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sémantique

Le langage évolue entre signification littérale et métaphorique. Le pouvoir d'un mot réside dans l'inadéquation même du contexte dans lequel il est placé, dans la tension non résolue ou partiellement résolue de disparités. Un mot fixe, ou un énoncé isolé, sans aucun format visuel décoratif ou "cubiste", devient une perception de la similitude dans les dissemblances, bref un paradoxe.

Auteur: Smithson Robert

Info:

[ contrastes nécessaires ] [ terme-son ] [ interprétations ] [ mot-univers ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

disparités

L'inégalité est vraie de fait pour la seule raison qu'elle est vraie de droit, elle est réelle pour la seule raison qu'elle est nécessaire. Ce que l'idéologie égalitaire voudrait dépeindre comme un état de justice, serait au contraire, d'un point de vue plus élevé et à l'abri des rhétoriques humanitaires, un état d'injustice. C'est une chose qu'Aristote et Cicéron avaient déjà reconnue. Imposer l'inégalité veut dire transcender la quantité, veut dire admettre la qualité. C'est ici que se distinguent nettement les concepts d'individu et de personne.

Auteur: Evola Julius

Info: Les Hommes au milieu des ruines

[ dissemblances ] [ indispensables ] [ inévitables ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

teintes

- Résumons : six couleurs de base, cinq demi-couleurs en comptant le gris... Ensuite ?

- Pendant longtemps, le vocabulaire n'a probablement pas eu beaucoup d'autres termes. On percevait bien des nuances, mais on n'avait guère besoin de les nommer dans le langage courant. Onze couleurs, avec toutes les combinaisons possibles, c'est déjà beaucoup ! Ensuite, entre dans un troisième groupe, le domaine des nuances, que l'on obtient soit en associant deux termes de couleurs (gris-bleu, rose-orangé), soit en fabriquant des mots. Grande différence : les nuances, elles, ne sont pas porteuses de symboles. Elles n'ont qu'une signification esthétique : si le violet a une symbolique, la nuance lilas n'en a pas. Leur identité est aussi plus imprécise : "lilas" désigne chez nous une couleur bleu pâle ; chez les allemands, c'est un violet soutenu qui tire vers le rouge.

Auteur: Pastoureau Michel

Info: Le petit livre des couleurs

[ dissemblances ethniques ] [ linguistique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

peuple

Deuxième surprise pour le visiteur, il observe cette attitude américaine heureuse et positive face à la vie. Sur les photographies, on remarque ce sourire des êtres, symbole d’une des principales forces des Américains. Il s’annonce aimable, conscient de sa valeur, optimiste et sans envie, alors que l’Européen estime les contacts avec les Américains innocents et agréables.

En revanche, l’Européen montre de l’esprit critique, une conscience forte de lui, une absence de générosité et d’entraide, il exige beaucoup de ses divertissements et ses lectures, par rapport aux Américains. Mais au bout du compte, il se révèle assez pessimiste.

L’agrément de la vie, le confort, tiennent une place importante aux États-Unis. On leur sacrifie de la fatigue, du souci et de la tranquillité. L’Américain vit davantage pour un but précis et pour l’avenir que l’Européen. La vie pour lui se présente comme un devenir, non comme un état. En ce sens, il est radicalement dissemblable du Russe et de l’Asiatique plus encore que de l’Européen.

Auteur: Einstein Albert

Info: "Comment je vois le monde", traduction de l’allemand par Maurice Solovine et Régis Hanrion, Flammarion, 2017, pages 170

[ description ] [ dissemblances ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

homme-animal

Ce que l'Homme et le gorille ont en commun
Des chercheurs du Wellcome Trust Sanger Institute (Royaume-Uni), avec la participation de l'équipe d'Emmanouil Dermitzakis, professeur Louis-Jeantet à la Faculté de médecine de l'UNIGE, ont réussi à séquencer le génome du gorille, le seul hominidé dont le génome n'avait pas encore été décodé. Cette étude a révélé qu'une partie du génome humain ressemble davantage à celui du gorille qu'à celui du chimpanzé. Les résultats de cette recherche offrent des perspectives inédites sur l'origine de l'Homme.
L'être humain, le chimpanzé et le gorille présentent de nombreuses similitudes anatomiques et physiologiques. Des études moléculaires ont confirmé que l'Homme est plus proche des grands singes d'Afrique, en particulier du chimpanzé, que des ourang-outans. Des analyses complémentaires ont ensuite exploré les différences fonctionnelles entre les espèces de grands singes et déterminé leur influence sur l'évolution de l'être humain à travers le séquenc¸age de l'ADN du chimpanzé et de l'orang-outan, mais pas celui du gorille.
L'équipe de chercheurs menée par le Wellcome Trust Sanger Institute propose la première analyse génomique du gorille jamais réalisée qui constitue une base d'étude de l'évolution des hominidés. C'est la première fois que des scientifiques réussissent à comparer les génomes des quatre espèces d'hominidés: les humains, les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outangs.
"Le séquençage du génome du gorille est important puisqu'il permet de lever le voile sur la période de l'évolution durant laquelle nos ancêtres ont commencé à s'éloigner de nos cousins les plus proches. Nous pouvons ainsi examiner les similitudes et les dissemblances entre nos gènes et ceux du gorille, le plus grand des primates anthropoi¨des, explique Aylwyn Scally du Wellcome Trust Sanger Institute. Nous avons assemblé l'ADN de Kamilah, un gorille femelle des plaines de l'ouest, et nous l'avons comparé aux génomes d'autres grands singes. Nous avons également prélevé l'ADN d'autres gorilles afin d'analyser les différences génétiques entre les espèces de gorille."
Cette étude met en lumière la période à laquelle trois espèces étroitement liées, le gorille, le chimpanzé et l'Homme, ont commencé à se différencier. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les espèces ne divergent pas toujours brutalement à un moment donné, elles se séparent parfois progressivement sur une longue période.
L'équipe a découvert que la divergence génétique entre les gorilles et les humains et chimpanzés date d'il y a environ 10 millions d'années. La dissemblance génomique entre les gorilles des plaines de l'est et de l'ouest est, quant à elle, beaucoup plus récente et remonte à 1 million d'années. Leur génome se sont graduellement éloignés jusqu'à être complètement distincts. Cette divergence est comparable, à certains égards, à celle qui existe entre les chimpanzés et les bonobos, et entre l'Homme moderne et l'homme de Néanderthal. L'équipe a analysé plus de 11 000 gènes chez l'humain, le chimpanzé et le gorille afin de déterminer les changements génétiques apparus au cours de l'évolution.
Bien que l'Homme et le chimpanzé soient génétiquement proches, les chercheurs ont découvert que cette ressemblance ne s'appliquait pas à la totalité du génome. En réalité, 15% du génome humain se rapproche davantage de celui du gorille que de celui du chimpanzé. Les chercheurs ont découvert que, chez ces trois espèces, les gènes liés à la perception sensorielle, à l'oui¨e et au développement cérébral, ont montré des signes d'évolution accélérée, particulièrement chez l'humain et le gorille. Les résultats de cette recherche ont révélé non seulement des dissemblances entre les espèces, mettant en lumière des millions d'années de divergence évolutionniste, mais également des similarités.
Les gorilles et les humains partagent en effet de nombreuses modifications génétiques, impliquées notamment dans l'évolution de l'audition. Il y a quelques années, des scientifiques avaient suggéré que l'évolution rapide des gènes humains liés à l'audition était en corrélation avec celle du langage. Cette déclaration est aujourd'hui remise en question puisque cette étude démontre que les gènes de l'audition ont évolué au même rythme chez l'être humain et chez le gorille.
Grâce à cette recherche, les scientifiques ont fait le tour de toutes les comparaisons entre les espèces d'hominidés. Après des décennies de débats, leurs interprétations génétiques sont désormais cohérentes avec le registre fossile. Les paléontologues et les généticiens peuvent dorénavant travailler sur les mêmes bases.
"Cette étude offre des perspectives inédites sur l'évolution de nos ancêtres et de nos origines. Les conclusions de ce travail de recherche sont pertinentes d'un point de vue historique, mais ce n'est pas tout. Elles sont d'une importance fondamentale pour la compréhension de notre génome, de la variabilité génétique et des conséquences médicales des mutations", commente Emmanouil Dermitzakis. Avec son équipe genevoise, ce a participé à l'analyse des activités génétiques à partir de cellules prélevées chez le gorille, l'Homme, le chimpanzé et le bonobo. Ses résultats démontrent que d'un point de vue général l'expression des gènes correspond aux différences génétiques entre les espèces.

Auteur: Internet

Info: http://www.unige.ch/communication/archives/2012/gorilles.html

[ quadrumane ] [ métamorphose ]

 

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