Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 133
Temps de recherche: 0.0632s

inactivité

À l'évidence, la mondialisation qui submerge notre monde moderne est un modèle hyperactif, hyperfinancier, perpétuellement à la recherche de progrès. Elle est dominée par l'Amérique, donc sous le joug de la position protestante. C'est sans doute pour cette raison que la notion de loisir a remplacé celle de vacances (étymologiquement : "vide"). Le vocable "loisir" vient du verbe latin licere signifiant "permettre". Littéralement, le loisir est ce qui est loisible, donc ce qui est permis. D'ailleurs, à l'armée comme à l'hôpital, quand on veut s'absenter, on sollicite une permission, la fameuse perm' bien connue des bidasses comme des malades.
De nos jours, si ne pas travailler est (à la rigueur) autorisé, voire recommandé, ne rien faire, vaquer, être en vacance est mal vu. La cessation de travail ne signifie plus farniente, mais présuppose que l'on s'adonne à une autre activité. Flemmarder au soleil n'est plus à la mode. Vive les séjours à thème, les voyages sportifs ou culturels, les clubs Méditerranée où le GM pris en charge de matin au soir court de compétitions sportives en animations soi-disant culturelles ! La loi sur les trente-cinq heures a d'ailleurs constitué un signal fort dans ce sens et il est reconnu que ce sont les magasins de bricolage et de sport (et, en conséquence directe, la petite chirurgie et les urgences) qui en ont le plus bénéficié sur le plan commercial.
Cesser de travailler signifie s'activer autrement.

Auteur: Lemoine Patrick

Info: S'ennuyer, quel bonheur !

[ chômage ] [ occupation ]

 

Commentaires: 0

pouvoir

A.Z. : C'est le mondialisme, la globalisation. Autrement dit : la domination mondiale. Et comme cette idée est assez antipathique, on la masque sous le discours plus vague et généreux d'unification planétaire, de transformation du monde en un tout intégré. C'est le vieux masque idéologique soviétique ; celui de l'amitié entre les peuples, "amitié" destinée à couvrir l'expansionnisme. En réalité, l'Occident procède actuellement à un changement de structure à l'échelle planétaire. D'un côté, la société occidentale domine le monde de la tête et des épaules et de l'autre, elle s'organise elle-même verticalement, avec le pouvoir supranational au sommet de la pyramide.
V.L. : Un gouvernement mondial ?
A.Z. : Si vous voulez.
V.L. : Croire cela n'est ce pas être un peu victime du fantasme du complot ?
A.Z. : Quel complot ? Il n'y a aucun complot. Le gouvernement mondial est dirigé par les gouverneurs des structures supranationales commerciales, financières et politiques connues de tous. Selon mes calculs, une cinquantaine de millions de personnes fait déjà partie de cette supra société qui dirige le monde. Les États-Unis en sont la métropole. Les pays d'Europe occidentale et certains anciens "dragons" asiatiques, la base. Les autres sont dominés suivant une dure gradation économico-financière. Ça, c'est la réalité. La propagande, elle, prétend qu'un gouvernement mondial contrôlé par un parlement mondial serait souhaitable, car le monde est une vaste fraternité. Ce ne sont là que des balivernes destinées aux populations.

Auteur: Zinoviev Alexandre

Info: entretien réalisé par Victor Loupan à Munich juin 1999

[ planète terre ]

 

Commentaires: 0

passe-temps

À l'évidence, la mondialisation qui submerge notre monde moderne est un modèle hyperactif, hyper financier, perpétuellement à la recherche de progrès. Elle est dominée par l'Amérique, donc sous le joug de la position protestante. C'est sans doute pour cette raison que la notion de loisir a remplacé celle de vacances (étymologiquement : " vide "). Le vocable " loisir " vient du verbe latin licere signifiant " permettre ". Littéralement, le loisir est ce qui est loisible, donc ce qui est permis. D'ailleurs, à l'armée comme à l'hôpital, quand on veut s'absenter, on sollicite une permission, la fameuse perm' bien connue des bidasses comme des malades.
De nos jours, si ne pas travailler est (à la rigueur) autorisé, voire recommandé, ne rien faire, vaquer, être en vacance est mal vu. La cessation de travail ne signifie plus farniente, mais présuppose que l'on s'adonne à une autre activité. Flemmarder au soleil n'est plus à la mode. Vive les séjours à thème, les voyages sportifs ou culturels, les clubs Méditerranée où le GM pris en charge de matin au soir court de compétitions sportives en animations soi-disant culturelles ! La loi sur les trente-cinq heures a d'ailleurs constitué un signal fort dans ce sens et il est reconnu que ce sont les magasins de bricolage et de sport (et, en conséquence directe, la petite chirurgie et les urgences) qui en ont le plus bénéficié sur le plan commercial.
Cesser de travailler signifie s'activer autrement.

Auteur: Lemoine Patrick

Info: S'ennuyer, quel bonheur !

[ occupation ]

 

Commentaires: 0

classes sociales

Dostoïevski est particulièrement sensible à une caractéristique de sa nation. Depuis Pierre le Grand, qui a joué la carte de l’européanisation brutale, la structure de la société a été assez profondément modifiée. Certes il existe, probablement depuis toujours, une opposition entre deux grandes classes. Ce qui est relativement nouveau, depuis Pierre le Grand, tient en deux traits importants.

D’une part la noblesse recrute largement, s’enrichit de nouvelles ouailles, depuis que l’administration, dominée par la logique de la "table des rangs", confère la noblesse aux plus gradés, automatiquement, sans considérer les traditions familiales. Pouchkine n’est sans doute pas le seul à avoir signalé le phénomène, dont il estime avoir lui-même à souffrir. On assiste à des conflits à l’intérieur de la classe privilégiée. Certaines pages de L’Idiot peignent avec précision cet état de choses. Une fois de plus, la cohérence de l’objet dont on parle demanderait un examen sérieux.

D’autre part, la nouvelle aristocratie qui mêle ancienne noblesse et vilains savonnés, construit son unité de façade autour d’un style de vie qu’ignorait l’ancienne Russie. L’histoire de la barbe, qui peut faire rire, est hautement symbolique. Les gentilshommes, comme le disent Pouchkine et bien d’autres, sont rasés. Il est vrai qu’au début du XIXe siècle, une évolution s’est produite. Les perruques disparaissent. Les portraits exhibent des moustaches, des favoris voire des barbes entières. Cette évolution du système pileux dans l’aristocratie ne signifie pas un retour aux mœurs traditionnelles. C’est l’effet d’une mode venue de l’Occident.

Auteur: Backès Jean-Louis

Info: "Dostoïevski et la logique", YCMA-Press, Paris, 2021, pages 310-311

[ historique ] [ occidentalisation ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

fric

On peut dire que l'argent est un instrument neutre qui n'a comme tel un effet ni positif ni négatif. Il constitue un simple substitut du troc : une marchandise spécialement conçue pour l'échange. Une image tout à fait différente émerge cependant au plan historique. A l'origine, les sociétés féodales étaient dominées par la caste des guerriers qui s'appropriait les terres par la force. Ils sont ce que Hegel nomme les "Maîtres". En face d'eux se tient la majorité de la population, les "esclaves" devenus "serfs" par la suite. Les uns travaillent, les autres règnent sur eux. Pour pouvoir faire circuler les produits issus de cette division du travail, il fallait les marchands. Ils vont de pays en pays, vendent leurs marchandises et vivent de leur profit. Pour ce commerce, on a besoin de l'argent comme instrument de la circulation. Au moyen âge et surtout pendant la renaissance, les régnants font une découverte surprenante. Ils n'ont plus besoin de la violence comme base de leur règne. L'argent rend le même service. Avec lui, on peut amener quelqu'un à travailler pour soi, sans autre violence. La révolution française et sa nouvelle redistribution du pouvoir n'a rien changé à cela. Les aristocrates ont vite compris qu'il pouvaient renoncer à leurs privilèges seigneuriaux s'ils possédaient suffisamment d'argent. L'épée ou le sabre ne sont plus nécessaires, on peut arranger tout cela de la même manière avec de l'argent. Aristote avait reconnu cet aspect de l'argent comme l'héritier de la violence sociale. L'argent reflète le rapport de domination et remplace l'instrument de la violence.

Auteur: Jorion Paul

Info:

[ influence ] [ historique ] [ arme ]

 

Commentaires: 0

morale de la forme

Rien n'est plus déréglé que le roman, en ce sens qu'il n'a pas de règles de confection valables de façon générale ; mais, en même temps, rien n'est davantage dominé par le complexe de la norme. Le roman ne peut épouser que lui-même, et ce mariage est monogame, comme il sied à un monothéiste. Mais il y a plus. Le roman est l'Hérode des récits. Il ne peut se dérouler qu'en tuant sans cesse de possibles récits, comme ce Juggernaut (*) qui écrasait les fidèles ; et c'est ce qui fait que les récits se mettent en travers du cours du roman. Quand Don Abondio (**) rencontre les sbires, il doit passer sur le cadavre du récit des sbires - de quoi se sont-ils parlé en venant à cette bifurcation ? - et sur le cadavre du récit qui voulait naître autour de cette petite chapelle peinte d'âmes du purgatoire ; et, peu après, cet "On raconte que le prince de Condé" n'est-il pas l'aveu d'un récit nié, necatus (***) ? En somme, on ne peut écrire un roman qu'en renonçant aux minuscules et répétitives hérésies des récits ; aux monstruosités éphémères ; aux perversions hâtives ; aux notations pour un délire.  Non pas qu'un roman ne puisse être un délire hérétique, monstrueux, pervers ; mais l'hérésie constante se transforme en orthodoxie ; la monstruosité qui perdure se solidifie en une mutation heureusement réalisée ; la perversion accueillie et acceptée devient convenable et comme il faut ; et le délire donne lieu, après trois chapitres, à un nouveau langage, d'une grammaire et d'un lexique robustes.

Auteur: Manganelli Giorgio

Info: in "Le bruit subtil de la prose", éd. du Promeneur, p. 37-38 - (*) Juggernaut : char de procession du dieu Krishna, dont on disait qu'il n'hésitait pas à écraser les fidèles qui se trouvait sur sa route ; (**) Don Abondio : personnage principal des "Fiancés" de Manzoni ; (***) necatus : qui a été tué (latin)

[ littérature ] [ narration ] [ sacrifice ] [ liberté narrative ] [ contraintes narratives ] [ écriture fermeture ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Benslama

philosophe-sur-philosophe

Au cours de la période qui a suivi 1914, trois philosophies ont successivement dominé le monde philosophique britannique : d'abord celle du Tractatus de Wittgenstein ; ensuite celle des positivistes logiques ; et enfin celle des Investigations philosophiques de Wittgenstein. Parmi ces écoles, la première a eu une influence considérable sur ma propre pensée, bien que je ne pense pas aujourd'hui que cette influence ait été entièrement bonne. 

La deuxième école, celle des Positivistes logiques, avait ma sympathie générale, bien que je ne sois pas d'accord avec certaines de ses doctrines les plus distinctives. La troisième école, que j'appellerai par commodité WII (Wittgenstein deux) pour la distinguer des doctrines du Tractatus que j'appellerai WI (Wittgenstein un), reste pour moi totalement inintelligible. Ses doctrines positives me paraissent triviales et ses doctrines négatives infondées. 

Je n'ai rien trouvé dans les Investigations philosophiques de Wittgenstein qui me paraisse intéressant et je ne comprends pas pourquoi toute une école trouve dans ses pages une sagesse importante. Psychologiquement, c'est surprenant. 

Le premier Wittgenstein, que je connaissais intimement, était un homme passionné par une intense réflexion, profondément conscient des problèmes difficiles dont je ressentais, comme lui, l'importance, et doté (du moins le croyais-je) d'un véritable génie philosophique. 

Le dernier Wittgenstein, au contraire, semble s'être lassé de la réflexion sérieuse et avoir inventé une doctrine qui rendrait cette activité inutile. Je ne crois pas un seul instant qu'une doctrine avec ces conséquences paresseuses puisse être vraie. Je me rends compte, cependant, que j'ai un très fort préjugé contre elle, car, si elle est vraie, la philosophie est, au mieux, une assistance légère pour lexicographes, et au pire, un divertissement mondain.

Auteur: Russell Bertrand

Info: My Philosophical Development (1959), Ch.XVIII: Some Replies to Criticism, pp. 215-6

[ . ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

tour d'horizon

A mesure qu'ils avancent dans leur oeuvre de prospection, les sémioticiens s'aperçoivent que tout est communication, la langue bien sûr, mais aussi les images, les sons, les objets, les gestes, et que tous ces phénomènes constituent des systèmes de signes qui doivent être étudiés en ramenant chaque message aux codes qui en régissent l'émission et la compréhension. Comprendre les systèmes de signes impose toutefois d'envisager les codes comme des structures, puis de recouvrir à des structures toujours plus vastes, dans un mouvement de régression vers la matrice originelle de toute communication possible, vers un prétendu Code des Codes qui devrait représenter la détermination "naturelle" précédant toute culture. Mais si la sémiotique s'engageait dans cette voie, elle ne pourrait qu'aboutir à la "source" de toute structure possible, forcément non structurée, à ce qu'Eco appelle la structure absente. Son livre, tout en refusant ce Code des Codes, essaie de montrer que tout acte communicatif est dominé par la présence massive de codes socialement et historiquement déterminés. La sémiotique découvre ainsi dans la dialectique entre code et message les rapports entre l'univers de signes et l'univers des idéologies, qui se reflètent dans les modes communicatifs préconstitués, et elle relie le monde des choses au monde de la culture, qui formalise les choses non pas pour les reconnaître comme elles sont mais afin de les transformer. Après avoir étudié dans L'oeuvre ouverte (1965) les structures des langages expérimentaux de l'art contemporain, sont traités ici l'ensemble des problèmes sémiotiques et ce livre constitue à la fois sa contribution à la recherche en cours avec une tentative de constituer le panorama le plus vaste et le plus complet possible sur les préalables constitutifs à toute sémiotique et sur l'état présent du structuralisme.

Auteur: Eco Umberto

Info: Résumé de "La structure absente". Traduction Uccio Esposito-Torrigiani, Le Mercure de France, 1984

[ holisme ] [ linguistique ] [ interactions ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

recherche industrielle

Le lecteur innocent et beaucoup de mathématiciens confirmés seront probablement surpris de trouver dans mon livre quelques allusions très appuyées à des sujets extra-mathématiques et particulièrement aux relations entre science et armement. Cela ne se fait pas : 'la Science est politiquement neutre', même lorsque quelqu’un la laisse par mégarde tomber sur Hiroshima. Ce n’est pas non plus au programme : le métier du mathématicien est de fournir à ses étudiants ou lecteurs, sans commentaires, des instruments dont ceux-ci feront plus tard, pour le meilleur et pour le pire, l’usage qui leur conviendra.

Il me paraît plus honnête de violer ces misérables et beaucoup trop commodes tabous et de mettre en garde les innocents qui se lancent en aveugles dans des carrières dont ils ignorent tout. En raison de ses catastrophiques conséquences passées ou potentielles, la question des rapports entre science, technologie et armement concerne tous ceux qui se lancent dans les sciences ou les techniques ou les pratiquent. Elle est gouvernée depuis un demi-siècle par l’existence d’organismes officiels et d’entreprises privées dont la fonction est la transformation systématique du progrès scientifique et technique en progrès militaire dans la limite, souvent élastique, des capacités économiques des pays concernés.

Il serait impossible de discuter ce sujet, encore moins d’en faire l’histoire d’une façon un tant soit peu systématique, dans le cadre d’un traité de mathématiques, sauf à y ajouter des volumes supplémentaires. On peut toutefois, en quelques dizaines de pages, en donner une idée et, en particulier, montrer que la question et le sujet existent. Dans une France où les discussions sur les relations entre Science et Défense sont dominées depuis des décennies par un épais “consensus”, la chose à dire à la jeunesse est que l’une des formes de la liberté intellectuelle est de ne pas se laisser dominer par les idées dominantes...

Auteur: Godement Roger

Info: Science, technologie, armement Extrait de la Préface à "Analyse Mathématique", Éditions Springer, 1997

[ guerres ] [ conflits d'intérêts ] [ critique ] [ indépendance ]

 
Mis dans la chaine
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par Coli Masson

médias français

Peyrefitte, je vous supplie de ne pas traiter les journalistes avec trop de considération. Quand une difficulté surgit, il faut absolument que cette faune prenne le parti de l’étranger, contre le parti de la nation dont ils se prétendent pourtant les porte-parole.

Impossible d'imaginer une pareille bassesse — et en même temps, une pareille inconscience de la bassesse. Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d’avoir perdu tout sentiment de fierté nationale. Pour pouvoir continuer à diner en ville, la bourgeoisie accepterait n'importe quel abaissement de la nation.

Déjà en 40, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à diner en ville malgré le désastre national. Quel émerveillement ! Pétain était un grand homme. Pas besoin d’austérité ni d'effort ! Pétain avait trouvé l’arrangement. Tout allait se combiner à merveille avec les Allemands. Les bonnes affaires allaient reprendre.

Bien entendu, cela représente 5% de la nation, mais 5% qui, jusqu'à moi, ont dominé. La Révolution française n’a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu’est la bourgeoisie. Cette classe qui s'est de plus en plus abâtardie, jusqu’à devenir traitresse à son propre pays.

Bien entendu, le populo ne partage pas du tout ce sentiment. Le populo a des réflexes sains. Le populo sent où est l'intérêt du pays. Il ne s’y trompe pas souvent.

En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d’argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s'entendent pour se partager le pouvoir.

Cela m'est complètement égal que vos journalistes soient contre moi, ça m'ennuierait même qu’ils ne le soient pas. J'en serais navré, vous m’entendez ! Le jour où Le Figaro et ‘L'Immonde’ [sic] me soutiendraient, je considérerais que c’est une catastrophe nationale !

Auteur: Gaulle Charles de

Info: In, "c’était de Gaulle" édition Gallimard, d'Alain Peyerefitte, 16 janvier 1963

[ Gaule ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel