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anagogie

Au regard de la connaissance théologique, qui porte sur une Réalité infinie, le concept ne devient-il pas un obstacle, et ne doit-on pas le détruire ? C’est vers une solution de ce genre que s’est orientée toute une partie de la pensée religieuse moderne et contemporaine. Les théologies de la mort de Dieu (Dieu est mort en tant qu’idée ou concept objectif) n’envisagent le concept que comme une véritable aliénation qui interdit tout contact "existentiel" avec "Celui qui nous interpelle". Incontestablement, ce rejet de l’intellectualité en théologie trouve en Luther un précurseur : "On ne fait pas de théologien, déclarait-il, sinon sans Aristote". Aujourd’hui, les bultmanniens, catholiques ou protestants, poursuivent le même combat contre la théologie conceptuelle, mais d’une manière beaucoup plus radicale. Nous n’avons pas, dans cette étude, à nous occuper de ce suicide spéculatif, conséquence lointaine mais inévitable, de la disparition progressive de la gnose sacrée en Occident. Nous voulons seulement souligner que, certes, Denys [l'Aréopagite] les eût sévèrement condamnés. Et nous ne cacherons pas que l’une des intentions majeures de notre travail est précisément de demander à Denys de nous apprendre à écarter toute interprétation "bultmanienne", c’est-à-dire antimétaphysique, de la théologie négative, et à récuser le "heideggerisme" dévastateur qui s’est emparé de l’intelligentsia chrétienne depuis quarante ans.

Et d’une part, en effet, loin d’éliminer la théologie affirmative, Denys nous apprend que c’est un devoir, pour le théologien, de commenter et d’expliquer la science de Dieu que nous révèle l’Écriture à l’aide des idées de Cause, de Principe, d’Un, d’Être, de Vie, etc., afin que nos concepts soient aussi adéquats que possible. D’autre part, le remède aux inévitables limites d’une telle voie ne réside pas dans sa destruction. Étant donné la nature nécessairement conceptuelle de la pensée humaine, détruire la théologie affirmative ou spéculative, c’est éliminer une science juste et garantie par la Tradition (la théologie scolastique) pour lui substituer une pensée déviée et corrompue par la mentalité moderne. Le remède consiste, au contraire – le concept étant admis dans sa pleine validité théologique – à l’ouvrir vers le haut, c’est-à-dire à saisir sa nature de symbole mental, donc à le dépasser, mais en s’appuyant sur lui, comme sur un tremplin, parce qu’il nous indique, par son propre contenu, quel doit être le sens de ce dépassement. Telle est l’œuvre de la théologie négative.

Auteur: Borella Jean

Info: Dans "Lumières de la théologie mystique", éditions L'Harmattan, Paris, 2015, pages 102-103

[ anti-nihilisme ] [ religion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

chape médiatique

À partir de ce moment-là, à l'exception de quelques commentaires isolés, inévitables, le récit du vieillard cessera d'être écouté attentivement et sera remplacé par une réorganisation de son discours en fonction du vocabulaire utilisé, dans le but d'évaluer l'information reçue. La raison de ce changement imprévu d'attitude est à chercher dans l'emploi du verbe maîtriser, passablement recherché, par le narrateur, qui faillit presque le disqualifier de sa fonction de narrateur complémentaire, important, certes, car sans lui nous n'aurions aucun moyen de savoir ce qui s'est passé dans le monde extérieur, de sa fonction de narrateur complémentaire, disions-nous, de ces événements extraordinaires, alors que chacun sait que la description d'un fait, quel qu'il soit, a tout à gagner de l'utilisation de termes rigoureux et appropriés. […] Un commentateur de télévision trouva la métaphore appropriée et compara l'épidémie, ou quel que soit le nom du phénomène, à une flèche lancée très haut dans les airs qui, ayant atteint l'apogée de son ascension, s'arrête un moment comme en suspens et commence aussitôt après l'inéluctable descente que la gravité s'efforcera d'accélérer avec le consentement de Dieu jusqu'à la disparition du terrible cauchemar qui nous tourmente, et avec cette invocation le commentateur revenait à la trivialité des échanges humains et à l'épidémie proprement dite. Une demi-douzaine de mots de ce genre était constamment utilisée par les grands moyens d'information qui finissaient toujours par former le vœu pieux que les infortunés aveugles retrouvent promptement leur vue perdue, et en attendant ils leur promettaient la solidarité de l'ensemble du corps social organisé, tant officiel que privé. […] Malheureusement, l'inanité de pareils vœux ne tarda pas à être démontrée, les espoirs du gouvernement et les prédictions de la communauté scientifique s'en allèrent tout bonnement en eau de boudin. […] L'effet conjugué de l'inutilité manifeste des débats et de certains cas de cécité subite en plein milieu des séances où l'orateur s'écriait, Je suis aveugle, je suis aveugle, mena les journaux, la radio et la télévision à cesser presque entièrement de rendre compte de ces initiatives, à l'exception du comportement discret et à tous égards louable de certains organes d'information qui, faisant leurs choux gras du sensationnalisme sous toutes ses formes, des heurs et des malheurs d'autrui, n'étaient pas prêts à manquer la moindre occasion de raconter en direct, avec tout le tragique exigé par la situation, la cécité subite, par exemple, d'un professeur d'ophtalmologie.


Auteur: Saramago José

Info: L'aveuglement

[ culture de l'émotion ] [ minimisation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

santé

Les verrues, ces tumeurs qui défient l'entendement Les verrues sont des tumeurs bénignes qui sont provoquées par un virus. Elles ont une évolution imprévisible, spectaculaire et incompréhensible dans l'état actuel de nos connaissances. Tout aussi mystérieuse est leur guérison. Intervention chimique, psychologique, religieuse, apposition des mains..., tous ces traitements sont efficaces ! Mécanisme qui nous échappe Ainsi, la fixation du regard sur la lésion tumorale. À l'hôpital Claude-Bernard, à Paris, le professeur Mollaret, le plus grand spécialiste dans les années 60 des maladies infectieuses, avait ouvert une consultation spécialisée dédiée à cette activité. Il fixait quelques secondes des yeux chaque verrue et cela marchait ! D'autres moyens aussi exotiques avaient la même efficacité : frottage de la verrue avec un demi-oignon, dont l'autre moitié était enterrée, imprécations religieuses, visites dans des lieux saints... En moins de 24 heures, la ou les lésions tumorales sont entièrement effacées, et la peau restaurée avec des tissus redevenus normaux, sans que l'on sache pourquoi. Quant aux traitements chimiques proposés et qui ne reposent sur aucun élément sérieux ou confirmé, le résultat est chaque fois imprévisible, et quand il est positif, toujours lié à l'effet placebo. Les verrues posent à la médecine moderne un défi de compréhension. Comment des tumeurs peuvent-elles disparaître en quelques heures grâce à un mécanisme qui nous échappe ? Comment peut-on détruire si rapidement autant de cellules et restaurer le tissu normal, sans arriver à comprendre la moindre étape de ce qui est en train de se passer ? Place aux approches non "scientifiques" D'autres tumeurs, qui ne sont pas liées à un virus, mais d'origine bactérienne cette fois, sont elles aussi réversibles d'une manière extraordinaire. Le traitement antibiotique de ces tumeurs bénignes les fait disparaître en quelques heures. Parfois, la simple prescription par téléphone du traitement antibiotique amène à une guérison ultra-rapide : 6 heures après, la lésion est effacée. Il est possible que cette lésion et sa disparition soient liées à la suppression des facteurs tumorigènes, mais une réparation si spectaculaire reste inexplicable. Le miracle des verrues nous rappelle que de multiples guérisons "miraculeuses" viennent encore défier la médecine officielle. Ce qui laisse la place aux approches non "scientifiques", qui continuent à se développer à côté de la médecine basée sur la compréhension héritée de Claude Bernard. Pour progresser dans notre connaissance, il nous faut d'abord admettre que ce n'est pas parce que l'on ne comprend pas les choses, qu'elles n'existent pas.

Auteur: Internet

Info: https://www.lepoint.fr, Les invités du Point, Didier Raoult Publié le 21/09/2013

[ énigme ] [ corps-esprit ] [ psychosomatique ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

autodestruction

On connaît l'exemple du chien fidèle se laissant mourir après son maître ; on a vu un canard se maintenir sous l'eau assez longtemps pour se noyer après la mort de son partenaire, des rats-taupes nus atteints d’une maladie contagieuse aller mourir seuls, loin de leur colonie, et des baleines se jeter par dizaines sur les plages, comme le 14 novembre dernier sur la pointe de Farewell ("adieu", en anglais), en Nouvelle Zélande, en un simulacre de suicide collectif désespérant  – les autorités locales se sont résolues à euthanasier les survivantes deux jours plus tard, rappelle Slate.

Mais peut-on aller au-delà de comparaisons anthropomorphiques plus ou moins douteuses, se demande aujourd'hui Slate, et affirmer qu'une bête est capable de se suicider ? Un animal peut-il avoir conscience de son existence et conceptualiser la relation de cause à effet qui mènera de son acte à sa disparition, éventuellement à l'abrègement de ses souffrances ?

La question a passionné les scientifiques et la presse anglaise à l'époque victorienne, rappelait en 2010 Edmund Ramsden, chercheur au département d'histoire de l'université d'Exeter. A partir de l'année 1845, on vit ainsi fleurir les drames animaliers dans les feuilles d'outre-Manche, tel "le cas d’un chien de race terre-neuve qui s’était, à plusieurs reprises, jeté à l’eau, restant immobile et 'gardant obstinément la tête sous l’eau pendant quelques minutes'", rappelle Slate (c'est alors que l'affaire du canard amoureux mentionné ci-dessus avait été évoquée).

Bravement, donc, Slate rassemble des éléments de preuve modernes. Le site souligne que certains animaux, dauphins, primates, pies et éléphants, en reconnaissant leur image dans un miroir pourraient démontrer une certaine conscience de leur individualité. Certains savent "faire semblant", en jouant : serait-ce le signe d'une capacité à se projeter au-delà de ce monde matériel ?

Poussant vers des espèces dont les états d'âme indiffèrent la plupart d'entre nous, Slate relève que certaines algues unicellulaires peuvent, face à un stress pourtant surmontable, activer un processus de mort programmée. "Des chercheurs ont récemment découvert que le 'suicide' de certaines cellules favorisait la croissance des cellules survivantes." Ces algues meurent donc "pour le bien de la communauté", en martyrs.

Enfin, Slate note l'existence d'un parasite qui provoque chez les rongeurs une certaine attirance pour leur pire ennemi, le chat, et se demande si ledit parasite, Toxoplasma gondii, pourrait également infecter l'humain et le pousser ainsi à passer à l'acte, en conscience altérée, mais en conscience tout de même.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.lemonde.fr - RÈGNE ANIMAL - L'homme est-il seul à pouvoir se suicider ? 24 nov 2011

[ homme-animal ] [ compendium ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

végétaux

Stéphane Perraud : Dans quel état se trouvent les forêts primaires aujourd'hui ?

Francis Hallé : Il n'y en a quasiment plus ! Les forêts sont dites primaires quand elles n'ont jamais subi la moindre destruction humaine. Il y a quarante ans on en trouvait encore beaucoup à la surface du globe. Aujourd'hui, il n'en subsiste que des lambeaux, dans la boucle du fleuve Congo, en Australie, dans le Grand Nord canadien, en Sibérie... Seuls le climat très difficile ou l'absence totale d'accès les protègent encore de la folie destructrice des hommes. En Amazonie, c'est trop tard. On rase les arbres pour les remplacer par du soja transgénique et de l'élevage.

- Pourquoi est-ce si inquiétant ?

- La forêt joue un rôle déterminant pour la survie de l'humanité. Les arbres purifient l'atmosphère en absorbant du gaz carbonique et en rejetant de l'oxygène . Couper un arbre revient à détruire une usine d'épuration naturelle. Les arbres attirent la pluie. Leur feuillage et leur système racinaire filtrent l'eau. Ils jouent également un rôle de stabilisateurs pour les sols. Et bien sûr, ils abritent une flore et une faune exceptionnelle. Ce sont nos alliés, nos protecteurs. La disparition des forêts primaires n'est pas irréversible, mais pour passer d'une forêt secondaire (qui a repoussé après exploitation) à une forêt primaire, il faudrait la laisser tranquille pendant sept siècles !

- On entend souvent qu'une forêt a besoin d'être entretenue pour rester en bonne santé...

- C'est une hérésie ! Les forêts existent depuis plus de 350 millions d'années, elles se portaient très bien avant l'arrivée de l'homme. Elles ont su se reconstituer après chaque évolution climatique majeure. Plus on intervient dans une forêt, plus on la fragilise. Il faut au contraire laisser faire la nature. Le bois mort au sol par exemple préserve les micro-organismes. Une forêt détruite par un incendie repoussera mieux si on n'intervient pas. Sa capacité de régénération est incroyable. Saviez-vous que lorsqu'on coupe une branche, on favorise l'arrivée des maladies ? Au Jardin des Plantes à Paris, on trouve des arbres tricentenaires qui n'ont jamais été taillés. Ils se portent très bien et ne sont pas dangereux pour les visiteurs.

Beauté... Mesurable ? Il serait temps que tu comprennes que vous n'êtes que des principes d'action programmés pour survivre dans un milieu hostile, non prévu. Pour tenter de durer. Par conséquent la notion de beauté est tout à fait relative. Il y a éventuellement accoutumance à quelque chose de rassurant mais "Beauté mesurable", c'est comme si tu disais "vie passive".

Auteur: Hallé Francis

Info: 26 juin 2014

[ arbre ] [ nature ] [ équilibre ] [ écologie. éco-anxiété ]

 

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ufo

Le mercredi 17 juillet 1957, à l'aube, un bombardier de reconnaissance électronique RB-47H Stratojet de l'USAF, indicatif Lacy 17, se rend à Oklahoma City, avec 6 officiers à bord, dont le commandant Mac Clure, et le major Lewis D. Chase.
A 10500 m il repère une grosse et intense lumière blanche-bleutée, comme le rappelle le résumé de l'American Institute of Aeronautics and Astronautics.
Muni d'un appareillage électronique de contre-mesures (ECM) le RB-47 de l'Air Force sera suivi par un objet non identifié sur plus de 1200 km pendant 1 heure et 30 minutes, tandis qu'il survole le Mississippi, la Louisiane, le Texas et atteint l'Oklahoma. L'objet fut à plusieurs reprises vu directement par l'équipe du poste de pilotage comme une très vive lumière ; il fut acquis par un radar au sol et détecté par les appareils de contrôle ECM du RB 47. Une transmission de micro-ondes à 3 Ghz a été détectée par l'équipage du RB-47. L'opérateur #2 des contre-mesures électroniques de Lucy 17 (identifiant), du RB47, intercepta près de Meridian, Mississippi, un signal ayant les caractéristiques suivantes : fréquence 2995 à 3.000 Ghz; étendue du signal pulsé : 2.0 microsecondes; fréquence de répétition du signal : 600 Hz (cycles par seconde); taux de balayage 4 tours/mn; polarité verticale. Le signal s'est rapidement déplacé sur l'écran du localisateur, indiquant un déplacement rapide de la source émettrice; la source est en vol. L'intérêt de ce cas tient aux apparitions et disparitions constatées simultanément par 3 canaux distincts et à la rapidité des manoeuvres qui dépassait tout ce dont l'équipage avait eu jusque-là l'expérience 1.
L'objet disparaît ainsi des écrans radar plusieurs fois de suite, pour réapparaître simultanément en suivant presque tout le temps l'avion à une distance d'environ 17 km, avant de changer rapidement de position pour se trouver devant l'avion. Chase oublie un moment sa mission et met le cap sur la mystérieuse lumière qui disparaît à son approche. Chase reprend son cap initial mais la "cible" réapparaît sous le Stratojet. L'avion pique à nouveau vers l'ovni qui disparaît encore une fois. A court de kérosène, le Boeing doit retourner sur sa base de Forbes.
10 ans plus tard, la commission Condon est saisie du cas, mais classera l'affaire faute de pouvoir accéder au dossier, ayant fait ses recherches sur la date erronée du jeudi 19 septembre.
Par la suite, James E. McDonald retrouve la date correcte du mercredi 17 juillet, et de ce fait beaucoup plus d'informations.
Philip Julian Klass proposera des explications de ce cas qui seront contestées, notamment par Brad Sparks 6 qui arguera que sans le vouloir Klass n'avait en fait que renforcer ce cas.

Auteur: Internet

Info:

[ ovni ] [ témoignage ]

 

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langage commun

Les lettres ont d'abord été des images. Les deux premières lettres de notre alphabet, qui lui donnent son nom, étaient à l'origine,  respectivement, une tête de taureau, et une maison.

