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pornographie

Le phallus en ce siècle devient doctrinaire.

Auteur: Michaux Henri

Info: Face aux verrous

[ verge ]

 

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collectivisme

L’égalitarisme doctrinaire s’efforce vainement de contraindre la nature, biologique et sociale, et il ne parvient pas à l’égalité mais à la tyrannie.

Auteur: Aron Raymond

Info:

[ progressisme ] [ utopie ] [ mauvaise idée ] [ dénigré ]

 
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Ajouté à la BD par Bandini

principes

Qui a besoin d'être logique ? Le lourdaud et le doctrinaire, ces gens ennuyeux qui mènent leurs principes jusqu'à la fin amère de l'action, jusqu'à la reductio ad absurdum de la pratique.

Auteur: Wilde Oscar

Info:

[ déterminisme ] [ dénigré ]

 

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système

Qui veut de la cohérence ? Les imbéciles et les doctrinaires, les ennuyeux qui poussent leurs principes jusqu'à la fin amère de l'action, jusqu'à la reduction ad absurdum de leur mise en pratique. Pas moi.

Auteur: Wilde Oscar

Info: Intentions/Oeuvres, la Pléiade, Gallimard 1996 <p.775>

 

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obscurantistes

Aujourd'hui, la théorie de l'évolution est un fait accepté par tous, sauf par une minorité fondamentaliste, dont les objections ne sont pas fondées sur le raisonnement mais sur l'adhésion doctrinaire à des principes religieux.

Auteur: Watson James Dewey

Info: Molecular Biology of the Gene

[ créationnistes ] [ conservateurs ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

vacherie

Un matin, Marina [Tsvetaeiva] se rend à Prague pour assister à une conférence du doctrinaire de l’anthroposophie, Rudolf Steiner – qui, dans sa jeunesse, avait suivi les cours de philosophie d’Elisabeth Förster, la sœur de Nietzsche, antisémite notoire et future adepte d’Adolf Hitler. Marina remarque qu’il a le même visage que Baudelaire, "c’est-à-dire du Diable" ; elle ironise : "Pourquoi Steiner, s’il est extralucide, ne voit-il pas à quel point ses ouvrages sont ennuyeux ?".

Auteur: Pajak Frédéric

Info: Dans "Manifeste incertain", volume 7, page 190

[ dénigrer ] [ rasoir ] [ écrivains ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

personnalité

Je ferai aux hommes politiques de l'école doctrinaire et métaphysique un reproche qui étonnera au premier abord ceux qui les connaissent : c'est d'avoir trop peu d'amour-propre. Ces esprits, dans les théories sophistiquées et superfines qu'ils appliquent au gouvernement de la société, supposent trop que le commun des hommes leur ressemblent. L'humanité est plus grossière et plus forte en appétits que cela ; c'est comme si l'on voulait juger de l'ensemble d'une végétation rustique par quelques fleurs panachées de la serre du Luxembourg.

Auteur: Sainte-Beuve Charles-Augustin

Info: Portraits littéraires, Robert Laffont, Bouquins 1993, Pensées p.1076

[ ternes politiciens ]

 

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fanatique

De tous les despotismes, celui des doctrinaires ou des inspirés religieux est le pire. Ils sont si jaloux de la gloire de leur Dieu et du triomphe de leur idée qu'il ne leur reste plus de coeur ni pour la liberté, ni pour la dignité. ni même pour les souffrances des hommes vivants. des hommes réels. Le zèle divin, la préoccupation de l'idée finissent par dessécher dans les âmes les plus tendres, dans les coeurs les plus humains, les sources de l'amour humain.

Auteur: Bakounine Mikhaïl

Info: Dieu et l'État, p.62, Mille et une nuits, n°121, 2000

 

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désillusion

Si je me mettais à la place d'un Français de ces dernières décennies, à quoi pourrais-je adhérer ?
A la démocratie ? Mais, au bout d'un siècle d'abus du mot "peuple", après la mystique de la liberté et après son épuisement, après la vérification de l'utilité et l'inutilité des principes de la Révolution, quel contenu nouveau pourrais-je lui attribuer ? Un peuple peut avoir fait une grande Révolution, imitée partout, le jour où ses idées sont compromises, il perd sa primauté idéologique. Un siècle consacré à préparer la Révolution et un autre à la répandre avaient rendu la France incontournable sur le plan doctrinaire et politique. Mais les idéaux de 1789 se sont altérés ; il ne reste de leur prestige qu'une désuète grandiloquence. La plus grande révolution moderne finit comme une vieillerie de l'esprit. Qu'a-t-elle été ? Une combinaison de rationalisme et de mythes : une mythologie rationaliste. Plus précisément : la rencontre de Descartes et de l'homme de la rue.
La démocratie ne procure plus aucun frisson et, en tant qu'aspiration, elle est fade et anachronique.

Auteur: Cioran Emil Michel

Info: De la France, 1941.

[ politique ] [ suffrage universel ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

pédanterie

Bouvard et Pécuchet était une vengeance : et une vengeance d'intellectuel. Ce qui irritait Flaubert depuis sa jeunesse, c'était la bêtise. Ce qu'il appelait la bêtise comprenait la vulgarité, la bassesse, la badauderie, le conformisme bien entendu. Mais ce n'est pas cette infanterie de la bêtise que Flaubert veut faire défiler dans Bouvard et Pécuchet, c'est une forme plus subtile de la bêtise : c'est l'état major de la bêtise, essentiellement l'assurance, la satisfaction de soi, la fermeté dans l'affirmation, le ton pontifiant, c'est-à-dire sur le plan intellectuel l'importance et le dogmatisme. Le niais parvenu, le monsieur Jourdain de la littérature est un ridicule : mais le doctrinaire, le fanatique, le penseur engoncé dans sa cravate et sa certitude sont des imbéciles dangereux. Flaubert l'a répété cent fois, c'est ce dogmatisme qu'il hait. La sottise des intellectuels, pour lui, c'est de vouloir conclure. Il n'y a des faits. Ces faits ne s'ordonnent pas entre eux, on ne peut en tirer aucune image du monde. Et conclure est une escroquerie ou une folie. Penser c'est seulement décrire honnêtement ce qui est.

Auteur: Bardèche Maurice

Info: biographie de Flaubert

[ suffisance ]

 

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