Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!.....
Lire la suite >>
Résultat(s): 13
Temps de recherche: 0.0443s
camouflage
Et pourquoi, dit-elle, êtes-vous menteur ?... Parce, répliqua-t-il, que trop de personnes sauraient nos affaires, si nous disions toujours la vérité.
Auteur:
Urfé Honoré d'
Années: 1567 - 1625
Epoque – Courant religieux: renaissance
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - France
Info:
[
dissimulation
]
umwelt
Mais nous voyons maintenant que le sujet contrôle le temps de son environnement. Alors que nous disions auparavant : "Il ne peut y avoir de sujet vivant sans temps", nous devrons maintenant dire : "Sans sujet vivant, il ne peut y avoir de temps".
Auteur:
Von Uexküll Jakob Johann
Années: 1864 - 1944
Epoque – Courant religieux: Industriel
Sexe: H
Profession et précisions: anthropologue, biologiste et philosophe
Continent – Pays: Europe - Allemagne
Info:
A Foray into the Worlds of Animals and Humans: with A Theory of Meaning
[
chiasme
]
[
monade
]
[
zoosémiotique
]
IVG
Comment comprendre les arguments anti-avortement qui sont centrés sur le caractère sacré de la vie. En tant qu'espèce, nous avons démontré de façon assez complète le contraire. Acceptation molle et blasée de la guerre, de la famine, des épidémies, de la douleur et de la pauvreté extrême durant toute notre vie nous montre que, quoi que nous nous disions, nous n'avons fait que de pauvres et faibles efforts pour traiter la vie humaine comme étant sacrée.
Auteur:
Moran Caitlin
Années: 1975 -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: F
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Angleterre
Info:
[
ironie
]
incrédulité
Ne crois-tu pas que nous devons à Schmaje Nossek de lui dire ce que nous avons entendu et qu'il doit se tenir prêt à quitter ce bas monde pour entrer dans l'éternité ?
- Non, répondit Jäckele-Narr. Nous n'avons pas été désignés pour transmettre un tel message. D'ailleurs, il ne nous croirait pas si nous lui disions que son nom a été appelé, il dirait que nous avons mal entendu, ou peut-être même que nous avons simplement rêvé tout cela. Car les hommes sont ainsi faits qu'il leur reste toujours, même dans la détresse la plus grande, une petite lueur d'espoir qu'ils savent attiser.
Auteur:
Perutz Leo
Années: 1882 - 1957
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Europe - Autriche
Info:
La nuit sous le pont de pierre
[
mourir
]
unicité
L'unique question est de savoir si le système naturel que nous appelons des êtres vivants doivent être assimilés aux systèmes artificiels que la science découpe dans la matière brute, ou s'ils ne devraient pas plutôt être comparés à ce système naturel qu'est le tout de l'univers. Que la vie soit une espèce de mécanisme, je le veux bien. Mais est-ce le mécanisme des parties artificiellement isolables dans le tout de l'univers, ou celui du tout réel ? Le tout réel pourait bien être, disions nous, une continuité indivisible ; les système que nous y découpons n'en seraint point alors, à proprement parler, des parties ; ce seraient des vues partielles prises sur le tout. Et, avec ces vues partielles mises bout à bout on obtiendrait même pas un commencement de recomposition de l'ensemble, pas plus qu'en multipliant les photographies d'un objet, sous mille aspects divers, vous n'en reproduirez la matérialité.
Auteur:
Bergson Henri
Années: 1859 - 1941
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: philosophe
Continent – Pays: Europe - France
Info:
l'évolution créatrice, pp 30 et 31
[
holisme
]
[
hologramme
]
[
limitation
]
financiarisation
[…] depuis que la monnaie a perdu toute garantie d’ordre supérieur, elle a vu sa valeur quantitative elle-même, ou ce que le jargon des "économistes" appelle son "pouvoir d’achat", aller sans cesse en diminuant, si bien qu’on peut concevoir que, à une limite dont on s’approche de plus en plus, elle aura perdu toute raison d’être, même simplement "pratique" ou "matérielle", et elle devra disparaître comme d’elle-même de l’existence humaine. On conviendra qu’il y a là un étrange retour des choses, qui se comprend d’ailleurs sans peine par ce que nous avons exposé précédemment : la quantité pure étant proprement au-dessous de toute existence, on ne peut, quand on pousse la réduction à l’extrême comme dans le cas de la monnaie (plus frappant que tout autre parce qu’on y est déjà presque arrivé à la limite), aboutir qu’à une véritable dissolution. Cela peut déjà servir à montrer que, comme nous le disions plus haut, la sécurité de la "vie ordinaire" est en réalité quelque chose de bien précaire, et nous verrons aussi par la suite qu’elle l’est encore à beaucoup d’autres égards ; mais la conclusion qui s’en dégagera sera toujours la même en définitive : le terme réel de la tendance qui entraîne les hommes et les choses vers la quantité pure ne peut être que la dissolution finale du monde actuel.
Auteur:
Guénon René
Années: 1886 - 1951
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, ésotériste, philosophe pérennialiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Le règne de la quantité" page 112
[
château de cartes
]
[
valeur arbitraire
]
[
disparition de la monnaie
]
[
argent virtuel
]
idéologie
La vérité, pour en revenir à notre point de départ, c’est qu’en politique il n’y a pas d’ordinaire de solution définitive ; c’est que les doctrines absolues ne peuvent s’appliquer dans toute leur intégrité au monde mobile des faits. La vérité, c’est que, pour opérer un changement durable dans les mœurs et dans l’esprit public, il faut plus de temps, plus d’efforts, plus de luttes que ne l’imaginaient nos pères ; c’est que la fondation d’un gouvernement libre est une œuvre singulièrement plus longue et plus compliquée qu’ils ne l’avaient rêvé. La vérité enfin, c’est que le libéralisme, non moins que l’ancien dogmatisme autoritaire, a eu lui aussi des prétentions démesurées ; c’est qu’il a eu trop de foi dans les formes et les formules, qu’il a montré trop de dédain pour les droits historiques et les institutions traditionnelles, qu’il a trop cru à la facilité d’édifier un gouvernement sur des notions abstraites, oubliant la fragilité des constructions élevées sur de pareilles bases ; c’est, en un mot, ainsi que nous le disions en commençant, qu’il a trop présumé de l’homme et de la raison et peut-être aussi de la liberté, qui en somme n’est qu’un moyen et non un but, car, si elle favorise le développement intellectuel et matériel des sociétés, elle ne saurait suppléer aux doctrines morales, les seules dont une civilisation se nourrisse et vive.
Auteur:
Leroy-Beaulieu Anatole
Années: 1842 - 1912
Epoque – Courant religieux: Récent et libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: historien, essayiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Les mécomptes du libéralisme, Revue des Deux Mondes, 3e période, tome 69, 1885
[
résultat imprévisible
]
[
théorie-pratique
]
[
écart
]
numérique
Le fait qu’un metteur en scène tel que G. Lucas ait nommé sa société de production "Industrial Light and Magic" montre en effet comment la technologie vient au secours d’un psychisme occidental avide des prodiges qu’il ne trouve plus dans son existence, ternie par l’industrie et la mécanisation. Cette "matérialisation" de l’imaginaire, envisagée comme porte de sortie du monde, vise à concrétiser un désir double : celui de pouvoir "créer" l’être et, disions-nous, celui de remplacer le merveilleux manquant. La complexité croissante des "effets spéciaux", qu’ils recherchent l’horreur ou l’esthétisme, simule en fait le rite magique traditionnel des métamorphoses. Les toutes récentes théories de l’art intermédiaire, conférant à l’image une "quasi-vie", sinon une vitalité autonome, illustrent bien ce que vise ici la culture informatique. L’apparition, également récente, des images virtuelles prouve effectivement que l’un des projets les plus pernicieux qu’ait engendrés l’invention de l’ordinateur consiste en la possibilité d’"entrer", pour ainsi dire, dans l’image afin de pouvoir intervenir de façon interactive, en tant que personnage du film. Il serait donc envisageable de "pénétrer" à l’intérieur de paysages totalement synthétiques et artificiels, d’entretenir des "relations" envers des anthropoïdes tout aussi irréels. "L’existence médiatique" deviendrait par conséquent l’existence véritable. Mais cette consommation d’images fantasmatiques enfermerait l’individu dans une "existence autre que la sienne", qui lui ferait atteindre en quelque sorte le comble de l’illusion. L’ordinateur, comme machine à vision contemporaine, chercherait donc à singer un "au-delà" du monde en essayant de recomposer par l’image les structures vivantes de l’univers.
Auteur:
Geay Patrick
Années: 196? -
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: docteur en philosophie
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Hermès trahi", page 83
[
imitation parodique
]
[
virtualisation
]
[
contre-initiation
]
[
réels factices
]
[
dématérialisation
]
supranationalisme
Cette Société des Nations doit-elle s'entendre au sens d'une société proprement dite, politiquement organisée ?
Mais alors, il s'y trouvera une autorité, un pouvoir souverain, ayant le droit de légiférer, avec une armée à lui et des sanctions efficaces.
Et ce sera un sur-État. Ce sera la destruction des nations comme États indépendants.
Il en est qui acceptent ces conséquences. D'autres s'en défendent.
Disons, simplement, que les peuples et les nations ne paraissent guère orientés dans ce sens : jamais, peut-être, le sentiment des nationalités rivales n'a été plus aigu.
Du reste, la réalisation de ce sur-État paraît devoir être impossible et inefficace. Comment administrer tout l'univers, au sens d'une administration politique et civile ? Et le pourrait-on, il arriverait fatalement, nous le disions tout à l'heure au souvenir de l'Empire romain, que les guerres civiles remplaceraient, par un mal plus grand, le mal de la guerre étrangère.
On peut concevoir la Société des Nations comme une société de coassociés égaux en droit, sans pouvoir souverain.
Mais, que deviendront les petits États en face des plus grands, à supposer que tous les souverains ou tous les peuples ne soient pas animés par les sentiments de la plus parfaite, de la plus idéale justice ?
Et s'il est des États qui n'en fassent point partie, ou qui résistent aux décisions prises dans ce qu'on appellera le Conseil des Nations, comment les traiter ? Ira-t-on jusqu'à les combattre ? Ce sera de nouveau la guerre et, cette fois, la guerre en quelque sorte universelle, où toutes les nations risqueront de se trouver engagées.
Auteur:
Pègues Thomas
Années: 1866 - 1936
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: clerc, théologien
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Aperçus de philosophie thomiste et de propédeutique", pages 353-354
[
organisation des nations unies
]
[
gouvernement
]
[
risques
]
[
monde babélien
]
autorité traditionnelle
Tout d’abord, pour ce qui est de l’individu, il est évident, après ce qui vient d’être dit, que son intention d’être initié, même en admettant qu’elle soit vraiment pour lui l’intention de se rattacher à une tradition dont il peut avoir quelque connaissance "extérieure", ne saurait aucunement suffire par elle-même à lui assurer l’initiation réelle. En effet, il ne s’agit nullement d’"érudition", qui, comme tout ce qui relève du savoir profane, est ici sans aucune valeur ; et il ne s’agit pas davantage de rêve ou d’imagination, non plus que d’aspirations sentimentales quelconques. S’il suffisait, pour pouvoir se dire initié, de lire des livres, fussent-ils les Écritures sacrées d’une tradition orthodoxe, accompagnées même, si l’on veut, de leurs commentaires les plus profondément ésotériques, ou de songer plus ou moins vaguement à quelque organisation passée ou présente à laquelle on attribue complaisamment, et d’autant plus facilement qu’elle est plus mal connue, son propre "idéal" (ce mot qu’on emploie de nos jours à tout propos, et qui, signifiant tout ce qu’on veut, ne signifie véritablement rien au fond), ce serait vraiment trop facile ; et la question préalable de la "qualification" se trouverait même par là entièrement supprimée, car chacun, étant naturellement porté à s’estimer "bien et dûment qualifié", et étant ainsi à la fois juge et partie dans sa propre cause, découvrirait assurément sans peine d’excellentes raisons (excellentes du moins à ses propres yeux et suivant les idées particulières qu’il s’est forgées) pour se considérer comme initié sans plus de formalités, et nous ne voyons même pas pourquoi il s’arrêterait en si bonne voie et hésiterait à s’attribuer d’un seul coup les degrés les plus transcendants. Ceux qui s’imaginent qu’on "s’initie" soi-même, comme nous le disions précédemment, ont-ils jamais réfléchi à ces conséquences plutôt fâcheuses qu’implique leur affirmation ?
Auteur:
Guénon René
Années: 1886 - 1951
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain, ésotériste, philosophe pérennialiste
Continent – Pays: Europe - France
Info:
Dans "Aperçus sur l'initiation", Éditions Traditionnelles, 1964, page 38
[
possibilités
]
[
contrefaçon
]