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justifications

Les peintres peuvent toujours dirent que leur tableau est mal éclairé.

Auteur: Renard Jules

Info: Journal, Robert Laffont, Bouquins 1990<30 décembre 1896 p.293>

 

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enfant

- Papa, dirent les gosses, les vaches, c'est comme les trams ? Elles ont aussi des arrêts ? Où que c'est qu'il est le terminus des vaches ?
- Elles ont rien à voir avec le tram, expliqua Marcovaldo. Elles vont à la montagne.
- Elles mettent des skis ? demanda Pietruccio.
- Elles vont au pâturage, manger de l'herbe.
- Et on leur colle pas une amende si elles abîment les prés ?

Auteur: Calvino Italo

Info: Marcovaldo

[ curiosités ] [ question ] [ casse-pied ] [ dialogue ]

 

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humour

Depuis longtemps, Moïchélé, le vieux tailleur polonais du quartier juif de Londres, avait fait sa demande de nationalité anglaise, depuis si longtemps qu'il avait fini par oublier. Un beau jour cependant, il la reçut.
Ses amis lui dirent alors : Moïchélé, tu es anglais, maintenant, tu dois bien t'habiller ! Il prit un soin particulier à sa toilette : rasage minutieux, vêtements irréprochables, plis impeccables, monocle. À la fin, s'inspectant devant le miroir, il dit à mi-voix :
"Vraiment, quel dommage que nous ayons perdu les Indes !"

Auteur: Ouaknin Marc-Alain

Info: La bible de l'humour juif, page 319

[ colonialisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dieux inversés

Les conquistadors descendaient vers le sud et suivaient la route inverse des trois Créateurs qui avaient fait sortir de terre les ancêtres des peuples; eux, les Créateurs, ils avaient fait surgir les peuples des sources, des grottes et des rochers. Ils dirent aux ronces de verdir et elles verdirent, aux nids de tiédir et les plumes devinrent tièdes ; et ils nommèrent les arbres et les plantes, leur apprenant à fleurir et à avoir des fruits. Puis une fois parvenus à l'océan, ils marchèrent sur les eaux, comme le Christ à Tibériade, et disparurent à l'horizon.

Auteur: Vuillard Eric

Info: Conquistadors, p. 55

 

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Ajouté à la BD par miguel

sagesse

Des ignorants dirent un jour à Medjoun :

"Leila n’est pas si belle que ça ! Dans notre ville, il en est des milliers qui la surpassent en beauté et en raffinement."

Medjoun répondit :

"L‘apparence est une cruche. La beauté est le vin. Dieu m’offre du vin sous cette apparence. A vous, il offre du vinaigre dans la même cruche afin que vous abandonniez l’amour des apparences. La main de Dieu dispense le poison et le miel dans la même cruche. La cruche est bien visible mais, pour les aveugles, le vin n’existe pas."

Auteur: Djalâl ad-Dîn Rûmî

Info: Le Mesnevi : 150 contes soufis, p 160

[ tyrannie des apparences ] [ essence divine ] [ méta-moteur ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

soumission

Je m'approchai de la cité Suru, qui fait partie de Bit Halupé, la terreur qu'inspire la splendeur d'Ashur mon seigneur, les terrassa. Les nobles et les anciens de la ville vinrent à moi pour sauver leur vie. Ils enlacèrent mes pieds et dirent : "Si c'est ton plaisir tue ! Si c'est ton plaisir, laisse vivre ! Si c'est ton plaisir, fais ce que tu veux !" Je capturai Ai Iababa, fils d'un homme de rien, qu'ils avaient fait venir du Bit Adini. Avec mon courage et mes arme terribles j'assiégeai la cité. Ils saisirent tous les soldats coupables et me les livrèrent.

Auteur: Ashurnasirpal

Info: In D.D. Luckenbill. Ancient records from Assyria and Babylonia, Chicago 1926-1927

[ peur ] [ redition ] [ historique ]

 

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mythologie

Pendant qu’il créait les êtres, Prajapati transpirait, haletait, et de sa grande fatigue et de sa suffocation, de sa sueur, surgit Splendeur. Elle apparut soudain : dressée, resplendissante, rayonnante. À peine l’eurent-ils vu que les dieux la désirèrent. Ils dirent à Prajapati : "laisse-nous-la tuer : ainsi nous la partagerons entre nous tous." Il leur répondit : "Hé quoi, Splendeur est une femme : on ne tue pas les femmes. Mais si vous le voulez, vous pouvez vous la partager — à condition qu’elle demeure vivante". Les dieux se la partagèrent. Splendeur courut se plaindre à Prajapati : "ils m’ont tout enlevé !" Il lui conseilla : "demande-leur de te rendre ce qu’ils t’ont arraché. Fais un sacrifice".

Auteur: Paz Octavio

Info: Le singe grammairien p 97

[ Veda ] [ offrande ] [ concupiscence ] [ démembrement ]

 
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Ajouté à la BD par Plouin

spiritualité

Un jour, plusieurs soufis rencontrèrent Rabia qui courrait, portant du feu dans une main et de l'eau dans l'autre. Ils lui dirent :
- Ô Dame du monde futur, où vas-tu, et que signifie tout cela ? Elle répondit :
- Je vais pour incendier le paradis et noyer l'enfer, en sorte que ces deux voiles disparaissent complètement devant les yeux des pèlerins et que le but leur soit connu, et que les serviteurs de Dieu le puissent voir, lui, sans objet d'espoir ni motif de crainte. Qu'en serait-il, si l'espoir du paradis et la crainte de l'enfer n'existaient pas ? Hélas, personne ne voudrait adorer son Seigneur, ou lui obéir !

Auteur: Rabi`ah al-`Adawiyah

Info: Rabia' the mystic, UP Cambridge 1928. Anecdote aussi rapportée par Frères Yves à Saint Louis dans : la Vie de Saint Louis, chap. 87

[ bipolarité ] [ détachement ]

 

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rapports humains

Aristomène, gouverneur du roi Ptolémée, voyant ce prince qui s'endormait en donnant audience à des ambassadeurs, et l'en ayant réprimandé, les flatteurs en prirent occasion de le perdre. Ils affectèrent la plus vive indignation contre cette hardiesse, et dirent au roi : "et si, accablé de veilles et de travaux, vous vous laissez quelquefois surprendre au sommeil, votre gouverneur devait vous avertir en particulier d'y faire attention, et non vous éveiller publiquement, et vous faire rougir devant une si nombreuse assemblée." Ptolémée ne tarda pas à les croire, et la réprimande d'Aristomène fut payée d'une coupe de poison, que le roi lui en envoya lui ordonnant de la boire.

Auteur: Plutarque

Info: in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ manipulation ]

 

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simplicité

En ce moment, les disciples s’approchèrent de Jésus et dirent : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ? Jésus, ayant appelé un petit enfant, le plaça au milieu d’eux, et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux. C’est pourquoi quiconque se rendra humble comme ce petit enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux. Et quiconque reçoit en mon nom un petit enfant, comme celui-ci, me reçoit moi-même. Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulins, et qu’on le jetât au fond de la mer.

Auteur: La Bible

Info: La Sainte Bible, traduction Louis Segond, Évangile de Matthieu, 18, 1-6

[ parabole ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson