Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 254
Temps de recherche: 0.0535s

penseur

(Q)- Peux-tu résumer ses principales positions philosophiques de la manière la plus claire et la plus simple possible ?

(R) - Certainement ! Voici un résumé simplifié des principales positions philosophiques de Stefan Lorenz Sorgner :

Il adhère à l'idée de dépasser les limites humaines grâce à la technologie et à l'amélioration de l'être humain.

- Il propose un concept de dignité plus inclusif et dynamique qui prend en compte le potentiel de transformation et la diversité des êtres.

- Technologies émergentes : Sorgner explore les implications de technologies telles que le génie génétique et l'intelligence artificielle sur l'existence humaine et envisage un avenir où les humains pourront améliorer leurs capacités cognitives, physiques et émotionnelles.

- Considérations éthiques : Il examine les aspects éthiques de l'amélioration humaine, notamment les questions de répartition des ressources, d'accès aux technologies, de risques potentiels et de conséquences involontaires.

- Potentiel humain : Sorgner considère l'intégration de la technologie comme une opportunité pour l'homme de rechercher des formes d'existence plus élevées et d'atteindre de nouveaux niveaux d'accomplissement.

En substance, la philosophie de Sorgner préconise d'adopter les avancées technologiques pour étendre les capacités humaines, de redéfinir le concept de dignité et de s'engager de manière critique dans les implications éthiques de l'amélioration de l'être humain.

 

Auteur: chatGPT4

Info:

[ posthumanisme ] [ métahumanisme ] [ machine-homme ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

capitalisme de surveillance

...Kant distingue sans ambigüité le prix qu'on attribue aux diverses choses et la dignité qu'on attribue exclusivement à l'Homme. Il convient d'attribuer un prix marchand aux choses échangées [...]. Quant à l'Homme, il détient une valeur absolue, intrinsèque, inaliénable et sans équivalent: la dignité. [...] Bien entendu, le salariat a institué l'échange d'un prix contre des activités humaines. Kant en a conscience, puisqu'il indique précisément que la dignité s'effectue dans le champ des qualités morales. Penser moralement et agir moralement sont les constituants de la dignité. En cela, autrui ne doit jamais être tenu comme un simple moyen, même dans le cas d'un salarié. [...] S'il est possible d'attribuer un prix à un Homme comme dans le cas de l'esclavage, du point de vue moral c'est inacceptable et ce, peu importe la somme versée et peu importe la volonté de celui qui accepterait de se vendre lui-même. Pourtant, force est de constater que le capitalisme de cybcogisation nous considère uniquement à l'aune de ce que nous lui rapportons. La considération d'autrui comme une chose et la privation de son autonomie de jugement par l'insertion d'une volonté qui lui est extérieure sont autant de refus de traiter autrui comme un être raisonnable, capable d'autonomie et de moralité. In fine, la dignité d'une personne n'est pas considérée quand des acteurs économiques provoquent l'addiction par le truchement des algorithmes de recommandation qui rendent l'Homme monétisable.


Auteur: Bertolucci Marius

Info: L'Homme diminué par l'IA

[ éthique ] [ esclavage moderne ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

anti islam

Combien redoutables, les malédictions que le mahométanisme fait peser sur ses adeptes ! Outre la frénésie fanatique, qui est aussi dangereuse chez l'homme que l'hydrophobie chez le chien, il y a cette effrayante apathie fataliste. Les effets en sont visibles dans de nombreux pays. Partout où les adeptes du Prophète règnent ou vivent, on trouve des habitudes malhonnêtes, des systèmes d'agriculture négligés, de léthargiques méthodes commerciales couplées à une insécurité des biens. Un sensualisme dégradé prive cette vie de sa grâce et de son raffinement, ainsi que de sa dignité et de sa sainteté. Le fait que dans la loi mahométane chaque femme doive appartenir à un homme en tant que propriété absolue - soit comme enfant, épouse ou concubine - retardera l'extinction totale de l'esclavage tant que la foi musulmanne demeurera une grande puissance parmi les hommes. Des milliers de personnes deviennent les braves et loyaux soldats de cette foi : tous savent mourir, mais l'influence de la religion paralyse le développement social de ceux qui la suivent. Aucune force rétrograde plus forte n'existe dans le monde. Loin d'être moribond, le mahométanisme est une foi militante et prosélyte. Il s'est déjà répandu dans toute l'Afrique centrale, engendrant à chaque pas des guerriers intrépides ; et si le christianisme n'était pas abrité dans les bras puissants de la science, la science contre laquelle il avait vainement lutté, la civilisation de l'Europe moderne pourrait tomber, comme est tombée la civilisation de la Rome antique.

