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écrivain-sur-écrivain

Il se trouve que je lis Baudrillard depuis un certain temps, très exactement depuis ma découverte de Simulacres et simulations, et que je ne saurais trop le remercier d’appliquer sans cesse sa réflexion à des objets concrets et à des événements puisés dans notre monde commun, qu’il s’agisse de Disneyland, du terrorisme, de la pornographie, des hypermarchés, de Warhol ou du 11 septembre, ce qui le différencie déjà grandement de la plupart des "philosophes". [...] Baudrillard, c’est la pensée la plus vivante et la moins nihiliste que je connaisse.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 4", Les Belles Lettres, Paris, 2010, page 1505

[ éloge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Regardez le visage agressif de Marion Bartoli qui serre le poing après un point victorieux. Ou celui de Tiger Woods montrant son énorme détermination. Ces visages placardés dans les médias présentent très exactement les mêmes expressions que les méchants de notre enfance. Pensez : Olrik dans Blake et Mortimer, la sorcière du Blanche-Neige de Disney... le capitaine Allan dans Tintin.... Ou encore, lorsque certains sportifs sont au bout de l'effort, leurs visages font plutôt penser à Heath Ledger dans Batman qu'à un individu équilibré.
Qui sont les héros, les gentils, les modèles ? Allez, il est temps de relire Albert Jacquard.

Auteur: Mg

Info: 20 juillet 2013

[ férocité ] [ gagner ] [ vaincre ]

 

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portrait

Et c’est toujours le même spectateur, devant sa télé, toujours le même supporter bien hébété, bien abruti d’admiration, bien dévot de l’ordre établi et de tous les efforts imaginables pour se dépasser soi-même, toujours le même bonhomme en bois qui se lève pour Danone, qui prie l’idole Transparence chaque matin et qui ne sort jamais de chez lui sans sa batterie de capotes. Le voilà, le nouveau citoyen, le héros positif du totalitarisme disneylandien, le cow-boy bronzé que la fumée incommode ! Le voilà, le mannequin apostolique du nouveau despotisme, le produit de synthèse de l’Empire du Bonheur pour Tous, l’androïde issu de tous les sondages passés et à venir.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", pages 316-317

[ consumérisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

régression

Notre société a choisi le retour à l’enfance pour se rendre la vie supportable. La lucidité, la “mort de Dieu”,le nihilisme début de siècle, le penchant pour le Rien et le Vide, la confrontation avec le Néant, mais aussi, et paradoxalement, l’héritage des Lumières, le rêve hégélien, le progrès en marche, les sciences et les techniques font peur et déçoivent. Alors, l’humanité préfère retomber en enfance. Ce sont donc les valeurs de la maternelle qui prédominent : la quête de l’innocence, le goût de la fable et du merveilleux, la pensée manichéenne, l’hypersensibilité à l’injustice, l’obsession du jeu, pour donner le change, faire semblant. Le réel est décidément trop dur. Mieux vaut Disneyland que Verdun.

Auteur: Bardolle Olivier

Info: Dans "Le monologue implacable", 2003

[ cocooning ] [ niaiserie ] [ bons sentiments ] [ confort refuge ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

historique

Les frères Grimm n'étaient pas des écrivains, ils étaient des archivistes, des linguistes et des philologues qui voyageaient dans les contrées éloignées de la Hesse, et ailleurs dans le Centre et le Nord de l'Allemagne, pour recueillir dans anciens contes et fables populaires. Au début, ils ne réécrivaient pas ni n'embellissaient les histoires traditionnelles qu'ils compilaient. Mais la plupart de ces contes n'étaient pas aussi agréables qu'ils sont apparus dans les éditions ultérieures, ou bien aussi niais et édulcorés que dans les versions de Disney ou autres. Quand leurs recueils se sont révélés être des best-sellers, plus particulièrement ceux de contes pour enfants, les frères Grimm ont été amenés à enlever les éléments les plus sombres ou même sexuels.

Auteur: Craig Russell

Info: Contes barbares, p. 196-197

[ littérature ] [ Europe ]

 

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être humain

"Les poissons n'ont pas ce genre de dialogue intérieur. Tout ce bazar anthropomorphique à la Disney me les brise sérieusement. Un ami m'a dit un jour que si Bambi avait été une truite, la pêche serait interdite aux Etats-Unis, et il n'avait sans doute pas tort. J'ai passé plus de temps sur l'eau que la plupart des gens n'en passeront de toute leur vie. J'ai pris, ou aidé d'autres pêcheurs à prendre, des milliers de poissons. Pas un seul d'entre eux ne m'a communiqué la moindre pensée. Lorsque le mammifère doué du cortex cérébral le plus développé consacre autant d'encre et de papier à la capture d'une créature dotée d'une des plus minuscules cervelles de la nature, çà en dit plus long sur lui que sur elle".

Auteur: Tenuto Jim

Info: La Rivière de sang

[ animal ] [ langage ] [ prédateur ]

 

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mondialisation

La publicité voudrait faire croire qu'elle est nécessaire à la satisfaction des besoins humains alors qu'elle est l'esclave des plus grandes sociétés transnationales. Le terme même de globalisation a été inventé par Theodore Levitt, l'un des grands gourous américains du marketing. Sa thèse est simple : "Les différences de cultures, de goûts nationaux, d'environnement institutionnel des affaires sont des vestiges du passé."
On a vite compris : plus une tête ne doit dépasser. La globalisation c'est la pensée unique mise au carré. Les partisans de la globalisation rêvent de réaliser tout ce qu'on accusait les communistes de vouloir faire. La globalisation, c'est un véritable communisme à la Ubu. Ils ne rêvent que de publicités "globales" pour des produits "globaux" type McDo, Nike ou Disney imposés à des consommateurs tout aussi "globaux".

