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christianisme

En quel qu'endroit du monde que vous alliez, vous trouverez Jésus prêché, aimé, adoré... Je suis encore vivant et pourtant mes armées m'ont oublié: Alexandre, César, Charlemagne et moi-même avons fondé des empires, mais sur quoi avons-nous fait reposer notre pouvoir ? Sur la force, tandis que Jésus-Christ a fondé son empire sur l'amour, et des milliers d'hommes donneraient joyeusement à cette heure même leur vie pour lui.. L'union qui unit Jésus-Christ à ses rachetés est plus sacrée, plus impérieuse que quelque union que ce soit. Tous ceux qui croient sérieusement en lui ressentent cet amour surnaturel. Ils aiment quelqu'un qu'ils n'ont pas vu. C'est un fait inexplicable à la raison, impossible aux forces de l'homme; et pourtant il a été accompli. Voilà ce que j'admire au-dessus de toutes choses, moi, Napoléon; plus j'y pense, plus je suis absolument persuadé de la divinité du Christ...

Auteur: Bonaparte Napoléon

Info: le Mémorial de Ste Hélène

[ éloge ] [ croyance ]

 

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harangue

"Nous ne savons pas quelles sont nos chances de survie, nous nous battons donc comme si elles étaient nulles. Nous ne savons pas à quoi nous sommes confrontés, nous nous battons alors comme si c'était contre les noires divinités. Personne ne se souviendra de nous et nous ne serons jamais enterrés sur Titan, c'est pourquoi nous allons construire notre propre mémorial ici. Le Chapter pourrait nous perdre et l'Imperium ne jamais savoir que nous existons, mais l'Ennemi - l'Ennemi sera lui au courant. L'ennemi se souviendra. Nous lui ferons si mal qu'il ne nous oubliera pas tant que les étoiles brillent et avant que l'Empereur vainque à la fin des temps. Lorsque le Chaos sera à l'agonie sa dernière pensée sera pour nous. Ceci est notre mémorial - gravé au coeur du Chaos. Nous ne pouvons pas perdre, Chevaliers grisonnants. Nous avons déjà gagné." Justicar Alaric

Auteur: Counter Ben

Info: Chevaliers Gris

[ combat ] [ guerre ]

 

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étymologie

Pour Friedrich Max Müller, la culture indienne védique représente une adoration de la nature et les dieux sont des forces actives de la nature qui ont été personnifiées, des phénomènes physiques convertis en personnages. Selon lui la mythologie est une "maladie du langage", c'est à dire que le mythe transforme des concepts en êtres et en récits. Ainsi les "dieux" ne furent à l'origine que des idées abstraites, désignées par des noms communs, abstractions transformées par la suite en personnalités imaginaires devenues noms propres. Ainsi du dieu central des Indo-européens, qui apparaît sous divers termes, Zeus, Jupiter, Dyaus Pitar. Tous venant du mot Dyaus que Mûller analyse comme "brillance" et qui précède les mots 'deva', 'deus', 'theos' comme vocables communs pour un dieu, ainsi que les noms de 'Zeus' et 'Jupiter'. En son hommage les brahmanes ont sanskritisé son nom, Max Müller devenant "Moksha Mula" (racine de délivrance)

Auteur: Müller Friedrich Max

Info: wiki et autres sources.

[ indicible théologie ] [ oecuménisme ] [ divinités ] [ idiomes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-hommes

Le point de départ de l'ésotérisme est la conscience que l'âme a gardé de la nécessité de regagner le Paradis perdu de l'Eden où, grâce à l'Arbre de Vie et aux Fleuves de Vie, elle avait accés à l'Esprit. En d'autres termes, son aspiration initiale est sa nostalgie de l'Esprit - sa nostalgie de Dieu, pourrait-on dire, puisque l'Esprit ouvre sur la Divinité.
Or, si celui qui Le cherche est un homme (au sens masculin du terme), il peut arriver que l'Esprit, afin d'engager plus aisément toutes les puissances de l'âme dans la voie spirituelle, soit vu sous son aspect féminin complémentaire, et donc personnifié par une femme. On en a un exemple dans La Divine Comédie, où Béatrice, la bien-Aimée de Dante, symbolise l'un des aspects de l'Esprit. A partir du Paradis terrestre, situé au sommet de la Montagne du Purgatoire, c'est elle qui le guide à travers les Cieux.

Auteur: Lings Martin

Info: Symbole et Archétype, essai sur le sens de l'existence

[ hermétisme ]

 

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nouveau testament

Il y a d'autre part dans l'histoire du Christ, ce paradoxe où une Simone Weil pouvait voir la seule preuve ontologique recevable : qu'il ait affirmé sa divinité et que d'autre part il en ait été en quelque sorte dépouillé... De l'homme il a épousé le doute et l'angoisse — jusqu'à l'agonie. Chesterton a un mot qui va très loin : "Notre religion est la vraie, parce qu'elle est la seule où Dieu un moment a été athée... " C'est Le Mont des oliviers, de Vigny — le Père abandonnant le Fils, le Fils doutant du Père... C'est aussi Nerval, et Jean Paul : "Dieu est mort ! le ciel est vide... Pleurez enfants, vous n'avez plus de Père !"

C'est même peut-être Nietzsche : Dieu mort de compassion pour les hommes...

Que Dieu ait été submergé par la détresse humaine, c'est peut-être l'unique espérance qu'il nous reste...

Auteur: Thibon Gustave

Info: Entretiens avec Philippe Barthelet

[ . ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

étymologie

Il est important de faire remarquer que son nom de "Moïse" était égyptien. Le mot égyptien "mose" signifiait "enfant". C'est une abréviation de certaines formes plus complètes du même mot, telles par exemple que "Amon-mose", c'est-à-dire Amon-enfant, ou "Ptah-mose", c'est-à-dire Ptah-enfant, ces noms étant déjà eux-mêmes des abréviations des formes complètes . "Amon (a donné) un enfant" ou "Ptah (a donné) un enfant". Le mot "enfant" se substitua bientôt avantageusement aux noms entiers composés et le mot "Mose" se retrouve assez fréquemment sur des monuments égyptiens. Le père de Moïse avait certainement donné à son fils un nom où entraient les mots Amon ou Ptah, le nom de la divinité ayant été ultérieurement abandonné, celui de l'enfant resta alors simplement : "Moïse" (Mose). (L's qui se trouve à la fin du nom de "Moses" a été ajouté dans la traduction grecque de l'Ancien Testament et n'appartient pas à la langue hébraïque où ce nom est "Mosche".)

Auteur: Breasted James Henry

Info: Histoire de l’Egypte, Londres, 1934, page 350

[ nom théophore ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déclaration d'amour

Lorsque tu vins, à pas réfléchis, dans la brume,
Le ciel mêlait aux ors le cristal et l'airain.
Ton corps se devinait, ondoiement incertain,
Plus souple que la vague et plus frais que l'écume.
Le soir d'été semblait un rêve oriental
De rose et de santal.

Je tremblais. De longs lys religieux et blêmes
Se mouraient dans tes mains, comme des cierges froids.
Leurs parfums expirants s'échappaient de tes doigts
En le souffle pâmé des angoisses suprêmes.
De tes clairs vêtements s'exhalaient tour à tour
L'agonie et l'amour.

Je sentis frissonner sur mes lèvres muettes
La douceur et l'effroi de ton premier baiser.
Sous tes pas, j'entendis les lyres se briser
En criant vers le ciel l'ennui fier des poètes
Parmi des flots de sons languissamment décrus,
Blonde, tu m'apparus.

Et l'esprit assoiffé d'éternel, d'impossible,
D'infini, je voulus moduler largement
Un hymne de magie et d'émerveillement.
Mais la strophe monta bégayante et pénible,
Reflet naïf, écho puéril, vol heurté,
Vers ta Divinité.

Auteur: Vivien Renée

Info: Recueil : Etudes et préludes, A la femme aimée

[ poème ]

 

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miracles

Lorsque les Barbares furent assez près de Delphes pour en apercevoir le temple, le prophète, nommé Acératus, remarqua que les armes sacrées, auxquelles il n'était point permis de toucher, avaient été transportées hors du lieu saint, et qu'elles étaient devant le temple. Aussitôt il alla annoncer ce prodige aux Delphiens qui étaient restés dans la ville. Mais, quand les Barbares, hâtant leur marche, se furent avancés jusqu'au temple de Minerve Pronaea, il arriva des merveilles encore plus surprenantes que la précédente. On trouve avec raison bien étonnant que des armes aient été transportées d'elles-mêmes hors du temple; mais les autres prodiges qui vinrent ensuite méritent encore plus notre admiration. Comme les Barbares approchaient du temple de Minerve Pronaea, la foudre tomba sur eux; des quartiers de roche, se détachant du sommet du Parnasse et roulant avec un bruit horrible, en écrasèrent un grand nombre. En même temps l'on entendit sortir du temple de Minerve Pronaea des voix et des cris de guerre.

Auteur: Hérodote

Info: L'enquête

[ divinités ] [ historiques ]

 

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Éternel

Il n'y a aucun moyen de percevoir Dieu autrement que par ses oeuvres ; ce sont elles qui indiquent son existence et ce qu'il faut croire à son égard, je veux dire ce qu'il faut affirmer ou nier de lui. Il faut donc nécessairement examiner les êtres dans leur réalité, afin que de chaque branche de science, nous puissions tirer des principes vrais et certains pour nous servir dans nos recherches métaphysiques. Combien de principes ne puise-t-on pas, en effet, dans la nature des nombres et dans les propriétés des figures géométriques, principes par lesquels nous sommes conduits à connaître certaines choses que nous devons écarter de la Divinité et dont la négation nous conduit à divers sujets métaphysiques ! Quant aux choses de l'astronomie et de la physique, il n'y aura, je pense, aucun doute que ce ne soient des choses nécessaires pour comprendre la relation de l'univers au gouvernement de Dieu, telle qu'elle est en réalité et non conformément aux imaginations.

Auteur: Maïmonide Mosche dit le Rambam

Info: Le Guide des égarés, Collection Les Dix Paroles, Verdier, 1983 et Le livre de la connaissance, Quadrige-PUF, 1990

[ manifestation ] [ réalité ] [ méta-moteurs ]

 

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théologie

Il n’y a aucun moyen de percevoir Dieu autrement que par ses œuvres ; ce sont elles qui indiquent son existence et ce qu’il faut croire à son égard, je veux dire ce qu’il faut affirmer ou nier de lui. Il faut donc nécessairement examiner les êtres dans leur réalité, afin que de chaque branche de science, nous puissions tirer des principes vrais et certains pour nous servir dans nos recherches métaphysiques. Combien de principes ne puise-t-on pas, en effet, dans la nature des nombres et dans les propriétés des figures géométriques, principes par lesquels nous sommes conduits à connaître certaines choses que nous devons écarter de la Divinité et dont la négation nous conduit à divers sujets métaphysiques ! Quant aux choses de l’astronomie et de la physique, il n’y aura, je pense, aucun doute que ce ne soient des choses nécessaires pour comprendre la relation de l’univers au gouvernement de Dieu, telle qu’elle est en réalité et non conformément aux imaginations.

Auteur: Maïmonide Mosche dit le Rambam

Info: Le guide des égarés, suivi du Traité des huit chapitres de Moïse

[ religion ] [ rationalisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel