oppression consumériste
Les élections sont des parodies qui se servent des grands mots : démocratie, peuple, nation, république, souveraineté, mais qui cachent mal le cynisme des gouvernants ; il s'agit pour eux d'installer et de maintenir en place une tyrannie soft qui produit un homme unidimensionnel - le consommateur aliéné et abruti - comme jamais aucune dictature n'a réussi a en produire.
Auteur:
Onfray Michel
Années: 1959 - 20??
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
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absolutisme capitaliste
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asservissement mercantile
Je suis profondément convaincu que le vrai fascisme est ce que les sociologues ont trop gentiment nommé la ”société de consommation“, définition qui paraît inoffensive et purement indicative. Il n’en est rien. Si l’on observe bien la réalité, et surtout si l’on sait lire dans les objets, le paysage, l’urbanisme et surtout les hommes, on voit que les résultats de cette insouciante société de consommation sont eux-mêmes les résultats d’une dictature, d’un fascisme pur et simple.
Auteur:
Pasolini Pier Paolo
Années: 1922 - 1975
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: cinéaste
Continent – Pays: Europe - Italie
Info:
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séduction par la marchandise
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oppression consumériste
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déconnexion écologique
Les contradictions évidentes entre l'économie et l'écologie qui n'arrivent pas à se rejoindre sont le signe d'une société acosmique, où la place de l'homme n'est plus définie.
D'ailleurs, il suffit pour en observer les effets de revenir aux valeurs fondamentales : le bien, le beau, le vrai.
Notre monde contrevient au bien puisqu'il va vers des inégalités toujours plus grandes. Il contrevient au beau puisque la décomposition des formes urbaines et le mitage des campagnes ne cesse d'enlaidir le paysage. Et il contrevient au vrai puisqu'il n'arrive plus à concilier ces doubles vérités.
Nous n'arrivons plus à conjoindre le bien, le beau et la vrai parce que nous n'avons plus de cosmos* [au sens étymologique].
Pour s'en tenir au vrai que s'est arrogé le science, l'Homme a divergé entre ce qui relève des affaires humaines et ce qui relève de la Terre, entre l'économie et l'écologie.
Et c'est ainsi que ce monde régi par l'économie devient insoutenable.
Auteur:
Berque Augustin
Années: 1942 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: géographe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Philosophie magazine. Le cosmos des philosophes. Hors série. p 40 *ordre, bon ordre, parure
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dictature consumériste
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anthropocentrisme
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