Auteur: Ariès Paul

Info: Démarque-toi !, Petit manuel anti-pub, p. 23-24

[ normalisation ] [ absurde ] [ propagande ]

 

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disneyland

Oh ! je ne me fais pas de soucis pour la Souris sacrée : son Royaume est de ce monde et elle aura un succès fou, c’est tout vu. Par cohortes, les détraqués viennent prendre un avant-goût du Cauchemar à thèmes. On se bouscule dans la boutique, on s’arrache les pin’s […], les peluches, les blousons et les autres gris-gris équipés des deux oreilles noires obsessionnelles. D’ailleurs, le voilà, justement : Mickey ! Là-bas ! C’est lui, sur le terre-plein, en chair et en peluche, envoyant des baisers à la foule en liesse ! Qu’est-ce que ça lui fait, au type ainsi accoutré, d’être un dessin incarné ? Quelle peut bien être sa vision du monde, derrière les hublots fumés de ce masque d’hydrocéphale, tandis que montent vers lui des cris d’enfants comblés ?

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels I - Rejet de greffe", page 324

[ folie collective ] [ entertainment ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

éducation

... ce qui est très angoissant pour un enfant, c'est qu'un méchant soit en fin de compte gentil, car l'enfant a besoin de valeurs manichéennes. Les bons doivent être pleinement bons, et les méchants vraiment méchants. Si le méchant est sympathique, et qu'en plus il fait rire, rien ne va plus ; l'enfant ne s'y retrouve pas. L'intention de ce genre de films, et qui se multiplie malheureusement de nos jours, c'est de désamorcer par l'humour les peurs constitutives de l'enfant. Comme chacun sait, l'enfer est pavé de bonnes intentions. Mais ce choix de l'humour me semble extrêmement pervers. L'ayant expérimenté moi-même, je crois qu'une trop grande mise à distance des affects par l'humour est toujours troublante pour les enfants, trop jeunes pour comprendre. Sans nostalgie aucune, j'aurais tendance à dire que les Walt Disney, malgré la bêtise inhérente à certaines histoires, proposent aux enfants des valeurs sûres car profondément rassurantes : Cruella, au moins, était foncièrement méchante, ce qui pouvait réellement aider les enfants à se construire.

Auteur: Stora Michael

Info: Guérir par le virtuel : Une nouvelle approche thérapeutique

[ clarté ] [ pédagogie ] [ intelligibilité ] [ bipolarité ]

 

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culture

Les Égyptiens du Nouvel Empire ont produit des papyrus humoristiques. Vinrent ensuite dans l'ordre : Aristophane, Ésope, Plaute, Térence, Boccace, Rabelais, Cyrano de Bergerac, Paul Scarron, Bussy-Rabutin, Cervantès, Molière, Jean de La Fontaine.
Au XVIe siècle, à Paris, le personnage de Turlupin prenait la vedette au Théâtre de Bourgogne. Le mot turlupinade provient de ces facéties anciennes.
Puis il y eut, dans le désordre : Carlo Goldoni, Montesquieu, Jonathan Swift, Voltaire, Florian, Beaumarchais, Restif de la Bretonne, Gogol, Honoré Daumier, William Hogarth, Eugène Labiche, Charles Dickens, Henri Julien, Victorien Sardou, Mark Twain, Charles Cros, Alphonse Daudet, Alphonse Allais, Michel Audiard, Tristan Bernard, Jules Renard, George Bernard Shaw, Georges Courteline, Feydeau, Henri Bergson, Anatole France, Groucho Marx, Maurice Chevalier, La Bolduc, Juliette Béliveau, Ovila Légaré, Rose Ouellette..... La persistance du personnage Charlot comme symbole du comique démontre le génie de son auteur, Charlie Chaplin. Il fut suivit par :
Jack et Carole Bender, Henrik Rehr Bender, Buster Keaton, Laurel et Hardy, Fernandel, Marcel Pagnol, Abbott et Costello, Walt Disney, Al Capp, Sacha Guitry, Gérard Delage,Charles Trenet, Chick Young, André Roussin, Raymond Queneau, Hergé, Morris, Guy et Brad Gilchrist, Brant Parker, Brad Anderson, Charles Schulz, Michel Noël, Chuck Jones, René de Obaldia, Jacques Normand, Georges Brassens, Henri Salvador, Annie Cordy, Raymond Devos, André Franquin, Pierre Dac, Marc Favreau, Clémence Desrochers, San Antonio, Bob Hope, Jerry Lewis, Hanna Barbera, Roland Topor, Olivier Guimond, Dominique Michel, Doris Lussier, Red Skelton, Louis de Funès, René Gosciny, Albert Uderzo, Sempé, Gotlib, Georges Wolinski, Plantu, François Cavanna,Coluche, Woody Allen, Pierre Desproges.

Auteur: Internet

Info: http://herodote2.tripod.com/histoire.html

[ historique ] [ humour ]

 

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