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guerre

Chacun sait que les armes de dissuasion ne sont efficaces que si l'on ne s'en sert pas.

Auteur: Frossard André

Info: Les Pensées, Le cherche midi éditeur 1994 <p.116>

[ impossible ]

 

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dissuasion nucléaire

La course aux armements atomiques c'est comme deux ennemis jurés qui se défient l'un l'autre, tous deux à mi-taille dans la même mare d'essence, l'un avec trois allumettes, l'autre avec cinq.

Auteur: Sagan Carl

Info:

[ analogie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

bombe atomique

Ce qui a préservé le monde de la bombe depuis 1945 n'est pas tant la dissuasion, dans le sens de la crainte d'une arme spécifique, que la mémoire. La mémoire de ce qui s'est produit à Hiroshima.

Auteur: Hersey John

Info:

[ guerre nucléaire ] [ menace ]

 

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châtiment

L’idée m’est venue une fois que si l’on voulait anéantir, écraser, châtier un homme d’une façon assez implacable pour que le pire bandit en tremblât de peur à l’avance, il suffirait de donner à sa besogne un caractère de parfaite absurdité, d’inutilité absolue.

Auteur: Dostoïevski Fédor Mikhaïlovitch

Info:

[ dissuasion ] [ punition ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

détachement

L'essence de la vie spirituelle est dans le renoncement à tous les instruments du pouvoir (la dissuasion, la rétribution et la manipulation) et dans la résistance à tout ce qui veut s'imposer. L'essence de la vie spirituelle est dans tout ce qui a pour propre de libérer les énergies créatrices toujours relativement harmonieuses lorsqu'elles s'écoutent mutuellement.

Auteur: Bédard Jean

Info: Comenius ou combattre la pauvreté par l'éducation de tous, p.45, Liber, 2005

[ élévation ] [ triade ]

 

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dissuasion

La raison pour laquelle il faut beaucoup insister et éditer des prospectus pour que les gens "s'approprient le territoire", c'est qu'ici on a toujours voulu vivre pépère, sans être dérangé, on a toujours cherché la peinardise. C'est historique. La vraie particularité du pays. La seule chose à vendre, peut-être, cette volonté indestructible de rester peinards, qui s'accompagne de chuuut chuuut avec un mouvement des bras et des mains du haut vers le bas à n'importe quelle occasion, et d'une capacité hors norme à faire fuir le touriste en débinant le pays, ah non ici y a rien à voir, et qu'est-ce que vous venez y foutre, les Alpes c'est plus loin et la mer c'est au Sud, vous avez dû vous tromper, tenez, vous reprenez la pénétrante et vous contournez par la gauche et vous remontez : là, y a des trucs à voir.

Auteur: Quintane Nathalie

Info: in "Un oeil en moins", éd. P.O.L., p.258

[ mimiques ] [ indolence ] [ paresse ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

vacherie

Si ... on glisse vers France 2 et qu'on a le malheur de tomber, le même soir, et pratiquement sans transition, sur Marguerite Duras en train de gargouiller au "Cercle de minuit", on se rend compte tout de suite que le même combat se poursuit, la même dissuasion, la même entreprise de liquidation sanitaire et crépusculaire (...) N'ayant plus rien lu d'elle depuis mille ans, j'avais l'esprit frais pour écouter cette Bouche d'Ombre de l'Ecrit Primal, et entendre comme il le mérite son discours sans bords, ce cataclysme verbal de cyclope haché de silences brumeux comme des pubs entrecoupées de neige électronique, ces infra-phrases se multipliant par elles-mêmes dans la bouillie de leur cauchemardesque génération spontanée, ces confettis de rien perpétuellement imposés comme un mystère profond, ces vagues lourdes et noires d'inepties ("On vit dans un bruit d'automobiles, à Paris, est-ce que vous savez ça ?") ...

Auteur: Muray Philippe

Info: Exorcismes spirituels, tome II : Les Mutins de Panurge. Durassic flaque, p. 459

[ littérature ] [ écrivain-sur-écrivaine ]

 

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criminologie

En réalité, ce n’est que sous l’effet d’une pression excessive de son sentiment de culpabilité inconscient qu’une personne en arrive à se livrer à des actes criminels. Le crime, en tant qu’accomplissement substitutif des désirs inconscients tout-puissants propres à l’enfance, est ressenti comme un soulagement dans la mesure où il permet de relier la poussée pulsionnelle du sentiment de culpabilité à quelque chose de réel et d’actuel. Le méfait a pour fonction d’assigner une affectation à ce sentiment de culpabilité devenu trop envahissant. En d’autres termes, le crime sert à fournir une gratification substitutive aux pulsions proscrites et à donner un fondement au sentiment de culpabilité préexistant, tout en le soulageant. Dans ces conditions, le châtiment, qui est, selon l’opinion générale, l’arme de dissuasion la plus efficace contre le crime devient, dans certaines circonstances psychologiques extrêmement communes dans notre culture, la plus dangereuse des incitations inconscientes au crime, étant donné qu’il fournit une gratification au sentiment de culpabilité inconscient qui est à l’origine de l’infraction.

Auteur: Reik Theodor

Info: Dans "Le besoin d'avouer", traduit de l'américain par Sylvie Laroche et Massimo Giacometti, Payot, Paris, 1973, page 401

[ point de vue psychanalytique ] [ jouissance masochiste ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

faux érotisme

Ce qui fait toute la force austère, à vrai dire, d’une émission comme "Sophie sans interdit" sur TF1, le formidable côté sanitaire, hygiénique même, de ce "magazine de charme", réside dans la capacité de dissuasion sans bornes de son animatrice. La regarder cinq minutes, l’écouter surtout, et ça y est, c’est terminé, on a oublié jusqu’à ce qui restait de sens au mot volupté. Deux phrases d’elle en font plus pour vous convertir à l’abstinence que toutes les lourdes et lentes campagnes d’information possibles et imaginables. Une telle niaiserie pétrifiante a quelque chose de miraculeusement prophylactique et humanitaire. La moindre de ses remarques vous glace le fantasme. En nos temps de virus meurtrier, on devrait la montrer tous les jours, Sophie Favier. Ce n’est pas qu’elle soit pénible à regarder, bien au contraire, elle est plutôt alléchante, comme ça, en péplum, avec sa torchère blonde allumée au-dessus de la tête, ou en collant de danse en train de mimer péniblement, avec je ne sais plus quelle chorégraphe, une "leçon d’érotisme" sous vide. Mais tout ce qu’elle fait ou montre n’éveille jamais rien en vous qu’un vague effroi, et en tout cas pas le moindre souvenir de ce qu’ont pu être, jadis, il y a très longtemps, les plaisirs de la chair. Aucune hostilité non plus. On en sort, hébété, comme après une visite morne dans un écomusée lamentable, une espèce de Disneyland en ruine, un conservatoire analphabète, des arts et traditions sexuels disparus. Comme le reste, à la télé, le sexe a l’allure de ces manifestations dispersées depuis des éternités et dont il ne subsiste plus, sur place, que des banderoles abandonnées avec leurs slogans indéchiffrables. 

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 2 : Mutins de Panurge", éd. Les Belles lettres, Paris, 1998, page 459

[ critique ] [ débandant ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

spectacle

(...) le match télévisé est d'abord un événement télévisé tout comme holocauste ou la guerre du Vietnam dont il ne se distingue guère. Ainsi le succès de la télévision en couleurs aux U.S.A, tardif et difficile, date du jour où une grande chaine eut l'idée d'importer la couleur dans le journal télévisé  : c'était alors la guerre du Vietnam et les études ont montré que le "jeu" des couleurs et la sophistication technique qu'apportait cette innovation rendaient plus supportable aux téléspectateurs la vision des images de la guerre. Le "plus" de vérité créait un effet de distanciation ludique à l'événement.

(...) 

Holocauste

On fait repasser les Juifs non plus au four crématoire ou à la chambre à gaz, mais à la bande-son et à la bande-image, à l'écran cathodique et au micro-processeur. L'oubli, l'anéantissement atteint enfin par là à sa dimension esthétique, il s'achève dans le rétro, ici enfin élevé à la dimension de masse. La télé : véritable "solution finale" à l'événement. L'espace de dimension historique qui restait à l'oubli sous forme de culpabilité , de non-dit, n'existe même plus, puisque désormais "tout le monde sait", tout le monde a vibré devant l'extermination - signe sûr que "ça" ne se reproduira plus jamais. Ce qu'on exorcise ainsi à peu de frais et au prix de quelques larmes, ne se reproduira en effet plus jamais, parce que c'est en train, actuellement, de se reproduire et précisément dans la forme même où prétend le dénoncer, dans le médium même de ce prétendu exorcisme : la télévision. Même processus d'oubli, de liquidation, d'extermination, même anéantissement des mémoires et de l'histoire, même rayonnement inverse, même absorption sans écho, même trou noir qu'Auschwitz. Et on voudrait nous faire croire que la TV va lever l'hypothèque d'Auschwitz en faisant rayonner une prise de conscience collective , alors qu'elle en est la perpétuation sous d'autres espèces, sous les auspices cette fois non plus d'un lien d'anéantissement, mais d'un médium de dissuasion.

Auteur: Baudrillard Jean

Info: de la séduction (1988, 246 p., folio essais) p.219, 220

[ formes ] [ manipulation ] [ leurre ] [ lobotomie ] [ divertissement ]

 
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