A toutes les époques, s'exprime le souci, derrière les signes abstraits de notre alphabet, de retrouver une dimension figurative. Peintres, calligraphes, graphistes ou publicitaires, illustrateurs de livres pour enfants, écrivains et poètes, réintroduisent dans la lettre les images perdues.

Rappel de l'origine figurative de notre alphabet à travers l'histoire de l'aleph au travers de trois phases dans l'évolution qui mène de l'image à la lettre, du dessin à l'alphabet.

Dans un premier temps, le dessin représente le plus fidèlement possible un objet réel. Ce type d'écriture suppose qu'il existe autant de signes que d'objets.

Pour éviter la multiplicité des signes, on inventa certains procédés. Le premier consiste à permettre au dessin non seulement de signifier l'objet dessiné mais aussi certaines réalités rattachées au même objet : aussi, en Mésopotamie, pays entouré de montagnes, le signe  signifie montagne mais aussi frontière et, au-delà de la frontière, l'étranger. On passe ainsi du pictogramme à l'idéogramme.

A l'étape suivante, le son du signe initial est préservé mais il ne renvoie plus à l'image ou à l'objet mais seulement au son prononcé. Le signe devient phonogramme et s'associe à d'autres signes-sons comme dans les rébus pour former des mots.

La dernière étape consiste à garder le signe en ne le référant plus ni à l'image, ni au son de l'objet désigné, juste au début du son. Par le principe de l'acrophonie* naît alors l'alphabet.

C'est ainsi que le signe aleph permettant de désigner le bœuf ne signifie plus que le son "a".

Au commencement était donc le bœuf ou le taureau. Le bœuf avait une grande importance dans une civilisation rurale : force motrice, symbole d'énergie.

Chez les Egyptiens, le hiéroglyphe du taureau est un "déterminatif " permettant de préciser que le signe précédent désigne du bétail. Le taureau est alors dessiné sur pieds.

Chez les Phéniciens, le aleph ne représente plus qu'une image stylisée de la tête du taureau avec quelques variantes : parallèlement, au moment où l'image se réduit, elle se met à représenter au-delà du taureau, tout ce qu'il symbolise : force, énergie, vigueur. 

La phase suivante aboutit à la disparition de l'image figurative. La tête devient un simple trait sur lequel reposent les cornes : 

Ensuite le signe tourne à 90°, les cornes traversant la tête. 

Enfin, après un nouveau pivotement à 90 degrés la forme est complètement retournée et donne le alpha grec, d'où provient le "A" de notre alphabet : 

Auteur: Internet

Info: https://musicienintervenant.pagesperso-orange.fr/Templates/musiquepeintureletrsign.htm. *n.f. Énonciation d'une lettre de l'alphabet à l'aide d'un mot dont la lettre initiale représente cette lettre (ex. A comme Anatole).

[ émergence ] [ analogies ] [ caractères ] [ logotypes ] [ communication picturale ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

médecine

Santé : Nous éradiquons des bactéries qui nous protègent.
Certaines maladies sont indispensables pour que le corps humain développe son système immunitaire. Et des bactéries (infectieuses) censées nous protéger de l'asthme ont été purement et simplement... éradiquées. Telles sont les conclusions d'une nouvelle étude scientifique.
L'augmentation épidémique des maladies allergiques est généralement attribuée à la pollution atmosphérique, aux additifs alimentaires, au tabagisme... Mais, depuis plusieurs années, les scientifiques ont changé leur souris d'épaule. Ils multiplient les études sur les effets néfastes de l'hygiène. Car au fur et à mesure des investigations, il s'avère de plus en plus nettement que le système immunitaire se développe d'autant mieux que son exposition aux agents infectieux est régulière et répétée. La maladie, meilleure amie de l'homme...
L'asthme cloué au pylori
Dans un récent article publié dans le Journal of Clinical, des chercheurs de l'Université de Zurich et du Centre médical universitaire de l'Université Johannes Gutenberg de Mayence viennent d'en rajouter une couche. L'augmentation de l'asthme pourrait être attribuée à l'éradication de la bactérie gastrique Helicobacter pylori des sociétés occidentales.
La moitié de la population mondiale serait porteuse saine de cette bactérie (comme beaucoup d'autres d'ailleurs). Mais, sous certaines conditions, le microbe peut entrainer des gastrites, des ulcères gastriques et duodénaux et des cancers de l'estomac. Les toubibs préfèrent donc ne pas prendre de risques et la bactérie est systématiquement combattue, outragée, brisée, martyrisée. Et H. pylori est souvent éliminée par des prescriptions d'antibiotiques préventives. Résultat : la bactérie est aujourd'hui quasiment éradiquée de nos sociétés "avancées".
La santé ? Un truc de malade...
Pour leur étude, les chercheurs ont injecté la grande méchante bactérie à une cohorte de gentilles petites souris. Lorsque les cobayes étaient infectés en bas âge, ils ont développé une tolérance immunologique à la bactérie, ne développant que quelques symptômes négligeables. Par contre, lorsque les souris étaient infectées à l'âge adulte, leur défense était beaucoup plus faible, et la maladie plus violente. Leur tendance à développer de l'asthme était aussi beaucoup plus importante.
"L'infection précoce altère la maturation des cellules dendritiques et augmente la production de lymphocytes T régulateurs qui sont cruciaux pour la suppression de l'asthme", explique Anne Müller, chercheuse en cancer moléculaire à l'Université de Zurich. Pour l'expérience, des cellules T régulatrices ont ensuite été transférées à des souris non infectées ; elles ont alors bénéficié d'une protection efficace contre les asthmes d'effort. En revanche, les souris qui avaient été infectées dès le début ont perdu leur résistance à l'asthme lorsqu'on leur injectait des antibiotiques qui tuaient H. pylori.
Selon le chercheur Christian Taube, spécialiste des maladies allergiques pulmonaires, ces nouveaux résultats confirment l'hypothèse que l'augmentation des asthmes allergiques dans les pays industrialisés est liée à l'utilisation généralisée d'antibiotiques et la disparition induite de micro-organismes qui peuplent le corps humain.

Auteur: Internet

Info: 4 juillet 2011, par Napakatbra

[ fiente ] [ anticorps ]

 

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humour

Un jour un maître kabbaliste juif, un initié chrétien et un soufi étaient voyage très loin de leurs patries. Après avoir terminé leurs affaires, sur le chemin du retour vers leur ville, il leur restait deux jour de marche avant d'atteindre la ville. Comme ils avaient plus rien à manger, hormis un halva (gâteau très sucré), s'imposa l'idée de jeûner la journée et de dormir la nuit sans rien manger. Comme ça le matin, ils pourraient partager la "halva" pour reprendre des forces avant de se remettre en route.
La nuit, ils s'arrêtèrent dans une gîte pour dormir. C'étaient des saints hommes qui avaient l'habitude de faire des expériences mystiques via des pratiques ésotérique. Le matin, entre initiés, chacun racontait ses rêves (ou voyages astraux) pour en discuter les interprétations.Cette nuit-là dans le gîte chacun fit sa prière, demandant à Dieu de l'inspirer.
Au matin, avant de reprendre la marche de cette longue dernière journée, chacun conta ses songes.

Le maître kabbaliste commença : "Cette nuit je suis monté dans la merkavah... j'ai exploré différents sephiroths de l'arbre jusqu’à atteindre kether et j'ai vu l'ange Metraton."
- Ôh ! quel rêve magnifique ! tu as vu Metraton ? en tous cas la grâce de jehovah était vraiment avec toi dirent l'initié chretien et le soufi.
"Oui,la grâce de jehovah est vraiment avec moi."
L'initié chrétien raconta alors:
"Cette nuit dans mon rêve, j'ai vu notre seigneur Jésus-Christ dans toute sa gloire descendre vers moi. Il était accompagné des anges, des archanges, des trônes, puissances, etc...
Ces êtres de lumière chantaient : HOSANNA FILS DE DAVID... LE CIEL ET LA TERRE SONT EMPLI DE TA GLOIRE.
Dans mon rêve je suis entré en extase tellement le chant des anges était magnifique. Une musique céleste comme vous n'avez jamais entendu."
Waouh ! s'écrièrent le maître kabbaliste et le soufi. - Tu as vu le messie en personne ? Le fils de Dieu ? En tous cas, voilà un vrai rêve mystique.
Et toi l'ami soufi, qu'as-tu as vu ? demandèrent le maitre kabbaliste et l'initié chrétien.
"HEU ! moi je ne sais ce qui se passe. Je n'ai vu ni l'ange Metraton, ni le Christ."
- Ah bon ! tu n'a pas rêvé ?
"Si,si... J'ai fait un rêve, bien sûr, dans lequel j'ai vu le prophète Mohammed. Qui m'a dit : ET TOI ! QUE FAIS-TU LA A DORMIR ??!... LÈVE-TOI ET MANGE LE GÂTEAU (halva)...
- Et ?
"Je me suis levé et je l'ai mangé pour obéir à cet ordre."
Le kabbaliste et l'initié chrétien jetèrent un d'oeil là ou il y avait le gâteau pour constater sa disparition.
Un peu déprimé et le ventre vide d'avoir jêuné, ils dirent:
- TON RÊVE EST PLUS ÉLEVÉ QUE LE NOTRE, EN VÉRITÉ TU AS FAIT UN TRÈS BEAU RÊVE.
Et le voyage continua...

Auteur: Internet

Info:

[ gnostique ] [ monothéïsmes ] [ éveil ] [ pragmatisme ]

 

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célébrité

Cette séduction a la blancheur spectrale des étoiles, comme elles furent si bien nommées. Tour à tour les masses n'ont été  "séduites", à l'ère moderne, que par deux grands événements : la lumière blanche des stars, et la lumière noire du terrorisme. Ces deux phénomènes ont bien des choses en commun. Comme les étoiles, les stars ou les actes terroristes "clignotent" : ils n'éclairent pas, ils ne rayonnent pas d'une lumière blanche et continue, mais froide et intermittente, ils déçoivent en même temps qu'ils exaltent, ils fascinent par la soudaineté de leur apparition et l'imminence de leur disparition. Ils s'éclipsent aux-mêmes, dans une perpétuelle surenchère.

Les grandes séductrices ou les grandes stars ne brillent jamais par leur talent ou par leur intlligence, elles brillent par leur nullité, et leur froideur, qui est celle du maquillage et du hiératisme rituel (le rituel est cool, selon MacLuhan). Elles métaphorisent l'immense processus glaciaire qui s'est emparé de notre univers de sens pris dans les réseaux clignotants de signes et d'images- mais en même temps à un moment donné de cette histoire et dans une conjoncture qui ne se reproduira plus, elles le transfigurent en effet de séduction. 

Le cinéma n'a jamais resplendi que par cette séduction pure, par cette pure vibration du non-sens- vibration chaude d'autant plus belle qu'elle veneit du froid.

Artifice et non-sens : tel est le visage ésotérique de l'idole, son masque initiatique. Séduction d'un visage expurgé de toute expression, sinon celle d'un sourire rituel et d'une beauté non moins conventionnelle. Visage blanc, de la blancheur des signes voués à leur apparence ritualisée, et non plus soumis à quelques loi profonde de signification. La stérilité des idoles est bien connue : elles ne se reproduisent pas, elles ressuscitent à chaque fois de leurs cendres, comme le phénix, ou de leur miroir, comme la femme séductrice.

Ces grandes effigies séductrices sont nos masques à nous, ce sont nos statuts de l'île de pâques. Mais ne nous y trompons pas ; s'il y a eu historiquement les foules chaudes de l'adoration, de la passion religieuse, du sacrifice et de l'insurrection, il y a maintenant les masses froides de la séduction et de la fascination. Leur effigie est cinématographique, et elle est celle d'un autre sacrifice.

La mort des stars n'est que la sanction de leur idôlatrie rituelle. Il faut qu'elles meurent, il faut qu'elles soient déjà mortes. Il le faut pour être parfaite et superficielle, dans le maquillage aussi. Mais ceci ne doit pas nous incliner à une abrécation négative. Car il y a là derrière la seule immortalité qui soit, et qui est celle de l'artifice, l'idée, incarnée par les stars, que la mort elle-même brille par son absence, qu'elle peut se résoudre dans une apparence brillante et superficielle, qu'elle est une surface séduisante.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: de la séduction (1988, 246 p., folio essais) p.132, 133, 134.

[ vedette ] [ fausse gloire ] [ manipulation ] [ néant ] [ populace ]

 

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