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économie mondiale

Comment finiront les Etats contemporains et l’univers ? Comment se rétablira la paix sociale ? à tout cela il fit la sourde oreille pendant fort longtemps ; enfin, j’obtins péniblement de lui ces quelques paroles :

- Je pense que tout cela se passera de la façon la plus ordinaire. Tout bonnement, tous les États, malgré l’équilibre des budgets et "l’absence de déficit", seront un beau matin définitivement enferrés et tous jusqu’au dernier se refuseront à payer, pour se rénover ensuite, tous jusqu’au dernier, dans une banqueroute universelle. Cependant tous les éléments conservateurs du monde entier s’y opposeront, car ce sont eux qui seront actionnaires et créanciers et ils ne voudront pas admettre la faillite. Alors il se produira naturellement une espèce d’oxydation générale ; ensuite tous ceux qui n’ont jamais eu d’actions et qui n’ont jamais rien eu en général, c’est-à-dire tous les mendiants, refuseront naturellement de participer à l’oxydation... Ce sera la bataille, et après septante-sept défaites, les mendiants anéantiront les actionnaires, leur enlèveront leurs actions et s’installeront à leur place, comme actionnaires aussi, s’entend. Peut-être qu’ils diront quelque chose de nouveau, peut-être aussi que non. Le plus probable est qu’ils feront aussi faillite.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info: "L'Adolescent", éditions Gallimard, 1998, traduit par par Pierre Pascal, pages 228-229

[ hypothèses ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

solfège appliqué

La tierce picarde est d'usage ancien, elle a subsisté jusqu’à nos jours. Techniquement c'est lorsqu'une pièce musicale est en mode mineur, c'est à dire un peu triste ou nostalgique, et qu'elle se termine par un accord en mode majeur, ouvert, joyeux, plus lumineux.

On a glosé à l'infini pour expliquer les origines de cette caractéristique finale majeure : Josquin des Près qui usait de cet accord final majeur était né en Picardie. En vieux français "picart" signifiait aiguisé, aigu, piquant. Jean-Jacques Rousseau lui disait : "TIERCE de Picardie. Les Musiciens appellent ainsi, par plaisanterie la tierce majeure donnée, au lieu de la mineure..." Etc. 

La Tierce Picarde aura été utilisée partout et depuis longtemps jusqu’au Beatles et leur chanson "And I love Her", en passant par Bach dans sa musique religieuse,  William Byrd, Granados, Vaughan Williams...

Alors que l'origine de l'utilisation de la tierce picarde est plus pratique puisqu'elle est due au fait que l'harmonique naturelle est majeure (do, mi, sol, sib grosso modo) et que terminer avec un "accord mineur qui dure" dans une église ou les réverbérations sonores se multiplient donne un résultat plutôt moche.

"Ça brasse" diront certains musiciens.

Auteur: Mg

Info: 27 nov. 2023

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

innocence

Ils [les gnostiques] conseillent plutôt à leurs jeunes adeptes : "Soyez employés ou, si vous vivez en Europe, soyez fonctionnaires" – et "fonctionnez honnêtement". Gagnez d’abord votre vie, et gagnez-la régulièrement. Ne fuyez que les métiers à soucis et responsabilités "horizontales", qui obligent à des efforts incessants de navigation, de louvoiement, d’offensive et de défensive.
Fuyez aussi les pouvoirs et les métiers à pouvoir, surtout s’ils rapportent honneurs et argent. […] cherchez les métiers où l’on n’a affaire qu’à un public sans visage, ou à un public au renouvellement statistique obligé, non au public qu’il faut attirer et auquel il faut plaire à tout prix. Ne fuyez pas les métiers monotones et sans aventures. Vous n’en serez que plus libres pour chercher les aventures "verticales" comme Jacob Böhme rapetassant les souliers des habitants de Görlitz – en évitant, mieux que l’artisan philosophe, de vous rendre suspect à l’opinion. […]
Ne vous laissez pas impressionner par ceux qui vous diront : "Vous êtes de pauvres dupes. Vous laissez faire les Pouvoirs. Vous préparez des générations d’esclaves dociles." Car c’est le contraire qui est vrai. C’est l’activisme politisé qui prépare la ruée vers l’esclavage. C’est au contraire le travail modeste et limité dans sa sphère qui affranchit, et qui fait les vrais hommes libres.

Auteur: Ruyer Raymond

Info: Dans "L'art d'être toujours content", pages 36-37

[ trickster ] [ insubordination ] [ simplicité volontaire ] [ liberté ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

corps-esprit

Je marche pour demeurer maigre. J’ai horreur du gras, pas celui des autres - et le ciel m’est témoin que j’ai de bons gros amis - mais du mien propre. Je considérerais la prise de kilos superflus comme une défaite morale. L’ascèse physique est le miroir de l’ascèse spirituelle et si l’on veut alléger sa pensée, il faut se dégraisser le corps. Yukio Mishima a dit des choses très belles là-dessus, quoiqu’un peu radicales, dans Le Soleil et l’Acier, petit ouvrage composé peu avant qu’il ne s’expédie ad patres par le fil de son propre sabre. La marche à pied affûte le corps et décape l’esprit. Tous les diététiciens diront que marcher constitue une manière économique de réguler sa charge pondérale. La marche est la diététique du mouvement. Le marcheur, ligneux, noueux se reconnaît de loin. Il se meut à la ville comme en chemin à la manière de Cocteau: léger, dansant, monté sur des coussins d’air. La marche à pied est un alambic qui distille les scories du corps. Quand je me lance dans des traversées au long cours, je ne suis jamais sujet aux maladies: les quarante kilomètres quotidiens lavent ma machine. La route purge. Pour résumer: rester maigre, boire du vin, lire des livres, abattre des kilomètres, nager dans la mer, grimper sur les rochers, aimer sa femme et mourir violemment: voilà quelle devrait être la doctrine de tout marcheur converti à l’ascétisme de la piste.

Auteur: Tesson Sylvain

Info: Sur les chemins noirs ?

[ randonnée ] [ équilibre ] [ bouger ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

phonétique

Qui ne pète ni ne rote
Est voué à l'explosion
Il y a plus de 2000 ans
Lao-tseu déjà l'expliquait donc

Depuis toujours les pères pètent
Des arômes qu'les mères conspuent
Sourds aveugles tout l'monde déguste
Ces fumets qui se répètent ...
Alors pourquoi

(refrain)
Dans la meilleures (des) société
Même si c'est pas la compète
Ces images pour le nez
Sont tout en bas d'la hiérarchie
Dans la meilleure des sociétés
Bon sang de saperlipopette
Paravent... parapets
Pourquoi veut-on y échapper ?

Poisson panard fiente ou fromage
Depuis loin dans les anales
Ces puanteurs sont banales
Effluves de tous les âges

Le bébé d'abord gazouille
Puis l'enfant aime Peter Pan (et les vampires)
Avant qu'l'adulte n'en fasse des caisses
Pour finir en vieux pépère...
Alors pourquoi

( refrain )

Donc quand un fondement éructe
Encore plus quand y'a pénombre
Ce qui nous gêne in petto
Peu ou prout c'est bien l'odeur

Et y'a des métiers s'perdent
Qu'ont pris la poudre d'escampette
Tenez : celui d'pétomane
Un job pourtant bien proutinier
Alors pourquoi

( refrain )

N'oublions pas les pessimistes
Qui disent : et si la situation s'empire ?
Cette blonde qui sent bon
Dissimule peut-être une rouspéteuse

Alors que d'autres devant mes galipettes
Diront : c'est de l'humour périmé
Bah, z'ont bien l'droit d'en lâcher une
La critique est peut-être leur casse-croûte
Un casse prout comme un autre

Ainsi ces meilleures sociétés
Peut-être sont-elles trop méfiantes
Ces images pour le nez
Sont mises au bas d'la hiérarchie
Ainsi ces meilleures sociétés
Sans doute sentent-elles trop mes fientes
Paravent... parapets
Pourquoi veulent-elles y échapper (bis).

Auteur: MG

Info: chanson : Rose des vents, 2009

[ jeu de mots ] [ gaz ]

 

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déclaration d'amour

Baden, 1er septembre 1834
Voila huit jours que je suis parti et je ne t'ai pas encore écrit. J'attendais un moment de calme, il n'y en a plus. Je voulais t'écrire doucement, tranquillement par une belle matinée, te remercier de l'adieu que tu m'as envoyé, il est si bon, si triste, si doux : ma chère âme, tu as un coeur d'ange. Je voudrais te parler seulement de mon amour, ah ! Georges, quel amour ! Jamais homme n'a aimé comme je t'aime. Je suis perdu, vois-tu, je suis noyé, inondé d'amour; je ne sais plus si je vis, si je mange, si je marche, si je respire, si je parle ; je sais que je t'aime. Ah! Si tu as eu toute ta vie une soif de bonheur inextinguible, si c'est un bonheur d'être aimé, si tu ne l'as jamais demandé au ciel, oh ! toi, ma vie, mon bien, ma bien-aimée, regarde le soleil, les fleurs, la verdure, le monde ! tu es aimée, dis-toi, cela autant que Dieu peut être aimé par ses lévites, par ses amants, par ses martyrs ! Je t'aime, Ô ma chair et mon sang ! Je meurs d'amour, d'un amour sans fin, sans nom, insensé, désespéré, perdu ! Tu es aimée, adorée, idolâtrée jusqu'à en mourir ! Et non, je ne guérirai pas. Et non, je n'essaierai pas de vivre ; et j'aime mieux cela, et mourir en t'aimant vaut mieux que de vivre. Je me soucie bien de ce qu'ils en diront. Ils disent que tu as un autre amant. Je le sais bien, j'en meurs, mais j'aime, j'aime, j'aime. Qu'ils m'empêchent d'aimer !

