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sciences

Un étudiant lui demande s'il croit en un dieu

- Oh, non. Absolument pas... Le plus grand avantage de la croyance en Dieu est qu'on a plus besoin de comprendre quoi que ce soit, pas de physique, pas de biologie. Je voulais comprendre.

Auteur: Watson James Dewey

Info:

[ ouverture ] [ approfondissement ] [ tolérance ] [ athées ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

pédagogie

Chacun dans notre culture veut gagner un prix. Peut-être est-ce la grande leçon que nous avons retenue du jardin d'enfants, à l'âge des perversions de cette éducation sur le modèle de Dewey : chacun obtient une médaille, et l'éloge devient un narcotique sans signification qui apaise la maladie de l'égoïsme.

Auteur: Early Gerald

Info:

[ récompense ]

 

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adn

Chaque fois qu'on comprend quelque chose la religion devient moins vraisemblable. C'est avec la découverte de la double hélice et la révolution génétique qui s'en est suivie que nous avons eu des raisons de penser que les pouvoirs traditionnellement considérés comme la propriété exclusive des dieux pourraient un jour nous appartenir...

Auteur: Watson James Dewey

Info:

[ biologie ] [ dogmes ] [ croyances ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

disparités

Il n'y a aucune solide raison de penser que les capacités intellectuelles de peuples géographiquement séparés au cours de leurs évolutions s'avéreront avoir progressé de manière identique. Notre volonté d'attribuer à la raison des pouvoirs égaux comme une sorte de patrimoine universel de l'humanité ne suffira pas pour qu'il en soit ainsi.

Auteur: Watson James Dewey

Info: "Avoid Boring People: Lessons from a Life in Science”, p.326, Vintage 2009. Lessons from a Life in Science ", p.326, millésime 2009

[ savoirs ] [ rationalisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

savoir objectif

L'homme de la rue prend certaines conclusions qui circulent pour de la science. Mais le scientifique sait que ces conclusions ne relèvent de la science qu'en considération des méthodes par lesquelles elles ont été établies. Même lorsqu'elles sont vraies, ce n'est pas en vertu de leur véracité qu'elles sont scientifiques, mais en raison du dispositif employé pour y parvenir.

Auteur: Dewey John

Info: Le public et ses problèmes

[ observation ] [ expérimentation ] [ modélisation ] [   validation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

responsabilité

La menace sérieuse pour notre démocratie n’est pas l’existence d’Etats totalitaires étrangers. C’est l’existence dans notre comportement personnel et dans nos propres institutions, de conditions qui ont permis, dans les pays étrangers, la victoire de l’autorité extérieure, de la discipline, de l’uniformité et de la dépendance envers le Chef. Par conséquent, le champ de bataille est aussi ici, en nous-mêmes et dans nos institutions.

Auteur: Dewey John

Info: Dans "Freedom and culture"

[ structures permissives ] [ besoin de soumission ] [ autorité intégrée ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

démystifications

L'un des plus grands bienfaits que la science ait apportés au monde est une continue élimination du surnaturel ; c'est une leçon que mon père m'a transmise, à savoir que la connaissance libère l'humanité de la superstition. Nous pouvons vivre sans crainte constante d'avoir offensé telle ou telle déité, qu'il faut alors apaiser par incantation ou sacrifice, ou d'être à la merci des démons ou du Destin. Avec l'accroissement des connaissances, les ténèbres intellectuelles qui nous entourent s'illuminent et nous apprenons davantage sur la beauté et les merveilles du monde naturel.

Auteur: Watson James Dewey

Info:

[ rationalisme contrepoison ] [ désacralisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

animal domestique

Tout le monde vieillit. Les humains de quatre-vingts ans ne ressemblent pas à ceux qui en ont vingt, et c'est bien comme ça. Nous vivons dans la culture du tout-jetable, qui cache les plus âgés pour ne plus les voir. [...] Et nous ne voulons pas le voir. Même les anciens les plus accomplis, même ceux qui ont consacré toute leur vie aux autres, nous préférons ne pas les voir et ne plus y penser. Mais peut-être les vieilles personnes et les vieux chats ont-ils des choses à nous apprendre, si ce n'est sur le monde, au moins sur nous-même.

Auteur: Myron Vicky

Info: Dewey

[ vieillards ] [ vingtième siècle ]

 

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relativisme ontologique

L' Amérique aussi, dans sa façon essentielle de considérer la vie et le monde, a créé une "civilisation", qui se trouve en parfaite contradiction avec l'ancienne tradition européenne. Elle a définitivement instauré la religion de l'utilitarisme et du rendement, elle a placé l'intérêt pour le gain, la grande production industrielle, la réalisation mécanique, visible, quantitative, au-dessus de tout autre. Elle a donné naissance à une grandeur sans âme de nature purement technico-collective, privée de tout arrière-plan de transcendance, de toute lumière d'intériorité et de vraie spiritualité. Elle aussi a opposé à la conception de l'homme intégré en tant que qualité et personnalité dans un système organique, une conception où il n'est plus qu'un simple instrument de production et de rendement matériel dans un conglomérat social conformiste.

(...)

Ainsi, bien que l'Amérique ne pense pas du tout à bannir tout ce qui est intellectualité, il est certain qu'elle éprouve à l'égard de celle-ci, dans la mesure où elle n'apparaît pas comme l'instrument d'une réalisation pratique, une indifférence instinctive, comme à l'égard d'un luxe auquel ne doit pas trop s'attarder celui qui est porté vers les choses sérieuses telles que le "get rich quick", le "service", une campagne en faveur de tel ou tel préjugé social et ainsi de suite.

(...)

Si l'Amérique n'a pas banni officiellement, comme le communisme, l'ancienne philosophie, elle a fait mieux : par la bouche d'un William James, elle a déclaré que l'utile est le critère du vrai et que la valeur de toute conception, même métaphysique, doit être mesurée à son efficacité pratique, c'est-à-dire, en fin de compte, selon la mentalité américaine, son efficacité économico-sociale. Le pragmatisme est une des marques les plus caractéristiques de la civilisation américaine envisagée dans son ensemble, ainsi que la théorie de Dewey et le behaviorisme, qui correspond exactement aux théories tirées, en U.R.S.S., des vues de Pavlov sur les réflexes conditionnés et, comme celles-ci, exclut totalement le Moi et la conscience en tant que principe substantiel. L'essence de cette théorie typiquement "démocratique" est que n'importe qui peut devenir n'importe quoi - moyennant un certain training et une certaine pédagogie - ce qui revient à dire que l'homme, en soi, est une substance informe, malléable, tout comme le conçoit le communisme, qui considère comme anti-révolutionnaire et anti-marxiste la théorie génétique des qualités innées. La puissance de la publicité, de l'advertising, en Amérique, s'explique d'ailleurs par l'inconsistance intérieure et la passivité de l'âme américaine, qui, à maint égard, présente les caractéristiques bidimensionnelles, non de la jeunesse, mais de l'infantilisme.

Auteur: Evola Julius

Info: Révolte contre le monde moderne, II, 16

[ libre examen ] [ subversion ] [ idéologie ] [ Etats-Unis ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

consumérisme

Qu'est-ce que la "liberté économique" ? On pourrait penser que ce concept renvoie à la liberté par rapport aux contraintes de la vie économique : se libérer de la nécessité de travailler pour manger, par exemple, ou de celle de choisir entre acheter des médicaments et payer le loyer.

Mais ce n'est pas le cas. La liberté économique n'est pas apparentée non plus à l'idée habituelle que nous nous faisons de la liberté politique : elle n'a pas de lien étroit avec la liberté d'expression, la liberté de la presse, la liberté de réunion... des libertés qui donnent le droit de participer à la vie politique et d'influencer l'action publique. Elle ne désigne pas, par exemple, la satisfaction des besoins fondamentaux pour que l'expression culturelle et politique puisse s'épanouir.

Les grands théoriciens de la liberté économique ne sont pas des démocrates deweyiens ; promouvoir la participation collective à la prise de décision politique ne les intéresse pas. D'ailleurs, il y a antagonisme entre le concept conservateur de liberté économique et toute mesure engageant l'État à relever le niveau de vie de la masse de la population. La liberté économique s'oppose à des idées comme l'assurance maladie universelle, l'éducation publique gratuite et les subventions publiques aux beaux-arts, et elle s'y oppose encore plus si ces mesures doivent être financées par l'impôt progressif et redistributeur. Les politiques sociales mises en oeuvre par décision démocratique, comme dans le New Deal de Roosevelt, la Grande Société de Lyndon Johnson, pour ne rien dire du Chili de Salvador Allende [...], sont par leur nature même, selon ce mode de pensée, des atteintes à la liberté. En revanche, dans cette conception, le régime d'Augusto Pinochet, favorable au " libre marché ", a apporté " la liberté économique " au Chili.

On peut être libre économiquement sans avoir aucun droit d'expression politique, par exemple en vivant (ou d'ailleurs en mourant) sous la botte d'une junte militaire. La liberté économique consiste donc dans la capacité de vivre sa vie économique - et celle-là seulement - dans une sphère échappant au contrôle de l'État, donc réservée à l'interaction des forces privées. [...] C'est une liberté de dépenser. Pour mettre l'idée en perspective, il faut lui donner son vrai nom : la liberté d'acheter. On a tendance à ne pas trop s'attarder sur cette idée, au motif que c'est une absurdité manifeste, une perversion de langage, de dire que faire les magasins est une liberté. [...] La liberté de rechercher une gamme très diversifiée de biens et de services à des prix extrêmement variables, de la boutique haut de gamme à la grande surface et au magasin d'usine, se situe-t-elle vraiment sur le même pied que les autres sens du mot " liberté " ? Il est facile de pouffer devant l'idée même, si éloignée de notre conception progressiste de la liberté, fondement de la noble sphère des prises de décision politique et sociale. Mais on aurait tort de rire. L'étonnant, c'est le nombre de gens qui pensent ainsi, à quel point la notion conservatrice de liberté économique paraît intuitivement juste, et a pénétré en profondeur la vie moderne.

Auteur: Galbraith John Kenneth

Info: L'Etat prédateur : Comment la droite a renoncé au marché libre et pourquoi la gauche devrait en faire autant, Première partie : ENCORE UN DIEU QUI MEURT ; Chapitre 2 : La liberté d'acheter

[ marge de manoeuvre ] [ collectivisme ] [ fabrication du consentement ]

 

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