Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 9
Temps de recherche: 0.0329s

sociologie

Il avait loupé le coche du premier mariage prématuré, qui avait laissé la plupart de ses amis avec de grands enfants et une ex-femme, les plaçant dans une trajectoire aussi prévisible que les désordres capillaires et la pilosité faciale de leurs vingt ans.

Auteur: Marlette Doug

Info: Magic time

[ Etats-unis ] [ divorces ]

 

Commentaires: 0

eau

A Edimbourg, la pluie était digne du Jugement dernier. Elle imprégnait les os, les murs des immeubles et la mémoire des touristes. Elle s'attardait des jours entiers, martelait les flaques au bord des routes et provoquait des divorces - une présence glaciale, meurtrière et envahissante.

Auteur: Rankin Ian

Info: L'Etrangleur d'Edimbourg

[ climat ]

 

Commentaires: 0

week-end

Chez l’homme, la semaine de travail de cinq jours favorise l’alcoolisme, l’infidélité conjugale, le suicide causé par l’ennui, l’enracinement des valeurs consuméristes et les divorces pour incompatibilité d’humeurs, car, de fait, les longues quarante-huit heures que durent le samedi et le dimanche peuvent rendre insupportable à l’épouse la présence du mari, et vice versa.

Auteur: Agudelo Darío Jaramillo

Info: Mécanique d'un homme heureux

[ couple ] [ routine ] [ cycle hebdomadaire ]

 

Commentaires: 0

compromission

Si c’est ça l’écriture, si c’est ça la poésie, je demande qu’on m’inocule de ce pas des parasites dans la tête : j’ai gagné 47$ en 20 ans d’écriture et je pense que ces 2$ de revenus par an (sans compter les timbres, le papier, les enveloppes, les rubans, les divorces et les machines à écrire) me dispensent de subir cette dinguerie particulière et si je dois tenir la main de ces dieux en cartons pour promouvoir une rime édentée, j’aime autant voir mes mains pleines de kystes et me réfugier au paradis des refus.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à James Boyer May, 13 décembre 1959

[ vacherie ] [ éditeurs ] [ jugement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

planète terre

Les plaques tectoniques se déplacent lentement à l'échelle humaine, mais elles ont une telle inertie que l'on peut aisément se projeter dans l'avenir pour au moins quelques millions d'années. Elles continueront leur ballet avec des rapprochements, mariages, chevauchements, divorces, fractures pendant quelques centaines de millions d'années tant que l'intérieur du globe ne sera pas suffisamment refroidi. Même si ce temps semble très long à nos yeux, il ne s'agit cependant pas d'une éternité car progressivement la Terre refroidit : les échanges de chaleur se feront de moins en moins importants pour finalement s'arrêter. La Terre deviendra un solide parfaitement stable sans déplacement, comme le sont aujourd'hui la Lune ou Mars. Mais cette échéance nous laisse encore quelques centaines de millions d'années de danse des plaques.

Auteur: Wever Patrick De

Info: La Valse des Continents, Chapitre 7 : Les continents de demain.

[ dérive des continents ] [ prospective ] [ évolution ]

 

Commentaires: 0

femmes-hommes

Le divorce est devenu un passe-temps lucratif, simple a exercer et facile a oublier. Les femelles, selon le degré de leur ambition peuvent le répéter aussi souvent qu'elles le désirent et entrer ainsi en possession de sommes astronomiques. Une autre bonne affaire, c'est la mort du mari. Certaines dames préfèrent cette méthode-là. Elles savent que la période d'attente ne se prolongera pas trop. Le surmenage et l'hypertension s'associent généralement pour retirer le pauvre diable de la circulation. Il expirera, a son bureau, un flacon de benzédrine dans une main, une boite de tranquillisant dans l'autre.
Ces terrifiantes perspectives sont loin de décourager les jeunes générations. Plus le taux de divorces augmente, plus les jeunes gens s'y exposent. Ils se marient comme des rats, avant même d'être pubères. Et pour la plupart, a trente-cinq ans, ils ont déjà deux ex-femmes à leur compte.

Auteur: Dahl Roald

Info: Kiss, kiss

[ argent ] [ séparation ]

 

Commentaires: 0

réussite du mariage

C’est au nom de la blafarde authenticité, et contre le "mensonge" alors qualifié de "bourgeois", que s’est développé, il y a trente ans, toute la libération des mœurs (et jusque dans le langage, puisque l’ "innommable" d’autrefois habite désormais confortablement toutes les bouches, à commencer par celles des "nouvelles Eves" depuis qu’il n’y a précisément plus rien à nommer) ; et c’est au nom d’un "rapport vrai", stupidement considéré comme possible, que se sont multipliés les divorces, qui ne sont que l’expression implacablement monogame d’un désir anérotique de vivre enfin une vie véritable avec quelqu’un d’authentique. […]

La sexualité est si bien morte que sa place est devenue, comme le constatent les bourriques sociologues, "centrale et toute-puissante" dans le couple, dès lors transformé en roue carrée burlesque, et chargée d’un fardeau de plus, celui de l’épanouissement à deux, ce qui ne fait que lui ajouter une coloration encore plus sombre que toutes celles que, par définition et par principe, cette institution possédait déjà.

Auteur: Muray Philippe

Info: Dans "Exorcismes spirituels, tome 3", Les Belles Lettres, Paris, 2002, page 28

[ idéal dévitalisant ] [ vision romantique ] [ pression sociale contre-productive ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

convives

Comme ces gens étaient mornes et vulgaires ! Lily les passa en revue avec une impatience méprisante : Carry Fisher, ses épaules, ses yeux, ses divorces, et tout son air d’incarner un piquant "écho mondain" ; le jeune Silverton, qui avait eu l’intention de gagner sa vie à corriger des épreuves et d’écrire un poème épique, et qui maintenant vivait de ses amis et ne faisait plus que la critique des truffes ; Alice Wetherall, une liste de visites personnifiée, dont les convictions les plus ardentes avaient trait au style des invitations et à la gravure des menus ; Wetherall avec son perpétuel tic nerveux d’assentiment, son air d’être de l’avis des gens avant même de savoir ce qu’ils disent ; Jack Stepney, avec son sourire présomptueux et ses yeux inquiets, à mi-chemin entre l’huissier et une héritière ; Gwen Van Osburgh, avec tout le candide aplomb d’une jeune fille à qui l’on a toujours dit qu’il n’y a personne de plus riche que son père.

Auteur: Wharton Edith

Info: Dans "Chez les heureux du monde"

[ vacherie ] [ imposteurs ] [ galerie de portraits ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Stephen Paddock, le papy du futur ?
La tuerie de Las Vegas préfigure peut-être une nouvelle criminalité, celle des vieux et des malades qui n’ont rien à perdre dans une société du tout juridique où la morale n’a plus d’effet.
Stephen Craig Paddock, le tueur de Las Vegas, était trop vieux, trop riche, trop indifférent à la religion, à la politique - et même aux armes à feu - pour que son geste soit intelligible selon les grilles d’interprétation ordinaires. Et loin d’être un fou ou un être isolé, il était "normal", il avait une famille et une fiancée. Il n’avait d’ailleurs pas le moindre antécédent judiciaire. Angoissée par cette absence de sens, la presse chercha dans ses gènes l’explication de son massacre : son père avait été un gangster. Mais cette hypothèse loufoque ne satisfit personne. On prêta très peu d’attention au fait qu’il choisit de tuer des jeunes gens qui écoutaient un concert de musique country, celle que l’affreux retraité adorait. Des jeunes, donc, auxquels il aurait pu s’identifier. Comme si, au crépuscule de sa vie, il regrettait tant de quitter ses joies et ses délices qu’il en devint hargneux et envieux au point de vouloir éliminer ceux qui avaient devant eux de longues décennies pour en profiter.
Peut-être avait-il choisi d’en finir avec sa propre existence, ne supportant pas la vieillesse ou une maladie grave. Mais avant, Paddock voulait assouvir sa haine envers les jeunes bienheureux.
Cette hypothèse serait terrifiante si on la prenait non pas comme l’explication de l’acte isolé d’un homme mais comme une nouvelle manière d’appréhender nos rapports aux normes. En effet, que se passerait-il si la seule contrainte que nous ressentions était celle de la loi, si nous nous détachions complètement de celle de la morale ? Celle-ci était la grande obsession de la romancière américaine Patricia Highsmith. Dans son roman Ripley s’amuse, elle avait imaginé les comportements d’un homme, au bord de la mort, à qui l’on proposait de tuer pour sauver sa famille de la misère.
Bien sûr, la plupart de ceux qui arrivent à la fin de leur vie ne commettent pas des actes aussi graves, même si ces derniers restent impunis, parce que des contraintes morales les en empêchent justement.
Mais notre société ne cesse de saper ce rapport que nous entretenons avec la morale.
Depuis quelques décennies, l’Etat cherche à régler l’ensemble de nos comportements, ceux qui atteignent les autres, mais aussi ceux qui ne portent atteinte qu’à nous-mêmes, et cela commence de plus en plus tôt dans la vie. Il est vrai que les instances dites intermédiaires, comme la famille, l’école ou le travail, sont si fragilisées qu’elles peinent à imposer des normes. Désormais, ces institutions semblent incapables de fonctionner sans que les comportements, y compris les plus anodins, soient réglés par le droit. Ce nouveau travers de nos sociétés n’a-t-il pas comme conséquence l’incroyable cynisme que l’on peut attribuer à Paddock ? Ce travers permet, en effet, d’éviter les comportements antisociaux les plus graves, seulement si l’on risque d’être pris et puni.
Dans un tel monde, le groupe le plus redouté serait celui constitué par les personnes très âgées ou très malades, celles qui n’ont plus rien à perdre, et non plus par les jeunes. Complètement indifférentes à leur réputation post-mortem, elles formeraient des bandes se livrant aux pires turpitudes et suscitant la peur autour d’elles. Leur cynisme sera tel qu’elles devront être l’objet d’une surveillance constante et envahissante.
Des dispositifs techniques de contrôle viendront combler l’absence de sentiment de culpabilité des citoyens, celui-ci n’étant plus intérieur mais extérieur. Sauf à faire marche arrière sur cette bêtise qu’est le tout juridique, sauf à redonner du pouvoir aux instances intermédiaires, lesquelles devront être repensées à leur tour.
Mais quels efforts ne serions-nous pas prêts à faire pour éviter que des tueries comme celles de Sin City (Frank Miller et Robert Rodriguez, 2005), la ville du vice et du péché, ne deviennent aussi banales que les divorces ou les vols ? Pour empêcher que des salauds comme Paddock ne deviennent demain le type le plus courant du papy.

Auteur: Iacub Marcela

Info: Le nouvel observateur, 6 octobre 2017, 18:56

[ normalisation ] [ désenchantement ] [ tueur de masse ] [ amoralité ]

 

Commentaires: 0