Auteur: Musset Alfred de

Info:

[ éloignement ]

 

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question

Le voyage astral véritable, souvent le moins tape-à-l’oeil, est celui que l'écrivain sincère, désintéressé et indépendant va chercher au fond de lui afin de reformuler un réel complexe et acceptable, acceptable parce qu'il rend cohérente une singularité personnelle quasi indicible qui parvient, vaille que vaille, à s'intriquer avec celle du lecteur. C'est une communication télépathique compréhensive, ouverte et élargie parce que rien ne vient interrompre le dialogue de deux solitudes respectives.

Communication limitée aussi puisqu'émetteur et récepteur usent de conventions subjectives, restreintes pas leurs éducations, les époques, lieux, habitudes, etc... et, par-dessus tout, par les sens de leur espèce propre et le langage qui en a émergé. Il semble alors que tout gourou - ou autre voyageur sidéral et sidérant -, s'il veut parvenir à transmettre des trucs d'autres dimensions atemporelles, niveaux vibratoires ou que sais-je, devra se doubler d'un écrivain de tout premier ordre puisque capable d'embarquer son lecteur dans un voyage compréhensible, convainquant et dépaysant... qu'il parvient à conjuguer avec sa singularité à lui.

Ainsi de manière générale les bons écrivains de SF me paraissent cent coudées devant tous les voyants, clairvoyants, réincarnés avertis et autres spécialistes des sorties extra-corporelles que j'ai pu lire ou écouter. Il sera peut-être utile que quelqu'un un jour sache aborder l'idée que voyages intérieurs et extérieurs sont identiques, mais de points de vue décalés, et que vouloir les faire coïncider est simplement ridicule. L'exemple qui me vient à l'esprit est celui de ce rêve, très clair, où un camarade, disparu récemment, vient me dire au revoir. Certains diront que c'est mon inconscient qui travaille, d'autres parleront de télépathie. Faut-il séparer les deux ?

Auteur: Mg

Info: 8 avril 2020

[ songe ] [ réalité ] [ dialogue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

racisme

La "Déclaration" par laquelle commence ce livre propose l'inclusion des chimpanzés, des gorilles et des orang-outangs dans la "communauté morale des égaux". Une telle tentative ne s'est fait que trop attendre, si l'on considère les similitudes qui existent entre les humains et les autres grands singes, mais elle demande du courage. Beaucoup de gens protesteront contre une telle proposition : certains diront que les affaires humaines priment sur tout le reste, tandis que d'autres feront valoir que la suite logique de l'extension aux grands singes de la communauté des égaux serait l'inclusion, dans cette communauté, de toutes les autres formes de vie.
Je pense que nous devrions étendre ces droits aux autres formes de vie dans la mesure du possible. Mais en ce qui concerne les grands singes, nous pouvons les inclure dans notre communauté morale dès à présent, et ce sera une première étape. Rappelons-nous que pendant longtemps, les gens ne concevaient même pas que leurs voisins puissent appartenir à la même espèce. La notion de "peuple" ne s'appliquait alors qu'aux membres de sa propre tribu. Un explorateur anglais qui se baladait autour de la péninsule de la Malaisie au début des années 1900, et qui voyait des indigènes se promener nus et vivre de chasse et de cueillette, croyait qu'il s'agissait non pas d'êtres humains mais d'une sorte de singe anthropoïde. Il s'en tint à cette conviction bien qu'il les ait vus marcher debout et utiliser des sarbacanes pour chasser.
L'histoire de ce gentleman anglais vous fait peut-être rire, vous pourriez penser qu'il n'avait pas toute sa tête. Y a-t-il vraiment de quoi rire ? Dans un siècle, nos descendants pourraient bien rire à leur tour de ceux qui hésitèrent à accorder des droits moraux élémentaires aux grands singes.
Je ne me lasse jamais des chimpanzés.

Auteur: Toshisada Nishida

Info: in Le projet grands singes : L'égalité au-delà de l'humanité de Paola Cavalieri

[ homme-animal ] [ éthique ]

 

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parentalité

L'enfant ne reçoit de la mère que parce que la mère a reçu de l'enfant.

On oublie qu'un enfant apporte une force fantastique à un adulte.

On croit que la mère donne comme si c'était à une poupée devenue vivante ; c'est la vie même qui l'a habitée qui lui a donné cette force fantastique morale qui se métabolise en sentiments maternels.

C'est l'enfant qui crée la mère.

La mère donne naissance à l'enfant que son homme lui a permis de mettre au monde ; situation triangulaire ; l'enfant apporte à sa mère une force qu'elle lui rend sous forme d'amour.

En ce moment, ce qui est terrible, c'est que les parents pensent : "Avoir un enfant, on ne pourra jamais, la vie est trop difficile ; on n'a pas d'argent, pas de place, pas de travail ... comment fera-t-on ?"

Ils ne pensent pas que l'enfant amène avec lui une grande force.

Certains recourent à l'IVG.

Je trouve cette histoire de l'IVG soi-disant légalisée terrible.

C'est tout à fait différent de dépénaliser l'aide à une femme à ne pas laisser venir son enfant à terme que de légaliser l'avortement.

Dépénaliser, c'était indispensable parce qu'il n'y avait que les personnes riches qui pouvaient se faire avorter sans le risque de devenir infirmes et stériles pour la vie.

Mais légaliser l'avortement est une folie décadente pour une société : c'est stupide, cela veut dire qu'elle est bien malade.

C'est fou la force qu'un enfant apporte à ses parents.

C'est une chose qui n'est pas assez dite.

Toutes les personnes qui ont eu des enfants au milieu de difficultés considérables, économiques ou autres, vous diront que l'enfant leur donne la force de traverser quantité d'épreuves.

Avant d'avoir un enfant ils disent : "On n'aura plus de liberté !", mais quand l'enfant est là ils n'ont plus envie de leur liberté, tellement il remplit leur existence de la joie de vivre, d'être avec lui, bien sûr à condition qu'ils soient suffisamment adultes pour être prêts à vivre cette expérience unique pour le premier enfant et qui se répète pour les enfants suivants.

"L'adulte doit donner", dites-vous ; mais non : il se trouve que l'adulte donne parce que l'enfant lui a donné.

Auteur: Dolto Françoise

Info:

[ problèmes dérisoires ] [ moteur ] [ motivation ]

 

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théorie du genre

Dans la 41e séance du séminaire Lacan, nous et le réel, j’avance que Macron ne connaît rien à la psychanalyse, car il prend ses renseignements du côté de [Jacques-Alain] Miller qui lui ne comprend rien à la psychanalyse.

La déclaration de Macron en 2019 concernant "le père" en est:

"La paternité se divise en deux fonctions: une génétique et l'autre symbolique. Et pour la partie symbolique, il n'y a pas de problème, je comprends votre problème. C'est que vous, votre problème, c'est que pour vous un père est forcément un mâle. Tous les psychanalystes vous diront donc le contraire."

Tous les psychanalystes? Ou les "psychanalystes" de l’ECF*?

Après Alice au pays des merveilles de Lewis Caroll, il s’agit de se poser la question: une vérité répétée par un perroquet est-elle toujours une vérité ? et de faire ainsi la différence entre sujet de l’énonciation et sujet de l’énoncé, et partant, entre Discours de l’Analyste et Discours Universitaire (ce que dit Lacan, et ce que dit Miller de ce que dit Lacan)...

"(...) ce passage de la mère au père caractérise une victoire de la vie de l’esprit sur la vie sensorielle, donc un progrès de la civilisation car la maternité est attestée par le témoignage des sens tandis que la paternité est une conjecture, est édifiée sur une déduction et sur un postulat." Freud - L’homme Moïse et la religion monothéiste

Pour que la fonction paternelle soit activée, encore faut-il pouvoir se dire qu’il y aura eu du père... ce qui implique nécessairement un rapport d’alliance entre les deux sexes, une union sexuelle entre un homme et une femme, avec ce que cela comporte d’asymétrie constitutive (mater certa, pater semper incertus), de mystère et d’impossible, un écart à propos duquel la loi avait, depuis les origines Grecques antiques de la civilisation occidentale, accordé une prévalence au père en consacrant l’autorité paternelle, au sens extensif du concept d’auteur (cf. L’Orestie d’Eschyle et ses conséquences sur le Droit et l’organisation des sociétés...)

Il n’est pas exagéré de dire que vingt-cinq siècles après l’Orestie, la psychanalyse a inventé la fonction paternelle pour réaffirmer juste avant la survenue du nazisme la place prépondérante du père dans les liens fondamentaux et sacrés de l’homme à la parole, et donc la civilisation.

Se passer des noms-du-père réclame au préalable d’avoir su s’en servir.

Auteur: Dubuis Santini Christian

Info: Publication facebook du 10.02.2021 *Ecole de la Cause Freudienne

[ dévoiement du discours analytique ] [ dissolution ] [ théorie du genre ] [ critique ]

 

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