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narcissisme

Quand vous me dites que je suis égoïste, c'est comme si vous me disiez que je suis bien "moi".

Auteur: Renard Jules

Info: Journal p.325

[ sincérité ] [ singularité ]

 
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simplicité

Vous voulez, Acis, me dire qu'il fait froid; que ne disiez-vous:
Il fait froid? Vous voulez m'apprendre qu'il pleut ou qu'il neige; dites:
Il pleut, il neige.

Auteur: La Bruyère Jean de

Info:

 

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exister

Bref, autant vous le dire très franchement : quoique vous disiez ou fassiez je ne serai jamais d'accord avec vous. Ce serait pour moi comme un aveu d'échec.

Auteur: MG

Info: janv. 2009

[ contradiction ]

 

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espérance

Il faudrait vivre, disiez-vous, comme si l'on ne devait jamais périr. - Ne saviez-vous donc pas que tout le monde vit ainsi, y compris les obsédés de la Mort ?

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: Écartèlement, 1979, Oeuvres, Quarto Gallimard 1995

[ incroyable ]

 

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vacherie

Parce que vous disiez être le faible et l'opprimé, s'attaquer à vous c'était attaquer le faible et l'opprimé, mais derrière votre baguette de jonc, certains sentaient déjà la matraque du flic.

Auteur: L'Internationale lettriste

Info: n°1, Sur Charlie Chaplin

[ cinéma ]

 

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monde profane

La justice qui n’est pas selon le Christ, la justice sans amour, devient vite une bête enragée. Il serait fou de penser que la justice, même débaptisée, déchristianisée, vidée de tout son contenu spirituel, est tout de même quelque chose qui ressemble à la justice et qui peut encore servir... C’est comme si vous me disiez qu’un chien devenu enragé reste tout de même un compagnon qu’on peut garder près de soi. On a lâché la justice sans Dieu dans un monde sans Dieu, et elle ne s’arrêtera plus [...] qu’elle n’ait ravagé la terre.

Auteur: Bernanos Georges

Info: Dans "La liberté, pour quoi faire ?", éditions Gallimard, 1995, page 141

[ vertu ] [ autoritarisme ] [ en roue libre ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

conformisme

N'être pas le premier venu. Le plus haut titre aux yeux du Bourgeois, c'est de n'être pas le premier venu. Il vous accablerait de son mépris, si vous lui disiez que Napoléon était le premier venu. Le soixante-dix-huitième, si vous voulez, mais pas le premier, jamais de la vie. Le dernier non plus. L'Evangile dit que les derniers seront les premiers, et le Bourgeois s'en souvient. Ce qu'il déteste par-dessus tout, c'est qu'on soit le premier ou le dernier n'importe où, n'importe comment et n'importe quand. Il faut être dans le tas, résolument et pour toujours.

Auteur: Bloy Léon

Info: Exégèse des lieux communs/Mercure de France 1968, p.111

[ . ]

 

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spiritualité

Que vous disiez Dieu, Conscience, ou totalité, cela ne fait aucune différence pour moi. Il est plus facile d'utiliser le mot Dieu car il y a de nombreuses personnes pour qui Dieu a une signification. Autrement, vous pouvez utiliser le mot Source ou bien Conscience. Je n'ai aucune préférence, ni dans un sens ni dans l'autre, pour autant qu'il soit bien compris que par Dieu j'entends la Source et pas une entité individuelle. Ceci est très important. Lorsque j'emploie le mot "Dieu", je ne veux pas dire une entité indépendante comme le christ par exemple, ni évoquer un quelconque "grand être suprême" qui se tiendrait malicieusement au-delà de l'entendement humain. J'emploie le mot "Dieu" au sens de la Source ou de la Conscience, dont est issue la totalité de la manifestation.

Auteur: Balsekar Ramesh

Info: Dans la Gueule du Tigre, Conversations avec Ramesh Balsekar

[ unicité ] [ gaïa ] [ priméité ]

 

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réalisme

Parlons de vous. Votre lettre m’a effrayée. Si vous persistez à avoir pour principal objectif de connaître toutes les sensations possibles – car, comme état d’esprit passager, c’est normal à votre âge – vous n’irez pas loin. J’aimais bien mieux quand vous disiez aspirer à prendre contact avec la vie réelle. Vous croyez peut-être que c’est la même chose ; en fait, c’est juste le contraire. Il y a des gens qui n’ont vécu que de sensations et pour les sensations ; André Gide en est un exemple. Ils sont en réalité les dupes de la vie, et, comme ils le sentent confusément, ils tombent toujours dans une profonde tristesse où il ne leur reste d’autre ressource que de s’étourdir en se mentant misérablement à eux-mêmes. Car la réalité de la vie, ce n’est pas la sensation, c’est l’activité – j’entends l’activité dans la pensée et dans l’action.

Auteur: Weil Simone

Info: Lettre à Simone Gibert, 9-17 mars 1935

[ concret ] [ imaginaire ] [ conseil ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

susceptibilités

Jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites.

Tout peut sortir d’un mot qu’en passant vous perdîtes.

Tout, la haine et le deuil ! – Et ne m’objectez pas

Que vos amis sont sûrs et que vous parlez bas…

Écoutez bien ceci :

Tête-à-tête, en pantoufle,

Portes closes, chez vous, sans un témoin qui souffle,

Vous dites à l’oreille au plus mystérieux

De vos amis de cœur, ou, si vous l’aimez mieux,

Vous murmurez tout seul, croyant presque vous taire,

Dans le fond d’une cave à trente pieds sous terre,

Un mot désagréable à quelque individu ;

Ce mot que vous croyez qu’on n’a pas entendu,

Que vous disiez si bas dans un lieu sourd et sombre,

Court à peine lâché, part, bondit, sort de l’ombre !

Tenez, il est dehors ! Il connaît son chemin.

Il marche, il a deux pieds, un bâton à la main,

De bons souliers ferrés, un passeport en règle ;

– Au besoin, il prendrait des ailes comme l’aigle ! –

Il vous échappe, il fuit, rien ne l’arrêtera.

Il suit le quai, franchit la place, et cætera,

Passe l’eau sans bateau dans la saison des crues,

Et va, tout à travers un dédale de rues,

Droit chez l’individu dont vous avez parlé.

Il sait le numéro, l’étage ; il a la clé,

Il monte l’escalier, ouvre la porte, passe,

Entre, arrive, et, railleur, regardant l’homme en face,

Dit : – Me voilà ! je sors de la bouche d’un tel. –

Et c’est fait. Vous avez un ennemi mortel. 

Auteur: Hugo Victor

Info: Toute la Lyre, III, XXI, 1888

[ poème ] [ rapports humains ] [ hypersensibilité sémantique ] [ paranoïa ]

 

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Ajouté à la BD par miguel