monde.

Auteur: Noël Marie Rouget

Info: ÈVE

[ pensée-de-femme ] [ poème ]

 

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justifications

<third_planet> La nuit dernière mon copain avait du shit et voulait me faire fumer mais on ne savait pas où aller parce que les parents étaient à la maison.
<third-planet> Donc on a roulé dans le secteur pour trouver une place de parc et fumer dans la voiture.
<third-planet> On s'est retrouvé sur une place de parc devant un Wendys..
<Mr-Butlertron> Logique presque...
<third-planet> Je sais, c'était une idée ridicule. On était juste désespérés et on a pris ce qui venait ..
<third-planet> On se gare à l'arrière du parking sous un arbre, il fait sombre et on se sent en sécurité. On allume le joint et voilà un flic qui arrive en véhicule. On reste donc les deux bien tranquilles en espérant qu'il pense que la voiture est vide et juste garée ici. Le flic fait le tour du parking puis vient se garer derrière nous. Nous deux on flippe. Alors Bobby, mon pote, prend toute la came et la fout dans la boite à gants. Mais la voiture pue le shit et on se dit que c'est foutu.
<third-planet> Bobby dit que nous devons distraire le flics de l'odeur du shit. Alors dans un grand flash, il enlève son shirt, baisse mes pantalons et mets sa main dans mon slip. Avant que je puisse réaliser ce qu'il se passe le flic tape à la fenêtre. Puis il voit la situation et devient écarlate.
<third-planet> Je descends la vitre de ma fenêtre et le flic dit, d'une voix peu assurée, son visage rouge brillant, "you guys be good now" et il s'en va rapidement vers sa voiture qui part immédiatement.
<third-planet> Il n'a pas même remarqué l'odeur du shit.
<third-planet> On est rentré à la maison dans le plus inconfortable des silences qu'on ait jamais partagé..

Auteur: Internet

Info:

[ comédie ] [ homosexualité ] [ dialogue-web ]

 

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