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animal domestique

Félis domesticus est une appellation erronée : à ce jour, les chats ne sont pas encore domestiqués.

Auteur: Baker Stephen

Info: Comment vivre avec un chat névrotique

[ humour ]

 

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infobésité

L’esprit ne peut survivre lorsqu’il est défini comme un bien culturel et distribué à des fins de consommation. La marée de l’information précise et d’amusements domestiqués, rend les hommes plus ingénieux en même temps qu’elle les abêtit.

Auteur: Horkheimer Max

Info: Dialectique de la raison, Gallimard, p. 17

[ essorage ] [ involution psychique ] [ divertissements ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

servitude

En fin de compte, la guerre a contribué à une grande découverte : les hommes peuvent être domestiqués au même titre que les animaux. Au lieu de tuer un ennemi vaincu, on peut le réduire en esclavage ; en échange de sa vie, on peut le faire travailler. On a pu comparer l'importance de cette découverte à celle de l'apprivoisement des animaux.

Auteur: Childe Vere Gordon

Info: Man makes himself

[ historique ] [ inégalités ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

pandémies

Ebola est une zoonose. Tout comme la peste bubonique. Tout comme la grippe espagnole de 1918-1919, dont la source ultime était un oiseau aquatique sauvage et qui, après être passée par une combinaison d'animaux domestiqués (un canard dans le sud de la Chine, une truie dans l'Iowa ?), a fini par tuer jusqu'à 50 millions de personnes avant de sombrer dans l'oubli.

Auteur: Quammen David

Info: Spillover : Infections animales et la prochaine pandémie humaine

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

être humain

Les ennemis mortels de l'homme ne sont pas ses congénères d'un autre continent ou d'une autre race ; ce sont les aspects du monde physique qui limitent ou défient son contrôle. Germes et maladies qui l'attaquent, lui, ses plantes et ses animaux domestiqués, ainsi que les insectes qui portent beaucoup de germes, assurant aussi dommages et blessures directes. Ce n'est pas le temps de l'homme, quelque soit sa supériorité en taille et en intelligence ; c'est littéralement l'âge des insectes.

Auteur: Allee Warder Clyde

Info:

[ fragile ] [ impuissant ]

 

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humanité

L’agriculture est une invention humaine assez récente, et à bien des égards, ce fut l’une des idées les plus stupides de tous les temps. Les chasseurs-cueilleurs pouvaient subsister grâce à des milliers d’aliments sauvages. L’agriculture a changé tout cela, créant une dépendance accablante à quelques dizaines d’aliments domestiqués, nous rendant vulnérables aux famines, aux invasions de sauterelles et aux épidémies de mildiou. L’agriculture a permis l’accumulation de ressources produites en surabondance et, inévitablement, l’accumulation inéquitable ; ainsi la société fut stratifiée et divisée en classes, et la pauvreté finalement inventée.

Auteur: Sapolsky Robert

Info: Pourquoi les zèbres n’ont pas d’ulcère

[ progrès ] [ rationalisation ] [ abrutissement inconscient ]

 

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homme-animal

Depuis les temps de la préhistoire, les rapports entre l'Homme et les animaux ont été au centre de notre évolution. D'abord chassés, puis chasseurs, nous les avons souvent combattus, mais aussi apprivoisés, puis domestiqués et enfin aimés : ils nous ont tant apporté !
Que l'ont pense au loup devenu chien, notre fidèle compagnon, ou un cheval qui nous a permis de faire de prodigieux bonds pour maîtriser notre environnement, notre relation aux animaux est au cœur de notre identité. Les mythes et les divinités que nous leur consacrons sont bien là pour le prouver.

Auteur: May Olivier

Info:

[ historique ]

 

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homme-animal

J'avais conscience que bien des hommes ayant amassé plus de millions qu'ils ne pourraient jamais en dépenser montraient un appétit féroce pour plus d'argent encore et n'avaient aucun scrupule à tromper les ignorants et les démunis en piochant dans leurs maigres rations pour assouvir un peu cette faim. J'ai procuré à une centaine d'animaux sauvages et domestiqués la possibilité d'accumuler des réserves de nourriture, mais aucune d'entre elles ne l'a fait. Les écureuils, les abeilles et certains oiseaux ont fait des réserves, mais ils se sont arrêtés lorsqu'ils ont réuni leurs provisions pour l'hiver et n'ont pu être persuadés d'en rajouter, ni ouvertement, ni par ruse. Pour soutenir leur réputation mal assurée, les fourmis prétendaient faire des réserves, mais je n'ai pas été dupe. Je connais bien la fourmi. Ces expériences m'ont convaincu qu'entre l'homme et les animaux supérieurs, il y a une différence : lui est avare et pingre, eux ne le sont pas.

Auteur: Twain Mark

Info: Cette maudite race humaine

[ comparés ] [ sagesse ]

 

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mémétique

... pour la plupart, les mots en français n'ont pas d'auteur, pas plus que de concepteurs délibérés. Ils ont été ré agencés inconsciemment au cours des siècles. Cela est trivial. Mais une fois que vous adoptez le point de vue du mème, vous réalisez que les mots ne sont que certaines pratiques culturelles pour lesquelles tout ça est vrai. Dans une culture, les mots sont des mèmes qui peuvent être prononcés, mais il y a aussi des mèmes très complexes qui ne peuvent pas l'être.

Les mots sont très complexes : ils sont des systèmes et les parties d'un système lui-même très complexe - le langage. Si nous voulons comprendre l'agencement de celui-ci et comment ses parties fonctionnent, reconnaissons qu'il est en fait un genre très curieux d'artefact. C'est un produit de la sélection naturelle, mais pas directement : la différence qui existe entre le français et l'anglais n'est pas dans nos gènes. Nous avons connu l'évolution d'une capacité à être des locuteurs, un processus très puissant, mais il y a aussi eu une évolution culturelle du langage : les langues se sont réagencées elles-mêmes, pour s'ajuster au cerveau, et aucun être humain n'a été le concepteur de cet ajustement !

Nous avons donc besoin des mèmes, ces entités compétitives à réplication différentielle, qui sont en compétition pour du "temps de maintien" dans les cerveaux. Les mèmes établissent des structures, qui jouent ensuite des rôles essentiels dans la tendance des mèmes à se répliquer. J'aime l'idée qu'il existe des mèmes sauvages et des mèmes domestiqués. Les mots sont aussi des mèmes sauvages : l'"Académie française" essaie de domestiquer le français, mais avec très peu de succès... Pas besoin de l'"Académie" ! Mais le calcul, lui, a besoin d'une académie : il ne se diffuserait pas sans une aide importante. Le calcul n'est pas assez "accrocheur" pour se reproduire par lui-même. Il a besoin d'une aide et doit être implanté méticuleusement dans les jeunes esprits, avec beaucoup de pratique. Tels sont les mèmes domestiqués - les mèmes de la science, de la religion, de l'opéra... Les humains ont consciemment projeté de les développer, d'être leurs protecteurs. Nous n'en sommes pas justes les vecteurs - comme pour les maladies ou les préjugés - mais aussi les gardiens. C'est une idée très fédératrice, qui comble le fossé entre Shakespeare et... (rires) la publicité, la propagande, les hymnes populaires, les religions, et tout simplement les habitudes.

Auteur: Dennett Daniel C.

Info:

[ vocabulaire ] [ éphémère ] [ métalangage ] [ phonèmes ] [ mimétisme ] [ modes ] [ consensualités conceptuelles ] [ langage du futur ] [ codages humains ]

 
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