Auteur: Churchill Winston

Info: The River War

[ rationalisme triomphant ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

vieillards

Pourtant, quand il réfléchissait à sa condition actuelle, le vieil homme était saisi du sentiment d'avoir été injustement condamné à la réclusion à perpétuité, pour une chose sur laquelle il n'avait aucune emprise. Le crime qu'il expiait ici était simplement d'être devenu vieux et improductif, aussi obsolète que le Minitel, aussi utile qu'un flacon de shampoing dans une prise d'otages. Ce que la communauté attendait des encombrants de sa génération, c'était qu'ils eussent la sagesse élémentaire de se retirer de la circulation et de se mettre sur une voie de garage, où ils ne gêneraient personne... De se ranger pudiquement et sans esclandre, si ce n’était pas trop leur demander et tant qu’ils conservaient un peu de dignité, à l’abri des regards. On épargnait le triste spectacle des vieux aux plus jeunes, comme on regroupait autrefois les ladres dans des léproseries. Ils étaient la poussière qu'on dissimulait sous le tapis, les scories et l'écume laissées sur le bord du monde par une société en ébullition permanente. Telle était la norme et, depuis toujours, Martial se pliait à ce que toutes les normes, les règles, les lois, exigeaient de lui. Martial Chaînard aurait été du genre à continuer de traverser les routes par les passages piétons après une apocalypse nucléaire. Il était comme ça. C'était quelqu'un d’accommodant, la docilité incarnée, et il avait longtemps cru qu'on l'appréciait pour cela, pour sa faculté à épouser la forme des moules, à se fondre dans le décor sans faire de vagues.

Auteur: Soulier Frédéric

Info: Epilogue

[ rejetés ] [ exclus ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

concile Vatican II

Par une soirée brumeuse et glaciale de l’hiver 1962-1963, je me suis rendu à une invitation extraordinaire au Centre communautaire de la Paix à Strasbourg. Les dirigeants juifs recevaient en secret, au sous-sol, un envoyé du pape. A l’issue du chabath, nous nous comptions une dizaine pour accueillir un dominicain de blanc vêtu, le R. P. Yves Congar, chargé par le cardinal Bea, au nom de Jean XXIII, de nous demander au seuil du Concile, ce que nous attendions de l’Église catholique. [...]

Les juifs, tenus depuis près de vingt siècles en marge de la société chrétienne, souvent traités en subalternes, ennemis et déicides, demandaient leur complète réhabilitation. Issus en droite ligne de la souche abrahamique, d’où est sorti le christianisme, ils demandaient à être considérés comme des frères, partenaires d’égale dignité, de l’Église chrétienne. [...]

Le blanc messager – dépouillé de tout symbole ou ornement – s’en revint à Rome porteur d’innombrables requêtes qui confortaient les nôtres. Après de difficiles débats [...], le Concile fit droit à nos vœux. La déclaration Nostra aetate n°4 constitua – le P. Congar et les trois rédacteurs du texte me le confirmèrent – une véritable révolution dans la doctrine de l’Église sur les juifs [...].

Homélies et catéchismes changèrent en peu d’années [...]. Depuis la visite secrète du P. Congar en un lieu caché de la synagogue, par une froide nuit d’hiver, la doctrine de l’Église avait bien connu une totale mutation.

Auteur: Landau Lazare

Info: Tribune juive, n°1001 du 25 au 31 décembre 1987

[ œcuménisme ] [ commission préparatoire ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

essence féminine

Ceci sera mieux saisi si nous comparons, Messieurs, l’action du pouvoir spirituel dans la société à l’action dans la famille de la femme sur l’homme. Nous voyons que, pour que cette action puisse s’exercer dans un sens bienfaisant, il ne faut pas que la femme soit dégradée, soit esclave de l’homme, mais nous voyons qu’il faut qu’elle soit, comme dans la civilisation chrétienne, élevée en dignité, qu’elle soit pour l’homme un objet de respect. Mais si elle ne doit pas être asservie à l’homme, il ne faut pas non plus qu’elle ait le pouvoir de lui commander, car c’est justement parce qu’elle n’avait pas ce pouvoir qu’elle a exercé une action bienfaisante sur l’homme. C’est parce qu’elle ne pouvait le forcer, le contraindre physiquement, qu’elle a dû essayer de le persuader, et pour cela qu’elle a dû s’adresser à ses sentiments, prendre souci et soin de son être moral. En un mot, c’est parce qu’elle était la faiblesse que pour faire écouter sa parole, il lui a fallu chercher à adoucir l’homme.

Et ainsi elle remplissait dans la famille le même office auquel le pouvoir spirituel s’employait dans la société. Et il est remarquable, Messieurs, que ceux qui, à l’heure actuelle, prétendent donner à la femme un commandement égal à celui de l’homme, et préconisent ainsi dans la famille, sous le nom de féminisme, la confusion des pouvoirs, sont les mêmes qui depuis la Révolution travaillent à établir dans la société cette même confusion du pouvoir politique et du pouvoir spirituel.

Auteur: Montesquiou Léon de

Info: Dans "Les raisons du nationalisme", La délégation des siècles, 2021, pages 138-139

[ fonction naturelle ] [ comparaison ]

 
Commentaires: 3
Ajouté à la BD par Coli Masson

archétype

Le mythe particulier qui fonde cette conférence, et d'une certaine manière toute cette série, est l'histoire de la Tour de Babel dans la Bible. La civilisation que nous vivons à l'heure actuelle est une structure technologique gigantesque, un gratte-ciel presque assez haut pour atteindre la lune. Qui ressemble à un effort mondial unique, mais qui représente réellement un cul-de-sac à base de rivalités. Un édifice qui semble très impressionnant, sauf qu'il n'a pas de véritable dignité humaine. Nous savons que toute cette merveilleuse machine, est en realité un bâtiment dingue et délabré qui peut à tout moment embrouiller nos oreilles. Ce que le mythe nous dit c'est que la tour de Babel est une œuvre de l'imagination humaine, que ses principaux éléments sont des mots, et que ce qui rendra son effondrement possible c'est une confusion des langues. Toutes avaient à l'origine un langage unique dit le mythe. Le langage n'est pas l'anglais ou le russe ou le chinois ou tout ancêtre commun, s'il y en avait un. C'est la langue qui fait de Shakespeare et Pouchkine des poètes authentiques, qui donne une vision sociale à la fois à Lincoln et à Gandhi. QUi ne parle jamais si nous ne prenons pas le temps d'écouter dans la détente et qui parle d'une voix trop sereine pour qu'on y entende la panique. Alors tout ce qu'il faut nous dire, à regarder par dessus les bords de cette tour qui penche, c'est que nous ne rapprochons en aucune manière du ciel, et qu'il est temps de revenir à la terre.

Auteur: Frye Northrop

Info: The Educated Imagination, P.98

[ idiomes ]

 

Commentaires: 0

réanimation

J'éclairai de toutes parts l'enceinte où j'étais parvenu. C'était un caveau, et j'avais quelques raisons de m'en douter. Le milieu de ce milieu universel était occupé par un cippe (*) qui portait une bobèche (**) qui ne portait rien, au moins en apparence. A force de tourner les cendres d'une mèche usée sur laquelle avaient passé trente ou quarante siècles, je parvins cependant à en extraire une petite figure d'homme si pâle, si cassée, si ridée, si ratatinée, si mesquine et si rabougrie que ma première pensée fut de la mettre dans les manchettes. Un petit cri m'avertit qu'il restait je ne sais quel souffle de vie dans cet embryon ; je le saisis, je le réchauffai de mon haleine, je le frottai d'une goutte d'eau-de-vie retrouvée dans ma gourde de voyage, et je le replantai au milieu de sa bobèche, plus allègre que je m'y étais attendu. Comme il s'y tint ferme et la main sur la hanche avec toute la dignité que pouvait comporter sa taille de deux pouces et demi, je ne pensai plus qu'à remonter par où j'étais venu pour retrouver mes confrères et mon équipage. Cela me parut difficile.

"Arrête, Berniquet, me dit le nain, et ne sors pas d'ici sans me rendre tout à fait la vie que j'attendais de toi depuis des siècles sans nombre !"

Je me prosternai d'admiration en voyant que cela parlait. Vous l'auriez fait comme moi, Messieurs. Il est si rare qu'une idée articulée, et qui s'énonce en bons termes, jaillisse d'un chandelier, surtout quand la bougie est morte !

Auteur: Nodier Charles

Info: in "Contes satiriques", éd. La Chasse au Snark, p. 114-115 - (*) cippe : petite stèle funéraire ou votive, sur laquelle est généralement gravée une inscription (**) bobèche : disque de verre, de métal ou de porcelaine, percé au centre, adapté à une bougie ou un chandelier pour empêcher la cire de couler

[ modelage ] [ génie ] [ prodige ] [ adresse au lecteur ] [ résurrection ] [ ressuscitation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

clochard

Les mendiants ne travaillent pas, dit-on. Mais alors, qu’est-ce que le travail ? Un terrassier travaille en maniant un pic. Un comptable travaille en additionnant des chiffres. Un mendiant travaille en restant dehors, qu’il pleuve ou qu’il vente, et en attrapant des varices, des bronchites, etc. C’est un métier comme un autre. Parfaitement inutile, bien sûr – mais alors bien des activités enveloppées d’une aura de bon ton sont elles aussi inutiles. En tant que type social, un mendiant soutient avantageusement la comparaison avec quantité d’autres. Il est honnête, comparé aux vendeurs de la plupart des spécialités pharmaceutiques ; il a l’âme noble comparé au propriétaire d’un journal du dimanche ; il est aimable à côté d’un représentant de biens à crédit – bref c’est un parasite, mais un parasite somme toute inoffensif. Il prend à la communauté rarement plus que ce qu’il lui faut pour subsister et – chose qui devrait le justifier à nos yeux si l’on s’en tient aux valeurs morales en cours – il paie cela par d’innombrables souffrances. Je ne vois décidément rien chez un mendiant qui puisse le faire ranger dans une catégorie d’êtres à part, ou donner à qui que ce soit d’entre nous le droit de le mépriser.

Un mendiant, à voir les choses sans passion, n'est qu'un homme d'affaires qui gagne sa vie comme tous les autres hommes d'affaires, en saisissant les occasions qui se présentent. Il n'a pas plus que la majorité de nos contemporains failli à son honneur : il a simplement commis l'erreur de choisir une profession dans laquelle il est impossible de faire fortune.

Auteur: Orwell George

Info: Dans la dèche à Paris et à Londres, 1933

[ SDF ] [ dignité ] [ éloge ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

drogue

Si encore, au prix de sa dignité, de son honnêteté et de son libre arbitre, l'homme pouvait tirer du haschisch de grands bénéfices spirituels, en faire une espèce de machine à penser, un instrument fécond ? C'est une question que j'ai souvent entendue poser, et j'y réponds. D'abord, comme je l'ai longuement expliqué, le haschisch ne révèle à l'individu rien que l'individu lui-même. Il est vrai que cet individu est pour ainsi dire cubé et poussé à l'extrême, et comme il est également certain que la mémoire des impressions survit à l'orgie, l'espérance de ces utilitaires, ne paraît pas au premier aspect tout à fait dénuée de raison. Mais je les prierai d'observer que les pensées, dont ils comptent tirer un si grand parti, ne sont pas réellement aussi belles qu'elles le paraissent sous leur travestissement momentané et recouvertes d'oripeaux magiques. Elles tiennent de la terre plutôt que du ciel, et doivent une grande partie de leur beauté à l'agitation nerveuse, à l'avidité avec laquelle l'esprit se jette sur elles. Ensuite, cette espérance est un cercle vicieux : admettons un instant que le haschisch donne, ou du moins augmente le génie, ils oublient qu'il est de la nature du haschisch de diminuer la volonté, et qu'ainsi il accorde d'un côté ce qu'il retire de l'autre, c'est-à-dire l'imagination sans la faculté d'en profiter. Enfin il faut songer, en supposant un homme assez adroit et assez vigoureux pour se soustraire à cette alternative, à un autre danger, fatal, terrible, qui est celui de toutes les accoutumances. Toutes se transforment bientôt en nécessités. Celui qui aura recours à un poison pour penser ne pourra bientôt plus penser sans poison.

Auteur: Baudelaire Charles

Info: Les Paradis artificiels, Oeuvres complètes I/la Pléiade/Gallimard 1975<p.440>

 

Commentaires: 0