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informatique

Le progrès c'est quand vous remplacez un employé à 8000F par mois par un ordinateur qui vous coûte le double.

Auteur: Petrov Gilda

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[ ironie ]

 

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perdu

Je n'ai jamais compris le but de ma vie, aussi l'ai-je-traversée à l'aveuglette, comme si j'avançais dans un labyrinthe. J'ignorais jusqu'à maintenant que, par endroits, les murs de ce labyrinthe étaient habilement polis, si bien que les périls que j'avais affrontés, mes craintes et mes espoirs... tous ceux que j'avais aimés et haïs n'étaient que des images inversées de la réalité. Dans toute mon existence, jamais je n'ai appris, d'une expérience vécue, à rencontrer le reflet de son double.

Auteur: Ayrton Michael

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[ égoïste ] [ allocentrique ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

Justification pour copies punitives

Copié-collé : Un prof vous demande de copier 500 lignes d'une connerie ou 4 fois le règlement intérieur. Il vous suffit de l'écrire une fois et de faire un gros copié-collé autant de fois que vous en aurez besoin. Le pion va vous demander si vous vous moquez de lui quand vous lui rendrez. Dîtes simplement qu'il vous a demandé de copier, pas d'écrire.
Remarque : Réservé aux rebelles du système éducatif qui n'ont vraiment pas peur de devoir recommencer le double.

Auteur: Internet

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[ école ]

 

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identification

Ignace Semmelweiss a inspiré l’une des plus fameuses thèses de médecine. Parce qu’il eut raison non seulement trop tôt mais contre tout le monde, Céline vit en ce dément un double. A trente ans, Louis-Ferdinand Destouches lui consacre sa thèse de médecine. La fièvre, c’est ce qui passionne Céline. Fièvre de l’histoire, fièvre des mots, fièvre tout court. Il était donc tout naturel qu’il retrouve le héros qui l’avait combattu avec tant d’énergie, au point de s’y perdre. Semmelweis contre la fièvre puerpérale, Céline contre la fièvre du monde.

Auteur: Lemire Laurent

Info: Ces savants qui ont eu raison trop tôt

[ visionnaires ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

couchant

Ici, le lac est une toile bleue immobile.

Aussi bleue que le ciel. (Minisota : mot de la langue amérindienne dakota signifiant "eau peinte de la couleur du ciel".)

De grands arbres le bordent et le protègent du vent. Ils montent très haut, mais ils gisent aussi à l'envers dans l'eau. Le lac est un miroir. Je vois tout en double.

Un nuage de huards rase la surface puis s'élève haut dans le ciel, décrit une courbe et disparaît. Leur cri est bruyant et sauvage.

Le soleil descend, les ombres s'allongent, tout s'enveloppe de nuance de jaune et d'or.

Auteur: Harris Eddy L.

Info: Mississippi Solo

[ étymologie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réunification

Comme le temps n’existe pas alors (ce n’est pas par hasard que nous disons qu’une chose s’est "passée comme un rêve") nous sommes au moment du rêve simultanément ce que nous étions jadis et ce que nous sommes maintenant, l’enfant et l’adolescent, l’homme d’hier et celui d’aujourd’hui, le Moi total, la somme non seulement de notre vie, tandis qu’éveillés nous ne percevons que notre Moi présent. Toute vie est donc double. En bas, dans l’inconscient, nous sommes notre totalité, le Jadis et l’Aujourd’hui, l’homme primitif et le civilisé, mélange confus de sentiments, restes archaïques d’un Moi plus vaste lié à la nature, - en haut, à la lumière claire et tranchante, rien que le Moi conscient qui existe dans le temps.

Auteur: Zweig Stefan

Info: Dans "Freud", page 94

[ topique psychique ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

déception

La coïncidence du réel avec lui-même, qui est d’un certain point de vue la simplicité même, la version la plus limpide du réel, apparaît comme l’absurdité majeure aux yeux de l’illusionné, c’est-à-dire de celui qui, jusqu’à la fin, a misé sur la grâce d’un double. Un réel qui n’est que le réel, et rien d’autre, est insignifiant, absurde, "idiot", comme le dit MacBeth. MacBeth a d’ailleurs raison, sur ce point : la réalité est effectivement idiote. Car, avant de signifier imbécile, idiot signifie simple, particulier, unique de son espèce. Telle est bien la réalité, et l’ensemble des événements qui la composent : simple, particulière, unique – idiotès -, "idiote". Cette idiotie de la réalité est d’ailleurs un fait reconnu depuis toujours par les métaphysiciens, qui répètent que le "sens" du réel ne saurait se trouver ici, mais bien ailleurs. La dialectique métaphysique est fondamentalement une dialectique de l’ici et de l’ailleurs, d’un ici dont on doute ou qu’on récuse et d’un ailleurs dont on escompte le salut.

Auteur: Rosset Clément

Info: "Le réel et son double" in L'école du réel, pages 36-37

[ imagination-réalité ] [ réduction du paquet d'onde ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dictionnaire

Un Index Authentique représente la dualité entre une Notion (Représentamen) et son Objet. Globalement il désigne l'Objet ; mais il comporte une partie ou un élément de celui-ci qui se présente comme étant une notion (Representamen), par une Idée ou un analogue de l'Objet sous un certain angle ; ainsi en vertu de cette dualité, il communique des informations sur l'Objet. L'exemple le plus simple d'un véritable Index serait, par exemple, l'image télescopique d'une étoile double. Ce n'est pas simplement une Idée, car une Idée est une notion (Representamen) qui représente son objet uniquement en vertu de sa similarité avec lui, tout comme le dessin d'un triangle peut représenter un triangle mathématique. Mais la simple apparence de l'image télescopique d'une étoile double ne se proclame pas comme similaire à l'étoile elle-même. C'est parce que nous avons placé les cercles équatoriaux de telle sorte que le champ, du à cette contrainte physique, définisse l'étoile, qu'il la représente. Donc par ce moyen nous savons que l'image doit être une icône d'étoile, ainsi l'information est transmise. Tel est l'index authentique ou informationnel.

Auteur: Peirce Charles Sanders

Info: Harvard Lectures on Pragmatism: Lecture III. MS [R] 308. 1903

[ illustrations ] [ glossaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

intraduisible

bayengo : arriviste amoral

Tout part d’une légende. Dans la mythologie bambara du Mali. Banyengo était un homme qui avait décidé de faire un pacte avec les esprits pour devenir riche. Mais les esprits avaient posé une condition pour exaucer son vœu : s’ils offraient quelque chose à Banyengo, un autre obtiendrait le double. La chose ne plut pas au quémandeur, alors il demanda à perdre un œil afin de voir son prochain perdre les deux yeux.

“Le Banyengo met sa virtuosité dans la petitesse. Plutôt que de voir réussir une personne, il préfère provoquer sa chute, même si cela provoque la sienne”, explique le réalisateur Alioune Ifra Ndiaye dans son livre On ne naît pas Banyengo, on le devient (éditions La Sahélienne, août 2016).

C’est lui qui a fait entrer le mot dans le langage populaire grâce à un court-métrage de fiction diffusé en 2006 par la télévision nationale du Mali. Aujourd’hui, le terme est largement utilisé dans la presse et dans les conversations pour désigner les politiciens sans éthique et néfastes à la société. “Ils ne voient que leurs propres intérêts. Le peuple, qu’il crève !” écrivait en novembre dernier le chroniqueur Bob dans Le Pays de Bamako, dans un article intitulé Les Banyengo de la République”.

Auteur: Internet

Info: https://www.courrierinternational.com. 26.12.2016

[ pacte faustien ] [ schadenfreude ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

théologie

Calvin fait de la prédestination l’une des pierres angulaires, peut-être la doctrine centrale, de l’ensemble de son système. Il en donne une nouvelle interprétation en supposant que Dieu non seulement prédestine certains pour la grâce, mais qu’il décide que les autres sont destinés à la damnation éternelle.
Le salut ou la damnation ne résultent pas des actions bonnes ou mauvaises qu’un homme réalise au cours de sa vie, mais sont prédéterminés par Dieu avant même la naissance de l’homme. La raison qui fait que Dieu choisit un tel et condamne tel autre est un secret que l’homme ne doit pas essayer de percer. Il le fait parce qu’il aime montrer ainsi ses pouvoirs illimités. Le Dieu de Calvin, en dépit de toutes les tentatives pour préserver l’idée d’un Dieu d’amour et de justice, a tous les traits d’un tyran sans aucune qualité d’amour ni même de justice. […]
La signification psychologique de la doctrine de la prédestination est double. Elle exprime et améliore le sentiment de l’impuissance et de l’insignifiance de l’individu. Aucune doctrine ne pouvait exprimer plus fortement que celle-ci l’inutilité de la volonté et des efforts de l’homme. […] L’autre sens de cette doctrine, qui rejoint celle de Luther, consiste à faire taire le doute irrationnel, tout autant présent chez Calvin et ses adeptes que chez Luther. Au premier regard, la doctrine de la prédestination semble renforcer le doute plutôt que le réduire au silence. L’individu ne risque-t-il pas d’être encore davantage déchiré par d’insupportables doutes maintenant qu’il sait qu’il est prédestiné, avant sa naissance, soit à l’éternelle damnation soit au salut ? Comment peut-il vivre sans savoir quel sera son sort ? Même si Calvin n’enseignait pas qu’il existait des preuves pour une telle certitude, lui et ses adeptes avaient vraiment la conviction qu’ils appartenaient aux élus. Ils obtenaient cette conviction par le même mécanisme d’auto-humiliation que nous avons analysé dans la doctrine de Luther. Avec une telle conviction, la doctrine de la prédestination impliquait une certitude extrême ; on ne pouvait rien faire qui puisse mettre en danger l’état de grâce, puisque celui-ci ne dépendait pas de ses propres actions mais était décidé avant même la naissance. […] le doute fondamental donnait lieu à une quête de la certitude absolue ; mais bien que la doctrine de la prédestination apportât une telle certitude, le doute subsistait en arrière-plan et devait être réduit au silence, encore et encore, par une croyance fanatique et envahissante selon laquelle sa communauté religieuse d’appartenance représentait la partie de l’humanité élue par Dieu.
Une des implications de la théorie de la prédestination de Calvin devrait être explicitement mentionnée ici, puisqu’elle a trouvé son plus puissant renouveau dans l’idéologie nazie : le principe de l’inégalité de base des hommes.

Auteur: Fromm Erich

Info: Dans "La peur de la liberté", pages 88-89

[ humaine trop humaine ] [ soubassements psychologiques ] [ superstition ] [ protestantisme ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson