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efficacité

Si la folie ne fut pas le dénominateur commun aux nazis, quel était-il? Le premier, c'est l'énorme énergie qu'ils ont déployée. Goring et ses collègues étaient des bourreaux de travail. Ils s'imposaient d'interminables journées, dormaient très peu et vouaient leur vie entiere à la nazification du monde. Ils travaillaient comme des forçats, et fanatiquement. Il est bien dommage que nous n'ayons pas une telle énergie a consacrer au bon fonctionnement de la démocratie. Seconde spécificité : les nazis se concentrent sur les résultats de leurs efforts et ne se soucient guère des moyens a employer pour y parvenir.

Auteur: El-Hai Jack

Info: Le nazi et le psychiatre

[ amoral ] [ pouvoir ] [ avidité ] [ dictature ]

 

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communauté

C’est que l’Économique n’est pas le premier des besoins. Le sommeil est bien plus tyrannique que la faim. On conçoit un état où l’homme se nourrirait sans peine ; mais rien ne le dispensera de dormir, si fort et si audacieux qu’il soit, il sera sans perceptions, et par conséquent sans défense, pendant le tiers de sa vie. Il est donc probable que ses premières inquiétudes lui vinrent de ce besoin là ; il organisa le sommeil et la veille : les uns montèrent la garde pendant que les autres dormaient : telle fut la première esquisse de la cité.


Auteur: Alain Émile Chartier dit

Info: Propos sur les pouvoirs

[ méta-moteur ] [ historique ] [ confiance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

voyou

La nuit était splendide. Ailleurs que dans cette ruelle, des hommes et des femmes baisaient, mangeaient, prenaient un bain, dormaient, lisaient leur journal, engueulaient leurs gosses ou faisaient d’autres choses normales.
Eclairés par la lune, nous nous mîmes en garde, et c’est alors qu’une pensée me traversa l’esprit : Je préférais mille fois voir deux mecs se foutre sur la gueule plutôt que d’être l’un d’eux.
Pour autant, je n’avais pas peur, j’étais trop soûl pour craindre quoi que ce fût. Je ressentais juste de la lassitude, du genre Merde, je remets ça sans savoir pourquoi. Sans doute, me dis-je, est-ce pour faire quelque chose, comme d’étaler du beurre de cacahouète sur une tranche de pain.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Un carnet taché de vin", page 330

[ sacré-profane ] [ marginal ] [ absurdité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

violence

Eva Kluge, du tréfonds de sa lassitude, entend tout cela. Elle sait qu’il est en train de la voler, mais ça lui est égal. A présent son univers est anéanti et ne pourra plus jamais redevenir habitable... Pourquoi a-t-on donc vécu ici-bas, pourquoi a-t-on fait don de la vie à des enfants, pourquoi s’est-on réjoui de leurs rires et de leurs jeux, si c’est pour les voir se transformer en bêtes ? ... Ah, son Karlemann ! Un enfant si blond et si gentil ! ... Quand elle allait jadis avec lui au cirque Busch et que les chevaux devaient se coucher sur le sable, il s’apitoyait sur le sort de ces pauvres bêtes. Elle devait le rassurer : les chevaux n’étaient pas malades, ils dormaient seulement.

Auteur: Fallada Hans

Info: Contexte : Eva a récemment appris les rumeurs qui circulent à propos de son fils qui serait devenu un tortionnaire de jeunes enfants juifs. Pendant ce temps, son mari, un gredin, est revenu chez elle pour lui voler des affaires avant de repartir. Dans "Seul dans Berlin", traduit de l’allemand par A. Virelle et A. Vandevoorde, éditions Denoël, 2002, page 51

[ grandir ] [ mère-enfant ] [ mal ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

nostalgie

Ils dormaient là où le hasard les menait, sans autre exigence de confort que le giron de l'autre, quelquefois avec le le firmament pour seul toit, l'immense oeil noir de Dieu, criblé de ces lumières qui sont le reflet laissé par les regards des hommes qui ont contemplé le ciel, génération après génération, interrogeant le silence et écoutant l'unique réponse donnée par le silence. Plus tard, quand elle sera seule au monde, Marie de Magdala voudra se souvenir de ces jours et de ces nuits, et chaque fois elle sera obligée de lutter âprement pour défendre sa mémoire des assauts de la douleur et de l'amertume, comme si elle protégeait une île d'amour des attaques d'une mer tourmentée et de ses monstres.

Auteur: Saramago José

Info: L'Evangile selon Jésus-Christ

[ nocturne ] [ couple ] [ deuil ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

enfance

Ca, c'est une ruse des arbres, pour faire croire qu'ils restent toujours au même endroit, pendant des années et des années. Ils ont l'air paisible et doux, fixés dans la terre noire par les racines solides. Si on les regarde sans trop faire attention, on peut croire qu'ils ne veulent rien, qu'ils ne savent rien dire. Mais le petit garçon savait que ce n'était pas vraiment vrai. Les arbres ne sont pas immobiles. Ils ont l'air de dormir, comme cela, d'un sommeil épais qui dure des siècles. Ils ont l'air de ne penser à rien. Le petit garçon, lui, savait bien que les arbres ne dormaient pas. Seulement ils sont un peu farouches et timides, et quand ils voient un homme qui s'approche, ils resserrent l'étreinte de leurs racines et ils font le mort.

Auteur: Le Clézio Jean-Marie

Info: Voyage au pays des arbres

[ magie ] [ nature ]

 

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Asie

Je comprenais que de l'autre côté de l'air bleu et du sable doré, au-delà de la forêt primordiale, au-delà des serpents et des éléphants, il y avait des centaines, des milliers d'êtres humains qui chantaient et qui travaillaient au bord de l'eau, qui chassaient et qui pétrissaient des poteries ; et aussi des femmes ardentes qui dormaient nues sur les nattes légères, à la clarté des étoiles immenses. Mais comment aborder ce monde vibrant sans être considéré autrement que comme un ennemi ?
Pas à pas je découvris l'île. Une nuit, je traversai tous les faubourgs obscurs de Colombo pour assister à un dîner mondain. D'une maison dans l'ombre s'élevait la voix d'un enfant ou d'une femme qui chantait. Je fis arrêter mon rickshaw. Arrivé à deux pas de l'humble seuil je fus surpris par une odeur qui est celle, caractéristique, de Ceylan : un mélange de jasmin, de sueur, d'huile de noix de coco, de frangipanier et de magnolia.

Auteur: Neruda Pablo

Info: La solitude lumineuse

[ exotisme ] [ Sri Lanka ]

 

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froidure

En l'espace d'une nuit, l'hiver répandit sa blancheur sur les pentes des collines.
L'eau dans les seaux gela jusqu'au fond, des tonneaux éclatèrent, une couche de glace se forma sur la rivière et dans les puits de mine, la terre devint dure comme de la pierre.
Le vent d'Est plongeait des sommets des Tobacco Roots dans la vallée de la Gulch, transperçant les manteaux, se glissant entre les planches disjointes des bâtiments et des cabanes.
C'était le premier signe annonciateur du long hiver à venir, voilà pourquoi les plus intrépides isolèrent leurs cabanes avec des vieux journaux, amoncelèrent de la terre autour de leurs tentes légères et se préparèrent en vue d'un interminable siège alors que les solitaires et les mineurs découragés se préparaient à partir.
Les diligences au départ de Virginia City étaient remplies, tandis que d'autres mineurs craignant, les attaques des hors-la-loi, commencèrent à former de larges groupes, afin de voyager en se sentant en sécurité.
Tous les prix s'envolèrent.
Les épaves humaines de Virginia, qui mangeaient les restes et dormaient à la belle étoile, tentaient maintenant de se faufiler à l'intérieur des écuries.

Auteur: Haycox Ernest

Info: Les fugitifs de l'Alder Gulch

[ saison ] [ arrivée ]

 

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fin de nuit

La lune descendait lentement, en beauté, elle s'enfonçait dans les profondeurs de l'horizon, et de longues ombres voilées glissaient dans le ciel, au  travers desquelles apparaissaient les étoiles. Bientôt, cependant, elles se mirent à pâlirent elles aussi devant une splendeur à l'est, et l'aube s'annonça dans le bleu naissant du ciel. La mer devint de plus en plus calme, aussi calme que la douce brume qui couvrait son sein et dissimulait ses troubles, tout comme dans notre vie tumultueuse les couronnes éphémères du sommeil recouvrent l'âme meurtrie et lui font oublier son chagrin. Les anges de l'Aurore s'élancèrent de l'orient à l'occident, d'une mer à l'autre, d'un sommet à l'autre, répandant la lumière sur leur poitrine et sur leurs ailes. Ils sortaient des ténèbres, parfaits, glorieux, et avançaient sur la mer calme, sur la basse côte, sur les marais au-delà, et sur les montagnes au-dessus ; sur ceux qui dormaient en paix et sur ceux qui se réveillaient dans la peine ; sur les méchants et les bons ; sur les vivants et sur les morts ; sur le vaste monde et sur tout ce qui y respire ou y a respiré.

Auteur: Haggard Henry Rider

Info: She: A History of Adventure

[ épique ] [ matin ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

progrès

Pourquoi la victoire d’une Intelligence artificielle au poker est plus inquiétante qu’il n’y paraît
Une intelligence artificielle (IA) du nom de Libratus a fait mordre la poussière à 4 des meilleurs joueurs de Poker au monde, à l’issu d’un tournoi de poker de longue haleine, au Rivers Casino, à Pittsburgh, aux États-Unis. Dong Kim, Jason Les, Jimmy Chou et Daniel McAuley ont joué plusieurs jours à raison de 11h par jour, sans monnaie réelle – mais avec un enjeu financier selon leur capacité individuelle à se défaire de l’IA.
Jusqu’ici, il était relativement simple pour un algorithme de prévoir l’issue d’une partie d’échecs ou de Go, car tous les mouvements sont prévisibles à partir de la configuration du plateau de jeu. Mais au poker, il est impossible de connaître la main de ses adversaires ni leur état d’esprit, qui influe grandement leur prise de décision.
Le tournoi qui a opposé 4 joueurs de Poker professionels à l’IA Libratus. (Carnegie Mellon University)
Cette victoire constitue une première mondiale significative ; jusqu’ici, étant donné la grande complexité du poker et des facteurs humains impliqués, les machines qui s’étaient frottées au jeu avaient perdu. Sur les sites de paris en ligne, la victoire des 4 joueurs l’emportait à 4 contre 1.
Une victoire qui étonne même le créateur de l’algorithme
L’algorithme à la base de Libratus repose sur un “deep learning”. Libratus est une version améliorée d’un algorithme antérieur, déjà testé dans des circonstances similaires en 2015 – les joueurs de Poker l’avaient alors emporté.
La victoire confirme la puissance grandissante des algorithmes sur une période très courte. En octobre 2015, le programme alphaGo se débarrassait par 5 parties à 0 du champion européen Fan Hui. En mars 2016, le même programme battait le champion du monde Lee Sedol 4 parties à 1.
Le plus étonnant, selon Noam Brown, le créateur de Libratus, est que contrairement aux intelligences artificielles programmées pour gagner aux échecs, Libratus n’a jamais appris “comment” jouer au Poker. “Nous lui avons donné les règles de base”, et nous lui avons dit “apprends par toi-même”. Durant les pauses du tournoi, alors que les humains dînaient, dormaient ou analysaient les différentes mains de la partie, Brown connectait l’ordinateur au superordinateur de Pittsburg et affinait sa stratégie en rejouant des milliards de possibilités.
“Quand vous jouez contre un humain, vous perdez, vous arrêtez, vous faites une pause. Ici, nous devions donner le meilleur de nous-même 11 heures par jour. La différence est réelle, et émotionnellement, cela est dur à supporter si vous n’êtes pas habitués à perdre”, raconte Les, qui avait joué contre Claudico, une version antérieure de l’algorithme ayant servi de base à Libratus.
Libratus a joué de façon agressive, et n’a pas hésité à faire grimper les paris pour des gains minimes. “Ce n’est pas quelque chose que ferait un humain, en temps normal. Mais cela vous force à devoir donner le meilleur de vous à chaque tour”, évalue Les, qui après la performance de Libratus, a avoué que plus rien ne pourrait l’étonner désormais.
Des raisons de s’inquiéter
“Quand j’ai vu l’IA se lancer dans le bluff en face d’humains, je me suis dit “mais, je ne lui ai jamais appris à faire cela !” C’est une satisfaction pour moi de me dire que j’ai réussi à créer quelque chose capable de cela”, a commenté Noam Brown.
Si le professeur a exprimé un sentiment de “fierté paternelle”, d’autres scientifiques se sont inquiétés des conséquences de l’évolution de l’algorithme ayant donné naissance à Libratus.
Avec cette capacité à traiter l’"imperfection" comme une donnée d’équation, les intelligences artificielles ne jouent plus dans la même cour. On peut sans crainte avancer qu’il sera possible, à l’avenir, d’avoir des robots capables de rivaliser avec les humains sur des enjeux impliquant la décision humaine. Ils pourraient prendre de meilleures décisions dans les transactions financières, ou dresser de meilleures stratégies militaires.
“En fait, le poker est le moindre de nos soucis. Nous avons à présent une machine capable de vous botter les fesses en affaires ou sur le plan militaire", s’inquiète Roman V. Yampolskiy, professeur de sciences informatique de l’université de Louisville.
Au sujet du Deep learning
Le Deep learning dont il est question est une révolution en cela que les intelligence artificielles, qui s’en tenaient à analyser et comparer des données, peuvent maintenant les "comprendre" et apprendre d’elle même ; ce qui la porte à un niveau d’abstraction supérieur. "Par exemple, une IA à qui on donne des photos représentant des museaux, du pelage, des moustaches et des coussinets sous les pattes, est capable d’élaborer le concept de chat. Elle utilise une logique exploratoire qui crée des concepts, elle n’est pas uniquement constituée d’algorithmes préprogrammés", explique Stéphane Mallard, chargé de stratégie et d’innovation dans les salles de marché de la Société Générale.
En 2011, une expérience a été menée dans un jeu télévisé américain, Jeopardy, dans lequel les candidats doivent trouver la question à partir d’une réponse. Une IA développée par IBM, nommée Watson, a gagné haut la main. Or aujourd’hui, d’après Stéphane Mallard, cette IA serait 2 500 fois plus puissante.
Il semble impossible, même pour une IA, de prévoir aujourd’hui jusqu’où ira le développement de ces machines. Mais comme dans les fables tournant autour de l’apprenti-sorcier, il se pourrait que l’erreur ne soit comprise que trop tard.
D’après le producteur, auteur et conférencier Cyrille de Lasteyrie, la rapidité du développement de l’IA, le fait d’ignorer les conséquences du développement de l’IA est dangereux. "En 2005, les entreprises ne prenaient pas Internet au sérieux, et considéraient le phénomène comme un sujet secondaire. Dix ans après, ces mêmes boîtes nous appellent en panique pour mener une transformation digitale profonde et de toute urgence… Je suis convaincu que c’est la même problématique avec l’intelligence artificielle, multipliée par dix. Les conséquences business, organisationnelles, technologiques, humaines ou sociologiques sont énormes", indique t-il dans une interview accordée à Challenges en septembre dernier.

Auteur: Internet

Info: Daniel Trévise, Epoch Times,5 février 2017

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